Pays-Bas : les services de renseignement découvrent l’agent d’influence du judaïsme politique, Geert Wilders
Selon les révélations d’un quotidien, le Service de Sécurité néerlandais (AIVD) aurait mené pendant 2 ans une enquête dans le plus grand secret sur l’homme politique identitaire, Geert Wilders, député et chef du mouvement anti-islam « Parti pour la liberté », du fait de ses liens avec Israël, qui auraient influencé certaines de ces décisions politiques et sa loyauté ! L’AIVD aurait enquêté sur Wilders entre 2009 et 2010, et alimenté ses investigations par des entrevues avec entre autres 37 employés de l’État, des anciens agents secrets et des gardes du corps.
Cette enquête revêt un caractère exceptionnel, étant donné la réticence habituelle de l’AIVD à mener des investigations contre des politiciens en poste. Wilders était à cette époque, membre du parlement néerlandais et il aurait entretenu des liens étroits avec des personnalités influentes en Israël. L’enquête mentionne plus particulièrement une de ses visites en Israël datant de 2008 avec le général israélien Amos Gilad, aujourd’hui directeur des Affaires politiques du ministère de la Défense. Cette réunion se serait déroulée dans le quartier général de l’armée. De même des rencontres régulières avec l’ambassadeur d’Israël aux Pays-Bas, ont également été rapportées dans l’enquête.
Les résultats de l’enquête de l’AIVD n’ont jamais été rendus publics. Ni Geert Wilders, ni Gerard Bouman, responsable de l’AIVD entre 2007 et 2011, n’ont pour l’instant fait de commentaires.
Rappelons quand même aux services de renseignements néerlandais que Geert Wilders a vécu plusieurs années dans l’Entité sioniste qui occupe la Palestine où il a travaillé dans un moshav, c’est-à-dire un type de communautés agricoles coopératives associant plusieurs fermes individuelles. Les moshav ont d’abord étaient utilisés par les partis sionistes socialistes à partir du début du XXe siècle pour recoloniser la Palestine puis par d’autres courants politiques sionistes, extérieurs au courant socialiste, dont des courants sionistes religieux.
Rappelons encore que Geert Wilders affirme entretenir une relation personnelle forte avec l’Entité sioniste (et même avec le Mossad) où il s’est rendu une bonne quarantaine de fois au cours des 25 dernières années.
Il ne fallait pas donc pas être particulièrement soupçonneux pour s’interroger sur la relation particulière – pas vraiment dissimulée – de Geert Wilders et de l’État juif…