De la CECA au Traité de Lisbonne, en passant par la CEE et le Traité de Maastricht, les ténors du libéralisme sauvage et les charlatans de la gôche faisandée nous ont imposé une Europe brinquebalante contre la volonté des peuples. Depuis des décennies, les directives s’entassent sur des règlements qui eux-mêmes s’ajoutent à des recommandations au point de compter des dizaines de milliers de pages censées améliorer le quotidien des citoyens de 28 pays. Tout est prescrit, détaillé, étudié et ordonné pour l’usage journalier des individus, de Gibraltar à Helsinki et de Brest à Constanta, dans les domaines les plus variés afin d’aboutir à un homo consuméris standard qui servirait d’exemple ou de modèle au futur hédonismus mondialis, docile, crédule et manipulable à souhait.
Car, depuis 70 ans, cette clique de bonimenteurs n’a cessé de pervertir trois générations en faisant miroiter un État Providence qui prendrait les citoyens à sa charge de leur naissance à leur décès, sans devoirs, sans obligations, sans sacrifices, sans contreparties. Parce que la tolérance, le respect de l’Autre, le « vivre ensemble », la société pluriethnique et multiculturelle ou « citoyenne » et le mariage pour tous régleraient harmonieusement l’existence de chacun.
Il suffit de voyager dans l’espace européen pour constater que ce ne sont que des chimères et que le bonheur roumain n’est pas forcément le même que celui des Danois et que le bien-être des Grecs est loin de celui des Luxembourgeois. Et les écarts ne cessent de se creuser.
Leurs « valeurs » ne valent rien !
Ces saltimbanques euromondialistes et leurs valets aux postes gouvernementaux se gargarisent en permanence du terme « valeurs » sans jamais en donner de définition.
Par contre ils ont vidé les églises pour remplir les mosquées, afin de s’attirer électoralement la reconnaissance de millions d’électeurs inassimilables qui, eux, nous imposent leurs coutumes, leurs traditions et leurs « valeurs ».
Ces gourous de la nouvelle religion droits-de-l’hommiste ont imposé une charte européenne et ordonnent à la police de la pensée de persécuter ceux qui ne se plieraient pas au « politiquement correct » ou qui oseraient contester le bien-fondé de leurs visions égalitaristes. Ils réfutent les notions de quotient intellectuel (QI), de l’inné et de l’acquis.
Ces griots du Nouvel ordre mondial condamnent l’ordre et la hiérarchie, le droit et le mérite, la discipline et le devoir, l’efficacité et la compétence, l’honneur et l’abnégation, toutes valeurs qui ont fait la grandeur de l’Europe au travers des siècles et par-delà les mers.
Cette mafia socialo-démocrato-écolo-capitaliste se serre les coudes en toute circonstance et en tous lieux comme le prouvent les élections de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne et de Martin Schultz à celle du Parlement Européen : tous unis ont voté pour l’un et pour l’autre. Quel aveu de connivence !
Et comment pourrait-il en être autrement ?
De la droite cosmopolite à la gauche caviar, leurs échecs sont patents dans les domaines comme le chômage, la drogue, la corruption, l’immigration, les impôts, l’insécurité ou la dette publique, entre autres exemples.
Malgré les mensonges et la manipulation des chiffres, leur bilan depuis 30 ans est accablant : TOUT AUGMENTE !
Seuls les handicapés des neurones et les ravis du village peuvent encore croire à leurs incantations récurrentes.
« La crise est derrière nous », « le chômage diminue », « les banques sont saines », « la reprise est là », « tout va mieux ».
Si ces idéologues judéomarxistes avaient gouverné nos pays avec efficacité et bon sens, afin d’améliorer le bien commun dans l’intérêt général, certains partis comme l’UKIP en Grande-Bretagne ou le FN en France n’arriveraient pas en tête lors des élections.
Mais à l’automne 2014, le PIB va s’accroître…
Et les soucis vont diminuer ? Effectivement, selon une exigence de la Commission européenne et d’Eurostat (l’institut statistique européen) les 28 pays de l’Union européenne seront tenus de comptabiliser l’économie « souterraine » dans le calcul du PIB dès le mois de septembre. Le travail au « noir », la drogue et la prostitution (et autres délits) vont donc améliorer les résultats calamiteux des économies nationales. On découvrirait par exemple que les départements français les plus riches ne seraient plus Paris et les Hauts-de-Seine, mais sans doute la Seine-Saint-Denis et les Bouches-du-Rhône…
Cette exigence de Bruxelles permettrait de continuer le « processus d’harmonisation ». Et si à cette « économie parallèle » on rajoute la comptabilisation de la recherche et développement (R&D) comme un investissement et non plus comme une « consommation intermédiaire », l’effet sera encore plus positif sur le niveau du PIB.
Les estimations publiées en mai 2014 par l’Institut Molinari chiffrent à 220 milliards d’euros le marché souterrain pour la France en 2013, soit 11 % du PIB !
Pour Christopher Dembik, analyste chez Saxo Bank, la répercussion de cette décision européenne dans les calculs générerait une hausse de 5 à 10 % sur le PIB français. En Italie le rebond serait de 2,4 %, grâce aux seules mafias, en Angleterre de 5 % et pour d’autres pays, de 15 à 20 %. Cet analyste explique :
« En vérité, cette décision de la Commission européenne est avant tout politique. Une hausse du PIB permettrait mécaniquement aux États de repasser sous la barre des 3 % de déficit public requis par l’UE ».
Et en conséquence les pourriticards pourront confirmer, grâce à cet artifice, que « tout va bien », que « la croissance est revenue », que «la dette publique a diminué » etc.
Quant à la confiance des investisseurs et des ménages en Europe, on verra plus tard !