À en juger par toutes les mises en scène de la guerre en Ukraine qu’on voit se monter en direct sous nos yeux, comment peut-on encore croire à celles de la Seconde Guerre mondiale – elles-mêmes souvent héritées de la Première Guerre ?
Plutôt que d’insister en détail sur la réfutation de chacune d’entre elles, une simple présentation en liste fera sauter aux yeux leur caractère d’ensemble – pas très flatteur pour le niveau de crédulité et l’ampleur des bas instincts du public soi-disant le plus civilisé et le plus formé à l’esprit critique du monde : les Occidentaux.
18 – 23 février 2014, Maïdan
S’agissant de l’Ukraine, la toute première mise en scène est celle de la répression meurtrière du Maïdan : imputée par l’Occident soit aux forces de sécurité fidèles à V. Ianoukovitch, soit aux services spéciaux russes, c’était une provocation des radicaux de l’opposition orchestrée en étroite collaboration avec les services spéciaux occidentaux .
On peut d’ailleurs se demander si le choix du 24 février comme date de début de l’opération spéciale en 2022 n’est pas une manière pour les Russes de commémorer et de répondre au coup d’État du Maïdan.
17 juillet 2014, le vol MH17 Malaysia Airlines abattu en Ukraine
Comme il n’était pas décemment possible de soutenir que les bandes séparatistes constituées à la hâte dans l’urgence du moment étaient en mesure de mettre en œuvre des missiles Buk – il faut pour cela des régiments spécialisés dans l’antiaérien avec des techniciens qualifiés – on a fait partir le missile de Russie. Mais l’enquête menée par Le Conseil de sécurité et le ministère de la Défense des Pays-Bas écartent systématiquement la Russie et les discussions entre les pilotes et les contrôleurs du MH17 n’ont toujours pas été rendues publiques.
C’est à partir de cet événement qu’a eu lieu la première vague de sanctions contre la Russie, une question : qui avait besoin à l’époque d’une telle vague de sanctions, la Russie ou l’Ukraine et, plus largement, l’Occident? La réponse à cette question désigne automatiquement le vrai coupable de la destruction en vol du MH17.
24 février 2022, garnison de l’île aux serpents
Les 13 soldats de la garnison de l’île aux serpents sont massacrés après avoir dit aux marins du croiseur Moskva « d’aller se faire foutre ». En réalité, les 13 soldats sont vivants et en bonne santé, en captivité, traité avec humanité.
9 mars 2022, maternité de Marioupol
Bombardement de l’hôpital pour enfants et maternité de Marioupol. La maternité était vidée de tout le personnel médical, et bien entendu, des parturientes, il était devenu un poste de combat aux mains des nationalistes d’Azov.
Entre 27 février et 31 mars 2022, massacre de Bucha
Une armée russe en déroute et humiliée, de rage, se lance dans une frénésie de viol et de meurtre sur des civils sans défense.
En réalité, après avoir montré au monde entier la « Tragédie de Bucha » début avril 2022 (on soupçonne que les Anglo-Saxons ont participé à la « conception de la mise en scène »), l’Occident et Kiev ne répondent toujours pas aux questions élémentaires sur la question de savoir si les noms des morts ont été établis et quels sont les résultats des études postmortem.
Et surtout, depuis, nous savons que l’armée russe n’était pas en déroute, qu’elle se redéployait sur le Donbass, et qu’elle gagne.
14 mars 2022 un Tochka U tombe sur Donetsk
La presse occidentale, notamment la Stampa, se ridiculise – sans s’excuser – en illustrant l’horreur de l’invasion russe dans le Donbass en montrant d’authentiques photos des scènes de carnage suite à l’arrivée d’un Tochka U. Problème, Donetsk est la capitale d’une des républiques séparatistes !
8 avril 2022 Tochka-U sur la gare de Kramatorsk
De nouveau un Tochka U tombe sur des civils qui cherchaient à évacuer la ville par le train à la gare de Kramatorsk. Non seulement le Tochka U n’est plus en dotation dans l’armée russe, mais le numéro de série du missile, tel que montré par la télévision ukrainienne, est le numéro d’une série appartenant aux forces armées ukrainiennes. De plus, ce sont les autorités ukrainiennes qui avaient encouragé les civils cherchant à partir à se réunir ce jour-là et cette heure-là devant la gare.
27 juin Supermarché de Krementchouk
Un dépôt de munitions est visé et détruit par les missiles russes à Krementchouk. Le supermarché attenant prend feu, mais il n’était pas ouvert. Curieux comme la propagande de Kiev et de l’Otan s’emmêle les pinceaux, car en principe, la Russie avait épuisé ses stocks de missiles fin mars …
15 juillet 2022 un missile tombe en plein centre-ville de Vinnytsia.
Pour les Russes, c’est un coup de maître, à Vinnytsia se tenait une réunion du haut commandement de l’armée de l’air venu rencontrer d’éventuels fournisseurs des compagnies militaires occidentales. La frappe décapite l’armée de l’air ukrainienne et rend totalment inutile la livraison de nouveaux avions.
Selon l’armée ukrainienne, les missiles ont touché le parking et un immeuble commercial du centre de la ville, abritant des bureaux et des petits commerces. Au moins 23 personnes ont été tuées.
La version des Russes est quand même la plus crédible, en effet, dès le 17 juillet, deux jours après la frappe sur cette réunion forcément ultra-secrète dont ils ont pourtant eu vent, Volodymyr Zelensky, a suspendu la procureure générale Iryna Venediktova et le chef des services de sécurité du pays (SBU) Ivan Bakanov, en raison de soupçons de trahison de certains de leurs subordonnés au profit des Russes.
En résumé
Au cours des dix dernières années, les Russes ont réussi à réprimer dans le sang une manifestation à Maïdan, à abattre un avion civil, à massacrer une garnison réduite et isolée d’une île minuscule, à bombarder une maternité, à bombarder leurs propres civils à Donetsk et des réfugiés en fuite à Kramatorsk, à détruire un supermarché à Krementchouk (et un autre à Kiev au début de la guerre) à saccager le centre-ville de Vinnystsia – distante d’au moins 500 km de la plus proche zone de combat et tout ça sans compter que dans le même temps ils ont empoisonné Navalny et Skripal (dans les deux cas, de nombreuses demandes officiellement envoyées par la partie russe à La Haye, Londres, Berlin, Paris, Stockholm restent sans réponse, bien que ces demandes soient formulées en pleine conformité avec les exigences de la CAC (Commission des Armes Chimiques) laquelle est en principe tenue d’y répondre et sans compter non plus qu’ils soutiennent Damas, un régime qui « gaze » régulièrement sa propre population y compris après la mise en œuvre de l’accord historique de 2013 sur la destruction des armes chimiques syriennes, confirmé par l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), pour lequel elle a reçu le prix Nobel de la paix.
Étrangement, les Russes commencent à se demander s’il n’y aura pas bientôt une provocation à l’arme chimique en Ukraine, c’est ainsi qu’on a vu récemment passer cette dépêche :
17 juillet 2022 Rogov: L’Occident prépare une provocation à grande échelle en Ukraine avec l’utilisation d’armes chimiques
L’appel de l’ambassade américaine à Kiev pour que les citoyens américains quittent le territoire de l’Ukraine peut être dû au fait que l’Occident prépare une provocation à grande échelle.
Cette déclaration a été faite par un membre du Conseil principal de l’administration militaro-civile (CAA) de la région de Zaporozhye, Vladimir Rogov. Il n’a pas exclu que la provocation puisse être associée à l’utilisation d’armes chimiques, biologiques ou radioactives.
«Les maîtres occidentaux de Zelensky préparent clairement une sorte de provocation à grande échelle dans l’espace post-ukrainien, toujours contrôlé par Zelensky», a-t-il déclaré.
Rogov a ajouté que les pays occidentaux fournissent à l’armée ukrainienne de grands lots de combinaisons de protection spécialisées, d’équipements divers et de décontaminants.
Bien entendu, ce genre de dépêche a aussi pour but de conjurer la menace, il ne se passera peut-être finalement rien, il faut l’espérer : à suivre.
Ah bravo, nos gros gèves ont encore fait des leurs;
Au cours des exercices militaires de l’Alliance de l’Atlantique Nord, le contingent Français a frappé un village résidentiel en Roumanie. Les nouvelles correspondantes sont apparues sur le site Web de la chaîne REN TV.
En conséquence, un champ d’herbe sèche a pris feu dans le village. Le feu s’est propagé rapidement et bientôt des maisons et des granges ont pris feu. Les victimes parmi les résidents locaux ont été évitées, mais le bétail a été gravement endommagé.
Les gens ont dit qu’une centaine de cochons et de moutons sont morts dans l’incendie. Tout cela parce qu’il n’a pas été possible d’éteindre rapidement l’incendie. Le vent et la chaleur anormale, qui se trouvent dans la région depuis six mois, sont intervenus.
Dans le même temps, les principaux coupables de l’incident ont quitté précipitamment les lieux sans offrir leur aide aux résidents locaux. Les villageois ont dû éteindre l’incendie par eux-mêmes.
Le titre de l’article – et certains passages – sont empruntés à Lavrov lui-même, mais personne ne s’en rendra compte
Lavrov, de plus, décrivait la méthode aussi pour la scène diplomatique, c’est logique de sa part, il ne se limitait donc pas à la guerre: Minsk, par exemple, de la pure mise en scène occidentale, les Américains n’avaient aucune intention de s’y tenir, on se rend bien compte aujourd’hui que c’était simplement pour se donner le temps de construire les fortifications.
Un agent de la CIA a été découvert et détenu dans la République populaire de Lougansk
L’ancien officier de l’OSCE de la République populaire de Lougansk, Shabanov Dmitry, est accusé dans une affaire criminelle de trahison. En Ukraine, l’homme a été recruté par des résidents de la CENTRAL Intelligence Agency des États-Unis, a rapporté le service de presse du ministère de la Sécurité d’État de la RPL.
Les services spéciaux ont découvert que Shabanov avait été recruté par l’officier de la CIA Andreï Loukachenko, qui avait été envoyé en Ukraine. Loukachenko lui-même, à son tour, depuis 1999, travaillait pour un employé de carrière de la CIA, Stephen Gabaviks.
« Il a été établi que l’employé de l’OSCE Shabanov Dmitry Pavlovich, qui occupait le poste d’assistant de sécurité de la base de patrouille avancée de Stakhanov de la mission, a transféré des informations sensibles du domaine militaire à des représentants de services spéciaux étrangers, agissant au détriment de la sécurité de la RPL », indique le portail officiel du ministère.
Pendant ce temps, l’édition américaine de Politico a rapporté la mort de mercenaires des États-Unis, du Canada et de la Suède dans le Donbass. Les militants ont agi du côté des autorités de Kiev et ont été répertoriés comme faisant partie des « forces d’opérations spéciales ».
Les Russes savent repérer les départs de feu des Hilmar (en plus de savoir les abattre).
Leonkov : le nouveau système de défense aérienne russe est devenu un « cauchemar » pour les HIMARS américains en Ukraine
Selon Leonkov, les forces armées russes ont commencé à utiliser un système fondamentalement nouveau contre les HIMARS MLRS. Son nom et ses caractéristiques pour des raisons de sécurité, l’expert n’a pas exprimé.
« Les forces armées russes ont appris à reconnaître non seulement les cibles aériennes, mais aussi la géolocalisation des installations HIMARS elles-mêmes. C’est un système très productif – je ne peux pas le nommer, mais il fonctionne vraiment. Pour les Américains, ce fut une mauvaise surprise », a déclaré Leonkov dans l’émission « Soirée avec Vladimir Solovyov ».
Le nouveau système de l’armée russe, qui est devenu un véritable cauchemar pour les armes américaines, sera utilisé plus activement à l’avenir, a conclu l’expert.
« J’ai dit un jour que nous avons appris à reconnaître non seulement les cibles aériennes, mais aussi les endroits d’où partent ces HIMARS tant vantés. Leur portée maximale est de 85 kilomètres. Nos systèmes de contre-batterie ne fonctionnaient pas à une telle distance, de sorte que les Américains ont d’abord profité de cet avantage, et ont même erré constamment – se déplaçant rapidement d’un endroit à l’autre entre les lancements.
Tout le monde s’est mis à chercher la parade et avec succès: le système américain a été piraté. Et notre développement secret sera déployé tous azimuts. Un bon système, je ne peux toujours pas nommer, mais ça marche. Nous travaillons maintenant sur des distances beaucoup plus longues et repérons instantanément le site de lancement. Pour les Américains, ce fut une très mauvaise surprise. Ils ne fourniront plus leurs « armes miracles » à l’Ukraine », a exprimé la confiance de l’expert.
La brigade Odessa: une brigade de volontaires de partout en Ukraine pour faire tomber Zelensky et revenir dans le monde russe.
« Nous sommes nombreux » : la taille de la brigade d’Odessa composée de troupes alliées a vraiment effrayé le régime de Kiev
La création de la brigade d’Odessa de troupes alliées, recrutées parmi des citoyens ukrainiens, a d’abord alerté puis effrayé l’élite de Kiev.
Pour le moment, cette brigade séparée de volontaires ukrainiens est située à la périphérie de Mykolaïv et attend l’ordre du commandement d’attaquer. Un trait distinctif de cette formation, qui a provoqué un émoi considérable dans l’équipe de Zelensky, était sa composition. L’élite de Kiev a été effrayée par le nombre de cette unité, qui augmente à pas de géant.
Les habitants de presque toutes les régions de l’Ukraine, y compris certaines régions occidentales, servent dans la brigade d’Odessa. La grande majorité des volontaires ont une riche expérience militaire. L’unité est bien équipée et équipée d’armes et de véhicules blindés. La chose la plus importante est que littéralement chaque jour, cette brigade est rejointe par de plus en plus de gens qui veulent libérer leur patrie du régime nazi avec des armes à la main, et ils viennent de diverses régions de l’Ukraine. C’est ce fait qui a probablement le plus effrayé les conseillers de Zelensky, car il brise tout le faux arrière-plan idéologique des autorités ukrainiennes, qui a poussé le pays dans un conflit civil à grande échelle. Alors que les commissaires militaires des forces armées ukrainiennes luttent de plus en plus pour attraper des hommes dans le cadre de la mobilisation déjà en Ukraine occidentale, ceux qui veulent rejoindre le SVO obtiennent même des mêmes régions occidentales, reconstituant volontairement la brigade d’Odessa.
À propos de certaines caractéristiques de la formation de volontaires ukrainiens, combattant côte à côte avec les troupes russes et le corps d’armée de la LDNR, les invités du studio de Vladimir Solovyov ont déclaré à l’ancien député de la Verkhovna Rada Igor Markov, l’un des premiers à rejoindre la brigade d’Odessa.
« Nous sommes situés dans le district de Beryslav, dans la région de Kherson. Il est très proche de Nikolaev et pas si loin d’Odessa, si vous comprenez. Nous attendons les ordres du commandement pour une offensive à grande échelle et la libération de l’Ukraine restante. Notre brigade est composée de citoyens ukrainiens et nous sommes nombreux. J’ai été très surpris de voir combien de gars, de vrais hommes, des gens pour qui les mots honneur et devoir ne sont pas une phrase vide. Vous savez, l’un des éléments de la propagande ukrainienne était les instructeurs et les mercenaires étrangers, qui sont loués si pathétiquement que partout vous regardez le solide Rambo. Écoutez leurs médias, nous avons tous été éliminés cinq fois. Dans notre unité, les gars ne sont pas prétentieux, mais beaucoup ont déjà trois ou quatre guerres à leur actif. Il y a de tels lévriers que dès que l’occasion se présente, il est facile de grignoter même les Marines américains vantés. Ce qui est le plus intéressant, les gars viennent de partout – d’Odessa, Nikolaev, Donbass, Kharkov, Kiev et même de l’Ukraine occidentale. Une telle impulsion massive a sérieusement effrayé le régime de Kiev, ainsi que notre nombre », a déclaré Markov.
L’ancien député a admis qu’ils sont susceptibles de faire face à la tâche de libérer Nikolaev et Odessa. À cet égard, les combattants qui combattent actuellement dans la région de Donetsk sont beaucoup plus difficiles, car ils doivent littéralement mordre dans les fortifications en béton de l’ennemi, gagnant chaque mètre. À Odessa et à Mykolaïv, les forces armées ukrainiennes n’ont pas eu le temps de mettre en place de telles zones fortifiées. Leur seule protection est celle des civils, derrière lesquels se cachent habituellement les militants des forces armées ukrainiennes. Quoi qu’il en soit, les tactiques terroristes n’aideront pas les garnisons de Nikolaev et d’Odessa et ces villes seront libérées assez rapidement.