Amichai Eliyahu, le ministre israélien du Patrimoine a récemment proposé que le régime sioniste largue une bombe atomique sur Gaza. Selon lui, ses habitants pourraient aller « dans le désert ou en Irlande. » Ses commentaires ont déclenché de l’indignation au Moyen Orient, mais en Irlande, la réaction a été mesurée. Le gouvernement irlandais n’a pas fait de déclaration officielle condamnant ces remarques à caractère génocidaire. Lorsque les commentaires ont été rapportés dans la presse irlandaise, ils ont été modérés par des reportages sur le fait que le Premier ministre israélien Netanyahou avait « pris ses distances » avec eux. Mais, dans ses remarques, il y a une dimension plus profonde qui en disent beaucoup sur la politique de génocide et de dépossession.
Oliver Cromwell et les Juifs
L’un des slogans de l’occupation de l’Irlande sous Oliver Cromwell au milieu du XVIIe siècle, fut que les Irlandais autochtones devaient aller « En enfer ou au Connacht. » Le Connacht était la région la plus pauvre d’Irlande où le sol est souvent trop stérile pour l’agriculture productive. On donnait aux colons protestants de Cromwell la meilleure terre d’Irlande pendant que les autochtones étaient forcés de fuir dans les montagnes ou la côte rocheuse de l’ouest de l’Irlande.
La révolution anglaise de Cromwell devait beaucoup au financement de Manasse ben Israël (1604-1657), un riche Juif portugais établi aux Pays-Bas qui avait offert à Cromwell d’importantes sommes d’argent en échange du droit pour les Juifs de retourner en Angleterre. Les Juifs avaient été expulsés en 1290 par le roi Édouard Ier. Le roi avait promulgué le Statutum de Judaismo (Statut du judaïsme) en 1275 et qui avait mis l’usure hors la loi – un péché mortel pour l’Église catholique. Puisque la majorité des 3000 Juifs d’Angleterre avait violé ces statuts à plusieurs reprises, le souverain anglais n’avait pas d’autre choix que de les expulser d’Angleterre.
La haine de Cromwell envers les catholiques était aussi fanatique que celle des Juifs. Les troupes de Cromwell ont commis des atrocités en Irlande qui ont laissé un profond traumatisme sur le psychisme des Irlandais. Lors du siège de Drogheda le 11 septembre 1649, Cromwell a massacré plus de 2000 civils. Des centaines de catholiques qui s’étaient réfugiés dans des églises y furent enfermés et brulés vifs.
La brutalité de la conquête protestante de l’Irlande fut poursuivie par Guillaume d’Orange qui a fait promulguer les tristement célèbres Lois pénales contre les catholiques en 1695. Les Lois pénales interdisaient aux catholiques de pratiquer leur religion. Il ne leur était pas permis non plus d’être propriétaire ou d’éduquer ses enfants. Les lois avait réduit les Irlandais autochtones catholiques à une classe d’esclaves.
Le complexe d’être un esclave et un paria dans son propre pays est devenu un trait majeur de l’esprit irlandais – et qui demeure à ce jour : de nombreux patriotes irlandais disent que leur pays est ciblé par les agences internationales sionistes et par les médias de masse avec l’importation massive d’hommes en âge de combattre se faisant passer pour des réfugiés, pendant que d’authentiques réfugiés fuyant les guerres sionistes sont rejetés.
L’histoire irlandaise de l’oppression est ce qui irrite les sionistes. Ils savent que l’authentique patriote irlandais soutiendra toujours la cause palestinienne. Lorsque l’ambassadrice israélienne a été interviewée par les médias irlandais au sujet des commentaires du ministre du Patrimoine, elle a rétorqué de façon hautaine : « J’essaye de ne pas me focaliser sur ce sujet. » Autrement dit : « Je m’en moque éperdument. »
De récentes estimations indiquent que plus de 20.000 Palestiniens ont été assassinés depuis le début du bombardement de Gaza en octobre dernier. Tout comme les Irlandais sous Cromwell, et de plus en plus sous le mondialisme, les Palestiniens sont une classe d’esclaves, des proscrits dans leur propre pays. Contrairement aux Juifs sous Cromwell, les réfugiés palestiniens ont fait l’objet d’un nettoyage ethnique de leurs villages depuis 1948 et n’ont jamais obtenu l’autorisation de retourner dans leurs foyers.
L’Irlande et la Palestine sont des nations sœurs
Dans son History of Ireland in the 18th Century, le professeur Lecky explique que le but des Lois pénales était de « priver les catholiques de vie civile ; de les réduire à une condition d’ignorance extrême et brutale ; et de les dissocier de leur terre.”
Le 17 septembre 2013, l’ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Oren a affirmé ouvertement qu’en Syrie, l’État islamique était préférable à Assad.
Le gouvernement israélien a aussi un rôle fondamental en divisant le mouvement de résistance palestinien. Voici ce qu’écrit Tal Schneider dans le Times of Israel :
« Cela fait des années que les différents gouvernements dirigés par Benjamin Nétanyahou ont adopté une approche qui divisait le pouvoir entre la Bande de Gaza et la Cisjordanie, mettant à genoux le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas tout en faisant des actions qui ont renforcé le groupe terroriste Hamas. »
De la Libye à la Syrie et de l’Irak à l’Iran, la promotion secrète du terrorisme takfiri comme force de déstabilisation est un pilier de la stratégie sioniste pour l’hégémonie en Moyen Orient. Cependant, comme le Hamas aurait du bénéficier de la politique de division et de conquête d’Israël, il ne fonctionne pas comme un groupe terroriste qui cible aveuglement les civils.
Cela dit, les Israéliens sont parfaitement capables de mettre en place des attaques terroristes dans les pays occidentaux et faire accuser le Hamas. Nous avons déjà commencé à voir cette stratégie de diabolisation se mettre en place, avec des commentateurs sionistes nous alertant sur le terrorisme du Hamas en Europe. De telles attaques discréditeraient totalement la cause palestinienne et n’obtiendraient pas le soutien de l’Iran, du Hezbollah ou de la Syrie. Cependant, Israël bénéficierait beaucoup d’une série d’actes terroristes en Europe où le Hamas serait l’accusé. De telles tentatives sont déjà en cours en France pour mettre hors-la-loi l’opposition au sionisme.
L’Irlande et la menace terroriste
Les relations entre l’Irlande et Israël ont été tendues ces derniers temps. Le 22 octobre dernier, l’ambassadrice d’Israël en Irlande, Dana Erich, a accusé le président irlandais Michael D. Higgins de répéter de la « désinformation » concernant le viol de la loi internationale de la part d’Israël. Voici ce qu’a déclaré Higgins :
« Annoncer à l’avance que vous allez violer la loi internationale et l’annoncer constamment, et le faire sur une population innocente, je pense que cela réduit tout ce code qui existait depuis la Deuxième Guerre Mondiale avec la Convention de Genève sur la protection des civils (…) cela la réduit à néant. »
En Irlande, la population musulmane est en augmentation. Nombreux sont ceux qui pensent que Dublin est une place forte des Frères musulmans. Puisque plus de 60 % des soi-disant réfugiés qui viennent en Irlande sont sans papier, la possibilité d’un attentat terroriste s’accroît jour après jour. Un attentat terroriste majeur en Irlande ferait beaucoup pour la décrédibilisation de la compassion irlandaise envers les Palestiniens, surtout si l’attentat est lié au Hamas, au Hezbollah ou à l’Iran. Et en ce moment-même, ces trois mots deviennent synonymes de « terrorisme » dans les chambres d’écho des médias sionistes européens.
En 2011, Anders Breivik, un terroriste d’extrême droite, a assassiné 76 activistes de gauche pro-palestiniens à Oslo en Norvège. L’expert en chef de la sécurité du pays, le professeur Ola Tunander a expliqué qu’il pense que les attentats ont été organisés par le Mossad pour punir la Norvège pour ses politiques supposément pro-palestiniennes.
En France, l’homme politique et écrivain Ismael Boudjekada, affirme avoir infiltré un compte WhatsApp d’un groupe terroriste armé sioniste opérant en France. Des groupes terroristes sionistes comme le Betar sont très actifs en France.
Des vidéos ont circulé sur internet montrant des Juifs en France plaisantant sur des meurtres d’enfants palestiniens dans des écoles. Il y a jamais d’enquête ou de condamnation de la part des médias dominants ou de la myriade de commentateurs sionistes nous alertant sur la « menace terroriste. »
Il y a des chances qui nous assistions désormais à une recrudescence d’attentats terroristes partout en Europe. Les attentats permettront aux gouvernements de déclarer l’état d’urgence et d’emprisonner leurs propres populations.
De nombreuses ONG qui acheminent clandestinement des réfugiés en Irlande ont des liens avec IsraAid et d’autres organisations sionistes. Ce fait dérangeant n’est jamais mentionné par les sionistes d’extrême droite qui affirment défendre la « souveraineté » irlandaise, et dont l’hostilité est dirigée exclusivement contre les musulmans.
Certains de ces sionistes d’extrême droite affirment être catholiques ! L’idéologie chrétienne sioniste a en fait commencé en Irlande. John Nelson Darby (1800-1882), un protestant irlandais, croyait qu’un nouveau règne millénaire allait advenir où Dieu réinstallerait son « peuple élu » en Palestine. Alors que les chrétiens avaient initialement remplacé les Juifs en tant que « postérité d’Abraham » en Palestine avant la fin du monde. La théorie du dispensationalisme allait devenir l’idée dominante chez les évangéliques américains au XXe siècle après la publication de la Bible Scofield dans laquelle la théorie était proposée.
L’hérésie protestante qui avait asservi les catholiques irlandais allait désormais s’en prendre aux Palestiniens.
Les Juifs ont besoin du baptême
La position de l’Église catholique sur le sionisme a été bien exprimée par le pape Saint Pie X le 25 janvier 1904 lorsqu’il a expliqué à Theodor Herzl que :
« Nous ne pouvons pas soutenir ce mouvement [sioniste]. Nous ne pourrons pas empêcher les juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela. Même si elle n’a pas toujours été sainte, la terre de Jérusalem a été sanctifiée par la vie de Jésus-Christ. En tant que chef de l’Eglise, je ne peux vous dire autre chose. Les juifs n’ont pas reconnu notre Seigneur, c’est pourquoi nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif. »
L’approche chrétienne correcte, c’est que l’Église catholique est le « Nouvel Israël, » prédit tout au long de l’Ancien Testament. Cela signifie que le mot « Israël » désigne le royaume de Dieu sur terre et non un territoire au Moyen Orient, une spiritualité et non un territoire géographique.
Le peuple élu de Dieu sont ceux qui sont baptisés dans le Christ, et non ceux qui disent être le peuple élu mais qui sont la Synagogue de Satan. Bien que le Saint Siège et l’entité sioniste aient ouvert des relations diplomatiques en 1993, l’Église reconnaît seulement Israël comme état de facto sous la loi internationale temporelle ; elle ne lui reconnaît pas de droit religieux ou moral pour son existence.
En tant que pays encore symboliquement catholique, l’Irlande devrait prodiguer une attention spéciale envers les chrétiens et les musulmans palestiniens et leur offrir l’asile. Ces gens sont d’authentiques réfugiés, fuyant un régime brutal similaire au régime qui a gouverné l’Irlande pendant des siècles. Lorsque les enfants palestiniens étudieront l’histoire de l’Irlande à l’école, ils rejoindront la bataille des authentiques patriotes irlandais qui s’opposent au sionisme, à l’impérialisme et à la destruction des nations.
Gearóid Ó Colmáin, 10/11/2023
Source : Moira Forest
L’ Angleterre, pays tombé sous la coupe de financiers juifs, lorsque Cromwell, pour remercier les banquiers apatrides d’Amsterdam (pour leur participation au génocide des Catholiques Irlandais: « Tuez les femmes et violez les hommes »), leur a permis de créer la Banque d’Angleterre le 27 juillet 1694 [ceux-ci se sont aussitôt mis au travail en émettant plus de pounds (adossé à l’or) qu’il était permis d’en émettre…].