
Chers adhérents et amis de l’ADIMAD,
Nous vous rappelons que, ce prochain 11 novembre 2025, vous êtes amicalement convoqués à une cérémonie en l’honneur de nos 135 camarades victimes de la trahison qui a livré notre belle province d’Algérie aux tueurs du FLN.
Et plus particulièrement en l’honneur du commandant Bazin, tombé à la tête d’un maquis OAS et particulièrement représentatif des chefs que nous avons été fiers de suivre sur la voie aride de l’honneur et de la fidélité.
Lieu : Entrée du cimetière de Garches la plus proche de la sépulture du commandant Bazin, à hauteur de la rue des Quatre Vents
Horaire : 11 novembre à 15 heures.

L’évocation des circonstances de son sacrifice nous tiennent particulièrement à cœur, dans la mesure où, résultant d’une trahison des officiers qui n’ont pas tenu leur promesse de rejoindre le maquis OAS dont il avait pris la responsabilité, elles nous rappellent qu’à l’époque comme aujourd’hui, le corps des officiers est composé de deux types de militaires :
- Ceux qui consacrent la France à leur vie, « fonctionnaires » sans autre idéal que la « carrière » et « les » honneurs comblant leur vanité …
- Et une élite de plus en plus restreinte d’idéalistes consacrant leur vie à la France et pour qui l’Honneur ne se conçoit pas au pluriel mais avec une majuscule !
Consacrer ce 11 novembre au COMMANDANT PAUL BAZIN, particulièrement représentatif de cette élite militaire, c’est exprimer à travers lui notre respect pour ceux qui, à son image, ont mené les derniers combats de l’OAS au prix de l’ultime sacrifice.
Renseignements auprès de [email protected]






























Jeune Nation TV









Le chef de bataillon Bazin avait sous ses ordres le 5ème Bataillon de tirailleurs algériens,
lequel avec le 17ème BTA formait le 5ème régiment de tirailleurs, commandé par le colonel
Puigt, que la retraite attendait. Le régiment était composé de 80%,de Berbères de l’Ouarsenis et se trouvait stationné àOued-Fodda, avec mission de protéger le repli des postes entre Téniet-el-Haad et Affreville.
Le commandant Bazin, conscient de la gravité de la situation, désire vérifier si l’on peut
toujours tenir pour valables les assurances qui lui ont été données. Comme à l’ordinaire,
lorsque les intentions doivent se transformer en actes, l’enthousiasme, pour s’engager sous
la bannière de l’Algérie Française, va en décroissant au fur et à mesure qu’ils sont interrogés, après les sous-lieutenants pleins d’ardeur, les cadres supérieurs devenus
subitement réservés. Ie commandant Benos est manifestement dérouté par les sentiments
que manifestent ses capitaines. Puigt ne se départit pas d’une prudente circonspection. Le
commandant Bazin est désespéré, il reste quant à lui, lié par la parole qu’il a donné au
Général Salan. Il est tombé au champ d’honneur, les armes à la main. Grièvement blessé, au dire des
officiers de Dragons (qui eurent un comportement exemplaire pour nous sortir de ces
montagnes pendant notre débâcle) le Commandant Bazin se serait suicidé pour ne pas
tomber vivant aux mains des rebelles FLN.
Le Général Jouhaud, lui rend un dernier hommage par cette phrase émouvante : « Il
regardait comme la pire des impiétés de préférer l’existence à l’honneur. »
Il est inhumé au cimetière de Garches (92)
Merci pour ces précisions. Mais si nous estimons que la fin dramatique mais – Oh combien ! – glorieuse du Commandant Bazin est représentatives de ce que furent nos chefs et de ce que nous fument nous mêmes, c’est que l’éventualité du sacrifice de nos vies, nous l’avons tous acceptée en nous engageant dans l’OAS.
D’autant que l’Honneur n’était plus à préserver mais à reconquérir, dans la mesure ou rester dans le cadre d’une armée ayant déserté le combat dans le sillage de De Gaulle, reniant les promesses faites à nos concitoyens d’Algérie et insultant le sacrifice de ses morts, eut été vivre dans la honte.
C’est ainsi que nous sommes fiers de nous identifier au Commandant Bazin !