Alors que l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 1er juin 2021, que trois nouveaux départements ont été confinés (le Rhône, la Nièvre et l’Aube) depuis le 26 mars, soit 19 au total, que 24 autres départements sont placés en vigilance renforcée et pourraient à tout moment être eux aussi reconfinés, l’on semble s’orienter vers un report des élections régionales et départementales qui, initialement prévues en mars, avaient d’abord été repoussées aux 13 et 20 juin et pourraient être à nouveau renvoyées à l’automne. En attendant un éventuel troisième report, peut-être après la présidentielle et les législatives du printemps 2022 ! Si, comme on le voit, l’hystérie pseudo-sanitaire ne faiblit donc pas, précipitant la faillite du pays, la police de la pensée, elle aussi, ne cesse de se renforcer.
Ainsi le 24 mars, devant la cour d’appel de Paris, le ministère public a requis contre Alain Soral pas moins de quatre ans de prison ferme (les décisions seront rendues le 19 mai) dans trois dossiers. Des réquisitions d’une sévérité inouïe et sans précédent en matière de droit de la presse. Un an ferme a d’abord été requis pour la publication d’un post sur VK deux jours après l’incendie de Notre-Dame le 15 avril 2019, dans lequel le président d’Egalité et Réconciliation écrivait : « Rappelons que la haine du Christ et de ses lieux de culte provient d’abord de la Synagogue et de ses succursales maçonniques […] Ne laissons pas les sionistes et les francs-macs récupérer l’incendie (volontaire) de Notre-Dame. […] Cet incendie est bien évidemment un incendie criminel, voulu, pour plusieurs raisons, par les plus hautes instances qui dominent et écrasent notre pays […] Les sionistes font tout pour désigner les musulmans et faire oublier que brûler les églises est une injonction du Talmud et que la haine du Christ est au cœur du judaïsme (et de sa succusale, la Franc-maçonnerie) ».
Des phrases qui résonnent singulièrement au moment où la Sainte Eglise s’apprête à commémorer la Passion et la mort du Christ sur la Croix, événements tragiques dans lesquels la Synagogue a joué un rôle central, tramant la perte du Sauveur, sans se rendre compte qu’elle permettait ainsi, bien malgré elle, au Verbe incarné d’achever son œuvre de Rédemption, de rouvrir le Ciel jusque-là fermé et ainsi de redonner espérance, force et joie aux hommes de bonne volonté.
Une deuxième année de prison ferme a été requise contre Alain Soral, qui vient de publier un nouvel essai Comprendre l’Epoque (chez Kontre Kulture), pour une interview du 9 août 2018 au magazine canadien Le Harfang, dans laquelle il déclarait : « Donc, d’un côté, on subit la censure exigée par le pouvoir juif, et de l’autre, la concurrence de faux sites Internet “libres”, qui sont en fait, quand on remonte aux tireurs de ficelles, liés au même monde de l’argent, du sionisme et du mondialisme. […] La grande lâcheté des “remplacistes”, comme l’homosexuel Renaud Camus, inventeur du concept et protégé par l’académicien talmudo-polonais Finkielkraut, consiste à nous montrer le danger de ces prédateurs migrants, mais sans jamais désigner ceux qui les instrumentalisent et qui les protègent : le milliardaire Soros en haut ou le fils Glucksmann sur le terrain, mondialistes issus, pour la plupart, de la même communauté cosmopolite et dominatrice dont se plaignait déjà le général De Gaulle en 1967. […]
Je crois que Marine Le Pen a compris que le pouvoir le plus puissant en France était le pouvoir juif incarné par le CRIF. Un pouvoir profondément antinational et antisocial, mais auquel elle s’est résolue à se soumettre pour continuer à exister sans trop de heurts dans ce qu’on doit appeler le petit jeu de la politique politicienne, le spectacle. N’ayant ni le courage, ni les moyens de mener une politique d’affrontement avec ce vrai pouvoir destructeur, elle a fini par accepter de jouer le rôle que ce pouvoir profond a toujours assigné à l’extrême droite : celui de la lecture strictement raciale des conflits sociaux, soit dans la période actuelle, la lutte contre l’Islam. […]
Ainsi, en contribuant à rendre les musulmans responsables d’une crise dont ils ne sont que les instruments, puisque cette présence musulmane est la conséquence d’une immigration de peuplement voulue par ce même pouvoir profond qui les montre aujourd’hui du doigt afin de diviser pour régner, Marine fait faire le sale boulot au FN. En appelant à la ratonnade, sans autre résultat pratique que la valorisation du sionisme par cette équation forcée : musulmans = Palestiniens, donc France = Israël, Marine fait porter au parti nationaliste le risque et la responsabilité d’une guerre civile voulue par d’autres : les sionistes et les maçons laïcards. Un destin qui n’est pas sans rappeler le rôle joué par les Gemayel au Liban, puis par Milosevic en Yougoslavie pour le même résultat pratique : 30 ans de guerre civile destructrice pour les Libanais, la petite Serbie pour les Serbes et, au final, le Tribunal Pénal international de La Haye. »
Quinze mois supplémentaires de prison ont également été requis ce même 24 mars contre l’essayiste pour avoir déclaré dans une vidéo YouTube le 16 avril 2019 : « Face à moi, j’ai des gens dont les mamelles sont historiquement peuple élu et terre promise, avec derrière ce que ça donne, vengeance inextinguible, dette éternelle et Plomb durci, il suffit de regarder du côté d’Israël pour voir ce que ça donne en terme de travaux pratiques », « Au-dessus c’est directement jugé à Jérusalem, enfin parce que la prochaine fois ce sera à Jérusalem, on se rapproche du procès Eichmann », « C’est pour ça qu’effectivement je suis condamné aujourd’hui par la justice de la République française au nom du peuple français pour avoir blasphémé une communauté dont la stratégie est de cacher finalement la Torah derrière la Shoah, c’est-à-dire une persécution historique qu’ils interdisent d’étudier selon les critères de l’histoire pour cacher en fait un projet de domination théologico-raciale parfaitement inégalitaire. »
Outre ces quelques trois ans de prison ferme, le Parquet a requis la révocation de trois sursis pour un total de treize mois (quatre mois, trois mois et six mois). A notre connaissance, c’est la première fois qu’en matière de droit de la presse le ministère public demande la révocation de peines de prison assorties du sursis. Si les magistrats suivent les avis du Parquet, Alain Soral pourrait être condamné à quatre ans de prison ferme pour de simples délits d’opinion, ce qui est stupéfiant. Car, quel que soit le jugement que l’on porte sur les déclarations de Soral que nous avons citées, qu’on les partage ou qu’on les désapprouve, il est invraisemblable qu’en France, le pays qui se vante de défendre la liberté et les droits de l’homme, on puisse requérir des années de prison ferme contre un essayiste, un penseur, un écrivain qui dit et écrit ce qu’il pense et ce qu’il croit bon de déclarer pour éclairer ses concitoyens.
Il est également inhabituel que le Parquet demande des peines considérablement plus sévères que ce qu’en avaient décidé les magistrats en première instance qui, dans les trois dossiers que nous avons évoqués, n’avaient pas condamné Soral à de la prison ferme, mais à de simples jours-amende (90 jours à 60 euros, soit 5 400 euros, dans l’affaire de l’incendie de Notre-Dame, 80 jours à 50 euros, soit 4 000 euros, dans le dossier de l’interview au Harfang, 90 jours à 60 euros, soit 5 400 euros, pour la vidéo réalisée suite au mandat d’arrêt demandé contre lui) et à plus de 21 000 euros de dommages et intérêts et de remboursement de frais d’avocats au profit de la LICRA, de l’UEJF, du MRAP, de SOS-Racisme et de J’Accuse.
Habituellement le ministère public demande la confirmation des peines prononcées en première instance, parfois leur allègement ou leur légère aggravation, mais jamais nous n’avions vu jusque-là le Parquet, en matière de droit de la presse, demander la transformation de 260 jours-amende en quatre ans de prison ferme !
C’est dire qu’il est des sujets qui sont particulièrement tabous. Et cela constitue une réponse aux quelques lecteurs qui nous faisaient le 3 mars le reproche amical de ne pas seulement parler d’immigration et d’Islam. Le lobby judéo-sioniste et sa religion de la Shoah jouent un rôle central dans la situation que nous vivons aujourd’hui, empêchant toute politique de renaissance nationale : entend-on inverser le courant de l’immigration, on nous reproche de vouloir déporter les immigrés comme les juifs hier, souhaite-t-on défendre la morale naturelle et la famille traditionnelle, on nous accuse de vouloir imiter Pétain dont on nous dit qu’il fut complice d’un génocide, aspire-t-on à rétablir l’ordre, la sécurité et la peine capitale et l’on nous soupçonne aussitôt d’idéologie fasciste dont on sait où elle a mené… Et dans cet odieux chantage l’entité sioniste est championne avec son mémorial de la Shoah qui lui donne une impunité et une immunité totales. A l’égard des Palestiniens humiliés, bafoués et opprimés, dont les terres sont volées, les récoltes détruites, l’eau détournée, tout espoir anéanti, toute dignité refusée. A l’égard des Etats voisins réduits en charpie, la catastrophe s’étendant de la Libye à l’Irak, l’entité sioniste voulant exercer une domination implacable et meurtrière sur tout le Proche-Orient et ne souffrant donc pas de voisins, proches ou lointains, pouvant lui faire de l’ombre. A l’égard de l’Europe et de l’Occident jugés responsables du plus grand crime de l’histoire (alors que pour un chrétien conséquent le plus grand crime de l’histoire est le déicide dont les péchés des hommes sont responsables et dans la réalisation duquel les chefs du peuple juif ont joué un rôle moteur) et condamnés à se laisser submerger et remplacer, à sans cesse s’abaisser et réparer.
C’est ainsi que l’Allemagne de Merkel, envahie et soumise, faible sur le plan démographique et mental (cela va généralement de pair), finance en ce moment la campagne de vaccination des « survivants de la Shoah dans le monde » (190 000 officiellement) et qu’elle a déjà payé à cette fin 13,5 millions de dollars. Qui peut donc dire que la question du sionisme, du révisionnisme et du judaïsme est sans importance, sans intérêt et sans conséquence pour la paix et la stabilité du monde, pour la sauvegarde et la prospérité de notre pays, de notre continent, de notre civilisation ?
Pâques est la victoire triomphale et définitive de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Si nous voulons nous aussi réaliser notre Pâques, il nous faut nous revêtir des armes de la justice et de la vérité. Et donc combattre résolument le Prince de ce monde qui est menteur et homicide depuis le commencement. Et toutes les forces de ténèbres qui concourent à notre abaissement et à notre ruine, à la falsification de notre histoire, au rejet de notre être historique, à l’immoralité générale, à l’apostasie universelle. Convaincus de toute notre âme, de toutes nos forces que la victoire finale nous est promise, lors de la Parousie, puisque le Christ ressuscité ne peut plus mourir.
Joyeuses et saintes fêtes de Pâques à tous !
Jérôme BOURBON, RIVAROL
Joyeuses et saintes fêtes de Pacques à vous, monsieur Bourbon.
La crainte de cette éventuelle condamnation de Soral a déjà produit ses effets:
Cela fait presque un an que le site é&r ne publie plus rien d’intéressant, en particulier sur la Seconde Guerre mondiale, ils font semblant de conserver une posture contestataire sur des histoires de masque et de vaccin, mais ce n’est pas là dessus qu’on les attend.