Georges, comte de Villebois-Mareuil est né le 22 mars 1847 à Nantes.
En 1865, il est admis à l’école militaire de Saint-Cyr. Sorti sous-lieutenant en 1867, il est envoyé en Cochinchine en 1871, où il se distingue et est blessé lors des combats dans les faubourgs de Blois.
Il effectue par la suite l’essentiel de sa carrière dans les colonies d’Afrique entre 1881 et 1893. Il participe ainsi à la campagne de Tunisie avant d’être nommé chef d’état-major de la division d’Alger et d’être promu au grade de colonel, ce qui fait de lui, à 45 ans, le plus jeune colonel de l’armée française.
En 1896, désormais rendu à la vie civile, Villebois-Mareuil fonde l’Union des Sociétés régimentaires. Entre 1896 et 1899, il publie des essais militaires et se lance en politique.
Séduit par les idées de Charles Maurras, il est alors l’un des fondateurs de l’Action française.
Échaudé par l’affaire de Fachoda et dans l’espoir de laver l’affront fait à la France par l’Empire britannique, il s’enrôle aux côtés des Boers en 1899 lors du déclenchement de la seconde Guerre des Boers. Il rejoint le Transvaal où il est nommé chef d’état-major du général Piet Joubert. Il participe alors à la bataille de Colenso. Le président Paul Kruger nomme Villebois-Mareuil au commandement de plusieurs unités de la Légion des étrangers.
Mais, pris au piège par l’armée britannique en surnombre, il est tué le 5 avril 1900 à Boshof dans l’État libre d’Orange. Les Britanniques lui rendent les honneurs militaires avant de l’enterrer sur les lieux de la bataille.
Ses restes sont exhumés en 1971 pour être enterrés au cimetière militaire de Magersfontein, où ils se trouvent toujours.
Notre devoir de mémoire nous oblige à nous souvenir que lors de cette seconde guerre des Boers, les Anglais avaient mis en place des camps de concentrations.
En effet, les Boers très inférieurs en nombre, mais extrêmement mobiles infligeaient de lourdes pertes aux tuniques rouges.
Pour forcer les Boers à se rendre, les Anglais ont enfermé leurs femmes, leurs enfants et les vieillards dans des camps où ils les ont laissé mourir, faute de soins, de sévices divers et du manque d’alimentation.
Ce chantage répugnant est passé sous silence et les Anglais n’ont vraiment pas de leçons au reste du monde !
Entièrement d’accord avec vous. Partout où ont sévi les anglo-saxons il y a eu des camps et des répressions sanglantes ; il faudrait aussi parler de la décolonisation des Anglais qui n’a pas été très humaine ( comme leurs colonisations ou les indigènes étaient considérés comme sous-hommes à l’inverse de ce qu’a fait la France;)
Ecoeurant, pas étonnant de la part des anglais. Leurs acolytes yankees ont fait pareil avec les prisonniers allemands dans les camps de la mort d’Eisenhower, alors que la guerre était finie!