La réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’OTAN qui s’est tenue du 9 au 11 juillet à Washington avait pour but de démontrer l’unité transatlantique des pays soumis à l’occidentalisme, paravent de l’impérialisme américain, l’année du 75e anniversaire de cette alliance. Car l’occidentalisme n’est que la voiture balai destinée à raccrocher l’Europe au projet du nouvel ordre mondial américain et les goys au projet sioniste. L’invitation d’un large éventail de partenaires – en apparence en approbation et soutien ferme aux activités du bloc de l’Atlantique Nord – est imprégnée de la mentalité de la guerre froide.
La Russie (qui a pourtant abandonné son idéologie officielle du bolchevisme soviétique, son organisation institutionnelle totalitaire du parti unique et des goulags, et son prosélytisme révolutionnaire mondial avec le Komintern) est à nouveau déclarée comme une menace pour le bloc « dans tous les environnements opérationnels ». La Fédération de Russie est à nouveau la cible de plans régionaux visant à la contrer sur « les flancs oriental, septentrional et méridional de l’alliance ».
Les États-Unis et leurs alliés ont ainsi approuvé de nouvelles mesures visant à militariser le continent européen, à développer le complexe militaro-industriel pour accumuler des capacités militaires à proximité des frontières de la Russie.
En marge du sommet, Washington a annoncé à la hâte le déploiement sur le territoire allemand de missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, auparavant interdits par le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire.
L’objectif à long terme de l’alliance reste d’infliger une « défaite stratégique » à une Russie qui ne menace plus le monde d’étendre une idéologie génocidaire anti-nationale par la subversion, la contrainte ou la force brute, mais seulement d’être souveraine, d’assurer la sécurité de son territoire national et des Russes.
Dans le même temps, il est annoncé que « le sort de la démocratie » se joue sur le champ de bataille du conflit ukrainien. L’issue de ce conflit « déterminera » l’avenir de la sécurité mondiale. Le plus grand risque pour l’OTAN – et donc pour l’hégémonie économique, diplomatique et culturelle yankee – réside dans la possibilité d’une victoire russe. L’alliance atlantique ne sert plus finalement qu’à « ne pas permettre que cela se produise ».
« La politique hégémonique de Washington reste la même depuis des décennies. Tous les régimes de sécurité euro-atlantique ont reposé sur la domination des Etats-Unis, y compris la soumission de l’Europe et le « containment » de la Russie. Les Européens doivent se rendre compte du rôle suicidaire qu’ils sont appelés à jouer. Ceux qui souffriront d’une nouvelle guerre mondiale ne sont pas les Etats-Unis, mais leurs alliés européens » (Sergueï Lavrov)
Et apparemment, la Pologne vient d’annoncer qu’elle s’autorisait à abattre tout missile ou avion dangereux au de dessus de l’ouest de l’Ukraine: sous-entendu, parce que c’est là que seront basés les F-16.
Les Russes ont d’ores et déjà annoncé que si la Pologne faisait ça, elle serait touchée en riposte.
La situation peut devenir intéressante.
Si de tels incidents se produisent avant l’élection américains, il est clair que le nouveau président n’aura d’autre choix que de poursuivre la guerre Otan Russie ainsi déclenchée.
La bêtise des polonais me sidère. Vendus à l’URSS par les anglo-américains en 1945, ils en redemandent ! En plus je dirais que leur comportement n’est pas très honorable (pour ne pas être impoli). En soutenant cette guerre déjà perdue par l’Ukraine, ils ne concourent qu’à augmenter, bien inutilement, le nombre de ses morts.