Régulièrement, des lecteurs nous demandent « pourquoi “médiat” ? ». Pourquoi Jeune Nation privilégie l’utilisation de l’orthographe « médiat(s) » plutôt que celle plus communément accepté de « media(um) » ou « média(s) » ? En voici l’explication, tirée du premier numéro de La Vieille Taupe, revue publiée sous la direction de Pierre Guillaume1.
À l’instar de Bernard Notin2 dans son article « Le rôle des médiats dans la vassalisation nationale : omnipotence ou impuissance ? », la Vieille Taupe se range sous la bannière orthographique de R. Salmon, qui a expliqué dans « La communication médiatisée » (Revue des Sciences morales et politiques, n°1, 1986, pages 35 à 51), que plusieurs membres de l’Académie, à la commission du dictionnaire, recommandaient cette orthographe pour quatre raisons :
- la forme adjective est attestée depuis des siècles ;
- en devenant substantif, les règles de la langue sont respectées ;
- une utilisation correcte est possible au singulier et au pluriel ;
- tous les dérivés souhaitables existent.
La Vieille Taupe adoptera dorénavant cette graphie et rejettera la forme latine, le pluriel de medium, les media et sa francisation bâtarde : les médias. Elle invite tous ses amis à adopter fermement cette orthographe, à la fois pour des raisons de francophonie, et pour signifier discrètement notre solidarité avec Bernard Notin contre les censeurs. Cette graphie, qui finira par s’imposer, permettra de mesurer les progrès de l’influence de nos amis, et de la liberté, jusque dans les médiats, et permettra à La Vieille Taupe de reconnaître les siens.
La Vieille Taupe, qui entend bien mettre au pas les médiats, a décidé de commencer par les affubler d’un t.
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1 Pierre Guillaume est un activiste formé à l’ultra gauche qui, après avoir participé activement aux événements de Mai 68, comprit que l’antifascisme et le système libéraliste bourgeois ne sont que les deux faces d’une même oppression. Sans rejoindre le combat national-socialiste (il se rapproche cependant à partir des années 1980 de certains individus ou groupes rattachés abusivement à l’extrême droite comme le pédéraste Michel Caignet ou le Front national, mais également à Maurice Bardèche et Rivarol), il s’engage dès lors résolument dans la promotion du révisionnisme historique, en diffusant les ouvrages de Paul Rassinier puis de Robert Faurisson. Aujourd’hui âgé de 70 ans, il ne milite plus activement.
2 Professeur d’université, Bernard Notin fut l’objet d’une violente campagne de haine menée par l’extrême gauche et l’occupant. Voir : Aramis, « L’affaire Notin », Revue d’Histoire révisionniste, n° 1, mai-juillet 1990, Club Acacia, 2009.