Covid, migration, sécurité, à chaque fois, la même guerre des générations se manifeste.
Côté Covid, enfin une bonne idée, le ministre anglais de l’Économie (un Indien) propose de présenter, en même temps que le bilan sanitaire, un bilan quotidien des dégâts économiques liés au Covid. Tout en continuant de faire des gros plans sur des vieillards en respiration artificielle, on pourrait ainsi montrer en gros plan des jeunes qui ont perdu leur commerce, leur emploi, leur niveau de revenu, montrer l’augmentation de la dette, du déficit de la balance des paiements etc.
Ce fossé qui se creuse entre les intérêts des générations, est en train de se transformer en conflit, conflit toujours gagné jusqu’à présent par la plus vieille génération : l’actualité vient de nous en offrir un exemple caricatural. En effet, aux niveaux sécuritaire et migratoire, grâce à l’action de nos gouvernants et forces de sécurité, la France a :
– sauvé la vie de Sophie Pétronin, née le 7 juillet 1945, 23 ans … en Mai-68,
– livré à un « père de famille » qui avait l’âge d’une chance pour la France Victorine Dartois, 18 ans
C’est peu de dire que l’ordre des priorités échappe totalement aux patriotes.
Dans une nation, tout le monde est solidaire, il ne s’agit pas de provoquer des guerres de classe, de génération, de sexe … Mais, tout le monde, à commencer par l’État, doit œuvrer au bien commun, et en premier lieu, à la sauvegarde de l’avenir du pays.
Préserver la génération de Mai-68 dans toute la mesure du possible, oui, par contre, il est grand temps de remiser son idéologie au placard !