Le 18 juin 2020 à Toulon , l’ADIMAD-MRAF a appelé les patriotes et les nationalistes à rendre hommage à un digne fils de France , le lieutenant Youssef ben Brahim du commando GEORGES, merci aux nombreux participants !
Face au matraquage médiatique développé autour du félon réfugié en Angleterre, les patriotes de Toulon ont donc commémoré leur 18 juin qui n’a rien à voir avec le 18 juin 1940, en rendant hommage à un vrai grand soldat français, le lieutenant Youssef Ben Brahim.
Ancien du FLN, Ben Brahim fut l’un des plus redoutables combattants algériens au service de la France. Un de ces Algériens qui crurent passionnément en une Algérie nouvelle, offrant les mêmes droits à tous. Né à Saïda en 1927, ce fils de marchand s’engage dans la rébellion dès 1954. Il convoie des armes, des munitions et des fonds au profit des premiers maquis de fellaghas. Il découvre aussi la vénalité des chefs du FLN, la brutalité de leur politique terroriste. Ses idéaux sont trahis. II ne cache pas sa déception. On le dénonce. L’armée l’arrête.
Son destin bascule avec le lieutenant Georges Grillot. Bigeard lui a demandé de former à la contre insurrection des combattants musulmans, soudés par les mêmes convictions. Ben Brahim y croit. La devise du « commando Georges » lui plaît : « Chasser la misère ». Engagé en janvier 1959, il est nommé sergent, sous les ordres de Grillot et de Bénésis de Rotrou, auteur d’un livre remarquable sur cette unité antiguérilla qui comptera plus de 200 combattants, tous volontaires.
Ce commando Georges sera « un outil terrible qui donnera le frisson à l’ennemi et se fera un nom dans toute l’Algérie »( Bigeard). Intelligent et charismatique, « en pointe toujours », Ben Brahim contribue à détruire le FLN dans le secteur de Saï da grâce à son expérience du terrain, sa connaissance des rebelles et de la population. Entre janvier 1959 et janvier 1961, il combat, rallie des rebelles, glane les récompenses. Nommé aspirant puis sous-lieutenant, il devient l’adjoint de Grillot.
En mars 1962 avec les accords d’Évian, Ben Brahim embarque pour la métropole. Avec quelques harkis qui ont échappé au massacre, il rejoint Sireuil (Dordogne) pour mettre en valeur un domaine agricole acheté par André Wormser, ami du commando Georges. Le FLN tentera à trois reprises de l’assassiner. Ben Brahim survivra, en éliminant neuf de ses agresseurs…
(Association amicale pour la Défense des Intérêts moraux et Matériels des Anciens Détenus politiques et exilés de l’Algérie française et Mémoire de la Résistance Algérie française)
Admirable allocution, restons-en là.
Pensée émue pour les hommes véritables.
Merci à l’ADIMAD pour avoir honoré ce soldat qui a payé de sa vie pour être resté fidèle à son engagement ; en rappelant, par contraste, la forfaiture, l’ignominie d’un homme dont certains d’entre nous refusent de prononcer le nom même.
Et merci de même à Jeune Nation pour nous avoir permis d’écouter et participer en images à cette commémoration.