Nous donnons ci-dessous la traduction d’un article de Mark Weber retraçant un épisode de la lutte à mort entre le national-socialisme et le sémitisme. L’âme des peuples Européens s’est toujours dressée vent debout contre les notions de « soumission », « d’universalisme » et « d’individualisme » (les deux vont toujours ensemble), cela s’est vu par le développement de l’esprit critique en science, en philosophie, en théologie même, cela s’est vu aussi dans l’art, à commencer par l’architecture des églises et des cathédrales, les retables, l’orfèvrerie d’église, l’art campanaire, la musique etc.
Sebastien Haffner était l’une des plus grandes figures d’intellectuel dans l’Allemagne de l’après-guerre. Cet auteur à succès a publié une demi-douzaine d’ouvrages dans les domaines historico-politiques dont plusieurs ont été traduit en anglais. Son plus récent ouvrage est une analyse extrêmement critique de la vie et de la place d’Hitler dans l’Histoire. L’édition américaine, The Meaning of Hitler, a reçu des critiques très favorables dans la presse. Durant des années, Haffner a régulièrement alimenté les colonnes politiques d’un des plus grands hebdomadaires d’Allemagne de l’Ouest, le Stern.
Sa grande force de conviction réside dans sa manière de présenter ses idées progressistes, démocratiques et égalitaristes, dans un style neutre et objectif. Sa rédaction mesurée, posée, ménage la sensibilité des lecteurs qui auraient pu autrement être sceptiques.
Mais le visage d’Haffner apparaît sous son vrai jour dans un article incendiaire publié durant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’il vivait émigré en Angleterre. Dans le numéro d’août 1942 du World Review, un mensuel londonien des plus tenus, Haffner appelait au meurtre de masse d’au moins un demi-million de jeunes Allemands par les Alliés dès que ceux-ci auraient remporté la victoire. Selon l’article, The Reintegration of Germany into Europe, la révolution Nationale-socialiste de 1933 avait provoqué une sécession de l’Allemagne avec la civilisation chrétienne de l’Europe. La victoire Alliée devait permettre de restaurer l’ordre d’avant-guerre.
Fort heureusement, disait Haffner, le noyau dur de la révolution nazie se concentrait essentiellement dans la SS et pouvait donc être facilement isolé et éliminé. La SS était devenue la «bonne à tout faire» du nazisme, elle en était l’incarnation même. Par sa liquidation, le nazisme ne serait peut-être pas encore mort en tant qu’idéologie, mais il serait mort en tant que force politique active pour les dix prochaines années, celles qui allaient être décisives. La voie serait ainsi dégagée pour une reconstruction de l’Europe qui comprendrait l’Allemagne. Mais d’abord, il s’agissait d’éliminer.
Haffner n’avait pas peur d’exposer en détail la manière dont il faudrait s’y prendre.
« Ce sera bien sûr une tâche pénible et radicale, selon toute vraisemblance, cela reviendra à exécuter jusqu’à 500 000 jeunes, soit à l’issue d’une cour martiale expéditive (une telle justice de masse ne peut être que sommaire), ou même sans s’embarrasser d’une telle cérémonie. Même si finalement on devait renoncer à les exécuter pour de bon et qu’on préfère incorporer les SS dans des divisions d’esclaves à la disposition du monde entier, ce ne serait pas autre chose qu’une condamnation à devenir des morts-vivants ».
Haffner, emporté par son lyrisme sanguinaire, affirmait que le massacre serait « un acte retentissant de justice internationale», qu’il serait «d’une criminelle sensiblerie, de laisser des terroristes en vie à l’air libre alors qu’une victoire chèrement acquise nous aura permis de les avoir à notre merci».
Il faudra également prévoir un vaste programme de « rééducation » pour mettre au pas définitivement l’Allemagne vaincue. Et comme le national-socialisme a manifestement rencontré l’adhésion de l’immense majorité des Allemands, cette tâche importante ne pourra être confiée qu’à un petit groupe émanant du clergé protestant ou catholique resté antinazi. « Grâce à Dieu, le christianisme est restée une force supranationale très vivace en Europe, le fondement d’une unité non seulement spirituelle, mais aussi structurelle ». Un réseau d’écoles chrétiennes seraient chargé « de la rééducation de la jeunesse allemande, de l’éradication de l’idéologie nazie, et de refaire de l’Allemagne un pays de la chrétienté au sein de l’Europe ».
L’article d’Haffner n’était pas le premier appel au génocide au nom du christianisme de l’histoire.
Son appel au meurtre a été en partie suivi d’effets. Plusieurs dizaines de milliers de jeunes SS, pas seulement d’Allemagne mais de toute l’Europe, ont été, de fait, massacrés par les Alliés à l’Ouest comme à l’Est.
J’ai eu connaissance de l’article d’Haffner un peu par hasard, en parcourant sur les microfilms de la bibliothèque du Congrès les numéros de l’ancien organe phare de la presse nationale socialiste, le Völkischer Beobachter. La une du 11 décembre 1942 était entièrement occupée par l’analyse du projet de « pacification » de l’Europe par les Alliés. J’avais peine à croire que l’un des auteurs les plus en vue d’Allemagne Fédérale soit à l’origine de ce plan, mais il ne m’a pas fallu longtemps pour retrouver l’article original en volume relié dans l’obscurité poussiéreuse d’une étagère de la plus grande bibliothèque du monde.
Un an avant Haffner, l’avocat Juif Theodore Kaufman avait proposé une solution finale du même ordre pour résoudre le problème allemand. Dans son livre, Germany Must Perish, il appelait à la stérilisation des Allemands et au morcellement du pays. Mais contrairement à Kaufman qui est tombé dans l’oubli, Haffner est devenu une célébrité. Il a joué un rôle prépondérant dans la rééducation de l’Allemagne et sa domestication en un pays chrétiennement « civilisé ».
En 1946, les Alliés ont exécuté à Nuremberg Julius Streicher, ancien chef de district nazi mais surtout à la tête de nombreux titres de presse pour « crime contre l’humanité ». Il a été reconnu « coupable » d’avoir répandu des écrits antisémites, notamment dans son mensuel Der Stürmer. C’est-à-dire qu’il a été pendu pour des actes qui, au moment où ils ont été commis, n’étaient interdits ni en droit allemand ni en droit américain. En outre, à aucun moment Streicher n’en appelait au meurtre des Juifs ou de qui que ce soit du fait de sa race, de sa religion ou de l’appartenance à une organisation.
À la différence de Sebastian Haffner qui, lui, se prononçait ouvertement en faveur du massacre d’un demi-million de jeunes simplement pour leur appartenance à une organisation – une mesure dont il concédait qu’elle serait « pénible et radicale ». Si on devait juger Haffner à l’aune de ce qui a été fait par les Alliés à Nuremberg, il pourrait être condamné pour « crime contre l’humanité ».
Mais il n’a jamais été inquiété pour son appel génocidaire. Au contraire, il a reçu tous les honneurs de l’Allemagne démocratique d’après-guerre. Combien de ses millions de lecteurs changeraient d’avis à son sujet s’ils avaient vent de son article pendant la guerre ?
Mark Weber
Traduction : Francis Goumain
Source : Sebastian Haffner’s 1942 Call for Mass Murder (ihr.org) From: The Journal of Historical Review, Fall 1983 (Vol. 4, No. 3), pages 380-382
Il est juif, ça ne me surprends pas
Plus je connais cette race de vipères, plus je la déteste.
en soi,ces ss sont des descendants des sauvages des steppes asiatiques,pas étonnant