À partir du 6 juin 2013, Edward Snowden a rendu publiques des informations classées top secrètes de la National Security Agency (NSA) et ses valets britanniques. Entre autres, la captation des données de connexion des appels téléphoniques ainsi que les systèmes d’écoute sur Internet et divers programmes de surveillance.
Après avoir été inculpé par le gouvernement américain sous les chefs d’accusation d’espionnage, de vol et d’utilisation de biens gouvernementaux, il s’est mis à chercher un asile politique. Il s’est initialement exilé à Hong Kong, puis en Russie.
Moscou lui a accordé l’asile temporaire à la condition qu’il arrête ses activités contre les États-Unis. En août 2014, l’ex-agent de la CIA a reçu un titre de séjour de trois ans, lequel a été ensuite prolongé pour une durée indéterminée. Enfin, le Président Poutine a signé en septembre 2022 un décret lui accordant la nationalité russe.
La Russie est le seul pays qui s’est porté garant de sa sécurité, a indiqué l’ex-agent de la CIA Edward Snowden dans sa quête d’un asile politique en 2013. Ce alors que les autres États ne pouvaient pas le protéger ou craignaient la colère des États-Unis.
Lanceur d’alerte et ancien employé de la CIA, Edward Snowden a déclaré qu’il n’avait initialement pas eu l’intention de rester en Russie. Cependant, les autres pays n’ont pas pu assurer sa sécurité à un niveau satisfaisant.
« En principe, je ne devais pas rester en Russie, c’était une escale sur mon trajet vers l’Amérique latine. Notamment parce que l’Amérique du Sud a fait preuve par le passé d’ouverture envers les lanceurs d’alerte ».
Selon ses dires, il s’est adressé à de nombreux pays dans sa quête d’un refuge, lorsqu’il séjournait dans la zone de transit à l’aéroport de Moscou-Cheremetievo pendant 40 jours. Néanmoins, certains États redoutaient la réaction de Washington, alors que d’autres n’étaient pas sûrs de pouvoir garantir sa sécurité.
« Il n’y a pas eu d’autres options, et j’ai demandé l’asile en Russie. Je l’ai reçu », conclut Snowden, qui a par ailleurs obtenu son passeport russe en 2022.
Voir aussi :
La soumission des services de renseignements européens à « l’ami américain »