60 000 soldats sont encerclés dans la poche de Tcherkassy depuis le 24 janvier 1944.
Le 16 février 1944 à 23 heures, les unités se mettent en marche silencieusement en direction de Lyssianka, à environ 15km. Le contact avec la première ligne soviétique a lieu une demi-heure plus tard. La SS Sturmbrigade Wallonie de Léon Degrelle tiens l’arrière garde.
Depuis la tête de pont allemande venue au secours des encerclés, une unité légère, le Kampfgruppe Bäke, s’infiltre à la rencontre d’unités en fuite pour leur ouvrir le passage.
À 6 h 30, les premiers éléments atteignent Lysyanka, et au soir la quasi-totalité des unités a fait de même, dans la panique la plus totale sous les attaques bolcheviques.
Le général Koniev a promis à Staline qu’aucun Allemand n’en échapperait. Au 18 février c’est plus de 40 000 soldats qui sont passés ! Le « Stalingrad sur le Diepr » n’a pas eu Lieu.
Léon Degrelle et les quelques généraux rescapés sont célébrés comme des héros.
En tant que Belge, je devrais être fière de Léon Degrelle mais la réalité ne me le permet pas. Certes on a tous nos défauts mais ce type a vraiment causé trop de dégâts et de vies avec sa folie des grandeurs et sa mythomanie. Peu de gens connaisse, en France, sa véritable personnalité et je dirais tant tmieux. Heinrich Himmler le considérait comme une calamité et n’en voulait pas mais grâce à ses relations au sein de la SS (il était pote avec Sepp Dietrich) on lui a tjs donner une nouvelle assignation qui lui permettait de jouer au Seigneur de la guerre tout en étant incapable de lire un champ de bataille causant ainsi bcp de pertes pour rien, comme le disait ses propres lieutenants et autres haut gradés. Je reconnais que ce type avait un courage hors norme mais il était surtout un selbstdarsteller.
Selbstdarsteller: quelqu’un qui aime bien se mettre en scène.
Nul n’est parfait madame et vos critiques envers Léon Degrelle m’ont étonnées, vous auriez pu les garder pour vous. Folie des grandeurs? peut être, dégats? lesquels? Des références svp.
Je ne sais d’où sont vos sources mais j’ai lu pas mal de choses sur sa vie et certains de ses livres.
Ce fut un grand homme au destin exceptionnel et ça me choque d’entendre de telles critiques, propres à une presse qu’on connait et qui n’ont rien à faire dans « Jeune Nation ».
Glen a parfaitement raison, Degrelle était un mythomane et un rodomont insupportable, héraut de maints fanfarons actuels se réclamant de la droite radicale et se mettant en scène scandaleusement, sans aucune vergogne dans leurs vidéos YT. Quand on est prétendument un grand homme comme Degrelle, on sait parler opportunément et on évite tous ces innombrables bavardages à sa propre gloire complètement hors de saison. Il suffit de le comparer avec les hommes politiques allemands d’alors, beaucoup plus dignes et discrets. Il faut l’entendre parler déjà, on éprouve une certaine gêne devant tant de jactance et de fatuité.
On a en effet retenu de Degrelle uniquement ce fait d’armes de Tcherkassy et le défilé subséquent à Bruxelles, et puis cette vie aventureuse digne d’une épopée. Mais il faudrait un peu considérer les témoignages allemands de l’époque inconnus des francophones, ils sont édifiants. Même dans le nationalisme flamand actuel, on évite de le citer. Degrelle avait pourtant une vision et il était favorable aux néerlandophones de Belgique, il voulait recréer le cercle de Bourgogne de Charles Quint dans une Europe allemande et redonner toute leur dignité aux néerlandophones de Belgique.
Merci de maintenir la flamme des Waffen-SS français en lutte contre le bolchevisme et les forces du mal. Tant qu’on parle d’eux, ils ne sont pas morts. Ils étaient si peu nombreux et les politiques français et la presse « frémissent » toujours à leur évocation.
C’est du Belge, pas du Français.
Léon Degrelle a fait couler beaucoup d’encre mais a également beaucoup écrit. Dans une langue impeccable, inventive et poétique, il conte « sa » campagne de Russie, bien méconnue par les contemporains. Sans doute avait-il des raisons de témoigner, afin de dire que le courage ne se trouvait pas que d’un seul côté.
L’unité en question est ici la SS Freiwilllige Sturmgeschütz Brigade ’’ Wallonien’’ commandée par Léon Degrelle. La Französische S.S. Freiwilligen Sturmbrigade est à ce moment là toujours en cours de constitution.
Honneur au général degrelle sh