Alors que le Premier ministre libanais, Saad Hariri, et le président, Michel Aoun, n’ont pas réussi à s’entendre sur la composition du gouvernement libanais et que de son côté, la France appelle l’UE à exercer des pressions sur les responsables du pays, rappelons que, s’il y a bien une idée reçue, c’est celle d’un Liban qui serait sous tutelle de l’Iran et dont l’agent sur place serait le Hezbollah ! Examinons quelques faits récents qui viennent quand même contredire cette fable assénée en permanence comme un mantra par les gouvernements et médiats atlanto-sionistes.
Lundi 15 mars Dorothy Shea (ambassadrice américaine au Liban depuis mars 2020) a atterri dans la ville de Gaza (du Liban), à l’ouest de la Békaa en compagnie du général Kenneth McKenzie, chef du CENTCOM (commandement militaire des États-Unis responsable des opérations militaires au Moyen-Orient, en Asie centrale et en Asie du Sud), pour inspecter un puits d’eau implantée depuis deux ans par l’agence américaine USaid pour un coût d’un million deux cent mille dollars. Le maire de la ville de Gaza, Mohamad al-Majzoub, n’a pas été informé de sa venue mais a été autorisé à l’accompagner avec le directeur général de la société des eaux.
Des centaines d’automobilistes libanais se sont vus bloqués sur la route menant à la Békaa, et ont été obligés de pousser leurs véhicules aux bords des routes pour faciliter le passage du convoi de l’ambassadrice et de son équipe de sécurité dont on imagine le nombre !
Le dispositif de sécurité déployé pour son déplacement était considérable. En plus de son convoi, deux hélicoptères ont atterri dans la région al-Sahl et quatre avions de l’armée libanaise ont survolé en permanence le ciel de la région durant sa visite. Des centaines d’éléments des forces de l’ordre et de l’armée libanaise ont aussi été déployés pour assurer sa protection et celle du général. Auparavant, le général américain s’était entretenu avec le chef de l’armée, le général Joseph Aoun, au sujet de la coopération militaire entre les deux pays (tiens donc !)
Car, c’est un fait largement ignoré, les États-Unis ont une emprise insolente et flagrante sur l’armée libanaise, s’accaparant le monopole de lui vendre des armes et matériels militaires, la formation qui va avec, et interdisant à l’Etat libanais de recourir à d’autres fournisseurs !
« L’ambassadrice américaine est plus souvent à Yarzé (siège du ministère libanais de la Défense) qu’à Awkar (siège de l’ambassade des États-Unis). Et on ose parler d’une tutelle iranienne et d’une occupation iranienne »,
a posté le journaliste libanais Hassan Olleik du quotidien libanais al-Akhbar.
Le journaliste évoque également l’interdiction américaine faite au Liban « de se fournir même en munitions légères de la Russie » et rapporte que c’est « l’ambassadrice américaine en personne qui a présidé la remise des diplômes aux forces spéciales de l’armée libanaise »…
Et les États-Unis ne sont pas les seuls à la manœuvre au Liban :
« L’armée britannique plante des tours de contrôle tout au long de la frontière libano-syrienne et la société Parsons obtient d’une agence américaine de mettre en œuvre un système similaire de surveillance sur ces frontières, sans en informer ni le parlement libanais, ni le gouvernement libanais, ni le ministère de la Défense et on ose parler d’une tutelle iranienne ou d’une occupation iranienne »,
rajoute Hassan Olleik.
Le journaliste pointe aussi la responsabilité des États-Unis dans la crise libanaise et le marasme économique qui plonge de nombreux libanais dans la misère depuis plusieurs mois, énumérant les autres interdictions dictées à l’Etat libanais dans le domaine financier : « L’ambassadrice américaine dit au chef du gouvernement qu’il est interdit de changer le gouverneur de la Banque du Liban », Riad Salamé.
« Gouverneur de la banque centrale du pays depuis près de trois décennies, Riad Salamé est aujourd’hui associé à la faillite de l’Etat et à l’effondrement de la monnaie nationale, en chute de 60 % face au dollar. Aux yeux de la population, dont les dépôts bancaires menacent de s’évaporer, le « magicien » des années 1990 et 2000 apparaît désormais comme un apprenti sorcier. Ses fameuses « ingénieries », qui ont longtemps permis au pays du Cèdre de défier les lois de gravité financière, ont précipité une crise aux proportions dantesques. Un montant astronomique la résume : 68 milliards de dollars (62 milliards d’euros), le montant cumulé des pertes de la banque centrale (50 milliards) et des banques privées (18 milliards) »,
affirmait Le Monde le 2 mai 2020.
Et le tout grâce à la protection que lui procurent le constant soutien des Américains !
Et Hassan Olleik d’enfoncer le clou du mythe de la vassalisation du Liban par l’Iran :
« Des députés libanais sont interdits d’ouvrir un compte dans les banques libanaises sur l’ordre de Etats-Unis… une fondation caritative qui s’occupe des familles des martyrs de la résistance qui ont libéré notre pays de l’occupation se voit interdire d’ouvrir un compte dans une banque libanaise, sur l’ordre des Etats-Unis… un communiqué depuis Washington ferme une banque libanaise ».
Liban, drôle de tutelle iranienne…
Le problème central du Liban, et des Libanais autrefois très majoritement catholiques (avant les invasions palestiniennes sunnites orchestrées par les arabes sunnites du Liban et la gauche libanaise, traître par essence), est que ce pays, dessiné par la France pour les Catholiques (maronites surtout, Grecs-catholiques, latins, syriaque-catholiques…accessoirement), en fidélité à Saint-Louis, s’imagine « arabe ».
Séduite par le « nationalisme arabe » imaginé par une élite chrétienne, à la suite de « la renaissance arabe » de la fin du XIXeme siècle, elle même inspirée par cette ignoble révolution française anti-catholique (on en revient toujours à cette matrice maçonnique), cette élite issue des « communautés chrétiennes » mais socialiste, libérale et laïque s’est organisée son propre suicide, de manière consciente ou inconsciente.
Qu’elle autre alternative aux Islams pouvaient ils imaginer ? L’exode ? Ou bien conserver le Liban catholique pour toutes les minorité chrétiennes martyrisés du Moyen-Orient ?
Nous, chrétiens d’orient, étions chez nous. L’envahisseur Mahomettans nous indique maintenant que nous sommes chez eux.
Ce qui s’est déroulé en Orient se déroule en Occident.
Votre conclusion est mienne! La gauche où qu’elle soit laisse cadavres et désolation derrière elle.
Nicolas ZAHAR , Personnellement , en tant que Française Blanche , lorsque je vais dans certains endroits de notre pays , non seulement je me sens étrangère mais je suis DÉPAYSÉE , perdue , c’est fou ! Tous les commerçants , du boulanger au pharmacien sont d’origine étrangère , les promeneurs , dans les rues , les caissières et les vigiles dans les supermarchés … Au fond , j’ai le sentiment d’être apatride . C’est pour moi une grande souffrance . Les Blancs de France n’ont plus de pays . Ils habitent chez les autres . La propagande anti-Blancs est partout ,jusque dans les pièces radiophoniques de France Culture où les blancs de province sont dépeints comme des ploucs rougeots , obèses et grossiers .