« Le nationalisme est une amitié. » (Maurice Barrès 1862 † 1923)
Si « le nationalisme est une amitié », comme le rappelait notre maître à penser Maurice Barrès, cette puissante amitié unificatrice et familiale fait de nous des frères d’âme, des compagnons d’âme. Certes peu nombreux, mais unis par cette camaraderie, nous demeurons inébranlables, envers et contre tout.
Ainsi, ce séminaire était l’opportunité parfaite de faire vivre cette amitié. La faire vivre ardemment grâce, par exemple, à nos nombreux échanges, toujours didactiques, ou encore aux succulents repas vivifiant les esprits et régénérant nos corps, préparés puis partagés entre nous. De plus, cette ferveur s’exprime au milieu des majestueuses montagnes enneigées des Hautes-Alpes, à quelques kilomètres de la ville de GAP.
Présentons à présent les différentes occupations de notre séjour. Nous arrivons le Dimanche 14 Février après-midi, jour de la Saint-Valentin. Alors, nous nous installons et célébrons cette journée par une savoureuse raclette.
La semaine débute par une séance de course à pied, ainsi que différents étirements et exercices musculaires ; afin de dominer la fatigue pour en triompher, vaincre toutes les difficultés et entreprendre les journées avec motivation, pour les terminer avec satisfaction. Nous répétons cette activité à deux reprises.
Ensuite, nous louons des skis, afin de pratiquer le ski de fond, discipline originaire de Norvège dans l’Antiquité, et utilisée par les troupes militaires dans l’infanterie chez les Vikings puis les Suédois. Nous pratiquons tous ensemble (et certains pour la première fois) ; voilà une excellente circonstance pour illustrer notre esprit de corps : nous nous entraidons, nous encourageons, nous félicitons, nous conseillons. Nous parcourons une dizaine de kilomètres pour cette première expérience. Mentionnons que notre compagnon de route le plus fidèle est le Soleil, symbole de la vie, de la chaleur, du jour, de la lumière, de l’autorité, et de tout ce qui rayonne ; qui ne nous abandonne jamais.
Les fins de journées, moments de détente physique, sont rythmées par des discussions à caractère politique essentiellement ; dès lors, chacun de nous vit le nationalisme. Le Mardi soir, nous étudions en profondeur les huit premiers Principes de la Communauté(*), parce que nous désirons ardemment une seconde Révolution Nationale, celle des âmes et des cœurs. Mais conscients également que la Révolution commence par soi-même, conséquence du fait que la postérité oublie les hommes qui n’ont recherché que leurs propres intérêts et vante les héros qui ont renoncé à leur bonheur particulier, nous insistons sur la nécessité pour chacun d’entre nous de saisir la moindre occasion d’agir contre ce système, par de petits faits du quotidien, accessibles à chacun, et, bien souvent, très simples ( encore faut-il le vouloir : « La où il y a une Volonté, il y a un chemin » ) ; et, évidemment, notre volonté est immense et notre chemin est droit ; nous croyons au triomphe de la Volonté !
Nous nous adonnons également à la randonnée en raquettes, et même, pour certains, au ski de piste.
Pendant que certains amis s’en vont, d’autres arrivent. Ainsi, notre allégresse s’exprime encore plus intensément le Jeudi soir, lorsque le Chef du mouvement Les Nationalistes, Yvan BENEDETTI, nous fait l’Honneur de sa visite durant laquelle nous partageons deux repas, prenons un plaisir particulier à converser de questions politiques, de société, et, une poignée de nos amis l’ont accompagné pour une ascension à 2900 mètres (sans remontée mécanique !) au ski de piste : histoire de prouver à nos gouvernants que les Nationalistes que nous sommes n’ont nullement besoin de remontées mécaniques pour s’élever et prendre de l’altitude ; seuls le courage et la volonté sont nécessaires.
Suite à cette ascension, le séjour s’achève par un parcours d’une trentaine de kilomètres en ski de fond, le Samedi ; journée achevée avec le sourire sur toutes les lèvres, dégustant une délicieuse tartiflette, préparée par nos soins.
Le lendemain, une fois les lieux propres et en ordre, c’est le cœur serré que nous quittons ces belles montagnes, nous souvenant que « Celui qui déplace la montagne, c’est celui qui commence à enlever les petites pierres. »
Nous nous quittons pour mieux nous retrouver, car notre combat total, global, mondial, est permanent, et se pratique dans la paix et l’amitié.
Il est impossible de terminer ce compte-rendu sans un chant ; et le plus à propos est le chant du mouvement JEUNE NATION ; qui martèle, puisque la question est d’actualité pour d’autres, l’impossibilité de nous dissoudre. Contre vents et marées, nous existons, nous perdurons, parce qu’on ne peut dissoudre la France !
Tous ensembles nous marchons
Pour notre fier idéal
Et s’il le faut nous mourrons
Pour la patrie Impériale.
Jeune Nation, vers le combat
Marchons avec foi et la joie au cœur
Nous lutterons tous en soldats
Valeureux et sans peur.
Sur le sol de nos aïeux
Nous verserons notre sang
Et nous referons comme eux
Le pays glorieux et grand
Et nous voulons reconstruire
Au prix de rudes efforts
Notre héréditaire Empire
Que nous voulons noble et fort.
En Avant la Révolution Nationale !
Maîtres chez Nous !
Qui Vive ? France !
(*) Disponible dan la boutique Jeune Nation