« Le sens de l’amitié chez moi fait que je reste fidèle à Drieu, je reste fidèle à Céline, je reste fidèle à Brasillach, je reste fidèle à Fontenoy. Ce sont des hommes que j’ai aimés, et je ne renie rien de ce que j’ai fait et je renie encore moins ces amis-là. » Lucien Combelle
Bon, si Combelle est invité de France Culture, c’est parce qu’il est un peu un repenti, mais repenti n’est pas le mot juste, il ne trahit rien, il ne renie rien, il essaie de rester un homme et un Français et ça, ça ne va jamais tout droit, on ne peut pas le lui reprocher.
Mais c’est une mine d’informations humaines de notre camp.
Et puis, l’émission est intelligente, c’est une capsule de France, 1988 comme c’est déjà loin et inatteignable.
Aujourd’hui, on ne sait pas en écoutant l’émission ce qui ressort le plus comme époque, celle autour de 1940 ou celle de 1988 juste avant l’informatique et le téléphone portable: un peu les deux.
Qu’est-ce qu’on a dégringolé depuis 1988, c’est à pleurer.
J’ai toujours eu une grande affection pour ces écrivains, pour la hauteur de leurs sujets et analyses.
Excellente entrevue d’un écrivain remarquable, témoin courageux d’une époque qui pousse ses cornes grotesques de l’épuration et de la division, héritière de cette infâme révolution anti-française, jusqu’à aujourd’hui encore.