Manifestation des pornocrates : plus de journalistes que de manifestants aux abords du Parlement
Ils manifestaient contre une loi anglaise qui a interdit, dans les films pornographiques, la contrainte physique, la violence physique et verbale, ainsi que la représentation d’actes pouvant mettre la vie en danger.
Pour comprendre ce qui a motivé cette loi, rappelons-nous qu’en 2011, une jeune femme anglaise avait été tuée par un Hollandais drogué de films pornographiques qui montraient des femmes violentées. Il avait continué à en visionner ensuite, pendant la durée de l’enquête. Signe que la société anglaise est gangrenée, les juges avaient refusé d’aborder ce point lors du procès, provoquant un scandale dans la presse. Après que les médiats bataillèrent en justice pour pouvoir informer le public sur ce point, à propos du meurtrier dont la loi anglaise protégeait la vie privée, le Sun avait ainsi écrit à propos du tueur, Tabak :
« Le menteur Tabak est une bête dépravée qui a tué Jo pour coller à ses fantasmes sexuels nauséabonds. Cette réalité diabolique est bien loin de l’image sexuellement naïve de geek à lunettes qu’il a essayé de dépeindre lors de son procès ».
Contre cette nouvelle loi, qui restreint le contenu violent des films pornographiques les plus faciles d’accès, le milieu du porno demande au contraire une banalisation de toutes sortes d’actes sexuels et de pratiques déviantes, à commencer par « s’asseoir sur le visage du Père Noël », titre de cette réunion d’excentriques aux pratiques dégénérées, qui revendiquent la « liberté sexuelle » (« Sexual Freedom »).
Pour ces personnes errantes aux cheveux colorés de vert, de bleu ou de rouge, il s’agit non pas de défendre les intérêts d’une « profession », mais bien de poursuivre l’œuvre de destruction sociale et de bestialisation généralisée, en s’attaquant aussi à ce que peut représenter de sage et de dévoué aux enfants, le vieil homme en rouge. Ici, comme dans le cadre de l’adoption par des paires homosexuelles, les plus jeunes seront les premières victimes, coincées dans une prison de saleté amorale, celle de la fausse liberté de quelques adultes, eux-mêmes enfermés dans une course infinie aux fantasmes virtuels dont ils n’auraient jamais eu l’idée, puis à l’envie de les réaliser avec leurs victimes, femmes et enfants.