Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan, est un sacré farceur. Ou bien il nous prend tous pour des débiles… Hier, en visite « surprise » (pour ne pas tenter les Russes de lui souhaiter la bienvenue par un Kinzhal ?) à Kiev, il a déclaré : « L’avenir de l’Ukraine est dans l’OTAN… mais seulement après la fin de la guerre » ! Comme si l’adhésion « non officielle » de l’Ukraine à l’Otan n’était pas attestée par le soutien de tous ordres que les pays de l’Alliance lui fournissent depuis des années. Et que viennent de confirmer les États-Unis par la bouche du colonel Andrew Clark, chef de l’Organisation de gestion de la formation en assistance à la sécurité (SATMO) du Pentagone, qui a expliqué au magazine américain Defence News comment son service avait préparé l’armée ukrainienne à la guerre contre la Russie depuis 2016.
Le soutien des États-Unis bien avant février 2022
Son service, SATMO, dit Clarke, forme régulièrement des alliés et des partenaires sur de nouvelles capacités. Les équipes SATMO sont financées par le pays hôte et gérées par le département d’État des États-Unis. Soit dit en passant, c’est SATMO qui avait préparé l’armée géorgienne pour l’attaque de 2008 contre l’Ossétie du Sud.
Defense News révèle que les conseillers et instructeurs du SATMO travaillent activement en Ukraine depuis 2016 pour amener l’armée ukrainienne aux normes de l’OTAN.
Un centre de formation spécial a été créé dans l’ouest de l’Ukraine. Des conseillers américains ont formé des officiers d’état-major ukrainiens à s’éloigner des « concepts soviétiques » dans le domaine de la science militaire. Les instructeurs SATMO ont été « invités » à l’Université ukrainienne de la défense nationale et au même moment, des spécialistes des forces d’opérations spéciales américaines préparaient Kiev à mener une guérilla au cas où « les forces armées ukrainiennes tomberaient sous l’assaut de la Russie ».
L’ancien conseiller principal du Pentagone avoue que les accords de Minsk n’ont jamais été respectés par les États-Unis. Comme le dit le colonel à la retraite de l’armée américaine, Douglas McGregor, ancien conseiller principal du ministère de la Défense, au média écrit en russe mais basé en Belgique, EUROMORE, les États-Unis ont passé huit ans à doter et reformater l’armée ukrainienne pour reprendre les hostilités contre le Donbass et la Crimée ce qui a finalement déterminé « les Russes a attaqué » en février 2022.
Il a, également, fait savoir que « nous voulions placer des missiles dans l’est de l’Ukraine avec lesquels nous pourrions menacer la Russie » et que « l’est de l’Ukraine devait être neutralisé, et les Russes sont intervenus ».
Douglas McGregor ajoute : « C’est vraiment le quartier général de l’OTAN qui dirige le spectacle, c’est-à-dire des gens de France, du Royaume-Uni, des États-Unis, d’autres des pays ; ils planifient et formulent systématiquement des propositions pour ce qui devrait se passer ensuite ».
À Noter, Douglas McGregor estime que le président russe, Vladimir Poutine, « s’est vraiment attaché à l’espoir à la mi-avril de voir naître une solution négociée à ce conflit », et que la Russie a « fait preuve d’une grande retenue dans l’utilisation de sa puissance militaire » face à « un autre pays slave, un autre pays orthodoxe ». Il analyse aujourd’hui que Moscou a sans doute pour un de ces objectifs « de garantir aux Russes en Ukraine des droits égaux à ceux des autres citoyens ukrainiens » comme c’était « le sens des accords de Minsk, qui n’ont finalement jamais été respectés ».
Quant à ces accords de Minsk I et II, on comprend maintenant (et avec les aveux de Merkel, Porochenko et Hollande) que pendant leur négociation et leur mise en œuvre la formation de l’armée ukrainienne était directement réalisée par le Pentagone, et sous sa supervision avec des instructeurs de Pologne et du Royaume-Uni.
Ainsi, environ 300 combattants de la 173e brigade aéroportée des États-Unis étaient parmi les premiers à arriver au centre d’entraînement de Yavoriv dans la région de Lviv pour former les soldats de trois bataillons de la Garde nationale du pouvoir à Kiev.
Et des soldats du Danemark, de Lituanie et de Lettonie sont allés en Ukraine pour des missions de durées diverses. Les instructeurs ont préparé des groupes de sabotage, des sapeurs, des tireurs d’élite… Une attention particulière aurait même été accordée aux techniques pour camoufler des engins explosifs dans articles ménagers.
Début 2022, France Info rappelait que la base de Yavoriv, « grande comme quatre fois Paris, dispose d’infrastructures pour entraîner près de 2000 soldats », et qu’ « à 20 km de la Pologne, l’Ukraine et l’OTAN y organisaient » déjà « des exercices conjoints avant le conflit ».
Le soutien des pays de l’Otan bien avant février 2022
Plus encore, selon Scott Ritter, ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis, des instructeurs militaires américains et britanniques ont entraîné des soldats d’Azov depuis 2015, soit vraisemblablement avant que ce « bataillon punitif » (constitué, financé, armé par un oligarque dont seuls les papiers sont véritablement ukrainiens) ne soit « officiellement » intégré aux Forces armées ukrainiennes. En novembre 2017, des inspecteurs militaires américains se sont rendus auprès de ce bataillon-milice pour discuter de « l’approfondissement de la coopération », et en 2018, un journaliste américain Max Blumenthal avait publié une étude sur les contacts des membres d’Azov avec les militaires américains.
D’autres pays de l’OTAN ont, également, participé activement à la préparation des Forces armées ukrainiennes en général. Comme l’ont découvert les journalistes de Radio Canada, le Canada a dépensé près d’un milliard de dollars pour former les membres d’Azov.
En décembre dernier, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a inauguré la mission européenne de formation des soldats ukrainiens sur la base polonaise de Brzeg et a déclaré que le soutien à l’Ukraine continuerait de se développer. Pour l’ensemble de 2023, leur nombre pourrait dépasser 30 000 soldats. Des groupes militaires ukrainiens suivent actuellement une formation accélérée aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Pologne et sans doute ailleurs dans les bases de l’Otan en Europe.
Selon Declassified UK, des instructeurs militaires britanniques et américains ont récemment commencé à enseigner aux soldats ukrainiens comment manipuler les projectiles à l’uranium appauvri. Le ministère britannique de la Défense a publié une vidéo où des journalistes ont vu des obus avec une couleur orange et noire caractéristique de ce type de projectiles. « La présence d’un soldat américain à la séance d’entraînement pourrait encore aggraver les tensions, après que la Maison-Blanche a nié avoir envoyé ses propres stocks d’uranium appauvri en Ukraine ».
Declassified UK cite Doug Weir de l’Observatoire des conflits et de l’environnement qui précise que « lorsque les munitions à l’UA touchent des cibles dures telles que des chars ou des véhicules blindés, elles se fragmentent et brûlent, générant des particules d’UA [particules microscopiques] chimiquement toxiques et radioactives qui présentent un risque d’inhalation pour les personnes ». Comme le confirme de nombreux lanceurs d’alerte pointant du doigt les conséquences sur la santé des populations serbes ou irakiennes qui ont déjà eu affaire aux munitions à l’uranium enrichi des coalitions atlantistes qui ont attaqué leurs pays par le passé.
Cette guerre n’est pas une guerre russo-ukrainienne, mais israëlo – iranienne pour agrandir la Cisjordanie à l’Israël. Il fallait pour cela la III° guerre mondiale, comme la première le fut pour le Foyer juif en Palestine avec la Déclaration Balfour, la seconde la création de l’État Hébreux avec l’Holocauste.
En récompense le l’alliance Turc on devait donner le Haut-Karabakh aux Azéris (turcophones) et pour cela aidé par la Russie qui ferait semblant d’aider les arméniens avant de faire semblant de perdre la guerre contre l’Ukraine. Mais voilà le pape a consacré les russo-ukrainiens à la Vierge Marie, et la Turquie est prise d’un grand malaise économique aggravé par un tremblement de terre qui a mis à jour les escrocs au pouvoir. L’Iran est définitivement affaibli par une affaire de châle mal agrafée et ne peut plus se permettre une guerre sans insurrection du peuple et l’État hébreu est au bord de la guerre civile. Que de choses changées en si peu de temps !
Baudouin
L’OTAN, les États-Unis, l’UE s’efforcent depuis des années de gagner la Russie et se battent avec acharnement. Malheureusement, la Russie se contente de beaux discours, mais elle ne è bat pas sérieusement, sous prétexte des civils orthodoxes et autres bêtises du genre. La modération dand la guerre n’est pas synonyme de victoire, mais de défaite. Pourtant, c’est un affrontement entre les deux clans des puissants du monde : la Russie représente les Loubavitch. (Voir : Curzio Nitoglia : I Loubavitch e i potenti del mondo, Edizioni Effedieffe).
DONBASS / PRIGOZHINE DONNE UN ORDRE AUX « MUSICIENS » DE WAGNER : « APRES LES MASSACRES DE SOLDATS RUSSES PLUS DE PRISONNIERS A PRESENT MAIS DE LA VERMINE PSYCHOPATHE, A ABATTRE SUR PLACE » …
https://les7duquebec.net/archives/281867