S’il a reculé jusqu’ici devant l’ultime provocation – le droite de vote pour les étrangers – François Hollande multiplie les gestes envers les colons. Après le Noël de l’immigration, après le Musée de l’immigration, le président de leur République a annoncé hier un Nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU). Cinq milliards d’euros seront distribués dans 400 quartiers à travers la France, dont 200 quartiers prioritaires d’ambition nationale et 200 autres d’ambition régionale, soit en moyenne 12 500 000 d’euros par cité.
Les premiers projets de « rénovation » ont été imaginés dès les années 1970, une dizaine d’années après l’érection des premiers quartiers, quand il est apparu que les cités de bétons imposées par leur République étaient – comme les observateurs l’avaient dénoncé dès leur construction – un concentré des problèmes de la vie en société, aggravés rapidement par l’arrivée massive de millions d’étrangers. La « politique de la ville », et pour cause, n’a jamais été en mesure de palier les problèmes créés par ces cités de bétons.
« L’égalité, ce n’est pas simplement la redistribution [sic] des richesses, l’égalité c’est de pouvoir permettre [sic] à tous les citoyens de pouvoir rêver au même destin »
« Nous ne pouvons pas accepter qu’il y ait des quartiers perdus de la République, oubliés. Nous ne pouvons pas non plus accepter qu’il y ait une France qui serait de plus en plus périphérique, où il faudrait aller s’installer parce qu’il n’y aurait plus de place dans les métropoles »
a déclaré François Hollande dans une France où les inégalités n’ont jamais été aussi criantes, aggravées justement par les politiques de la ville qui ruinent les honnêtes Français pour dilapider des milliards dans des zones où la seule politique positive consisterait à détruire des verrues urbaines et promouvoir des villes à visage humain.
La vacuité de l’intervention de leur président peut être résumée par la mise en avant et la promotion de concepts tels que les « conseils de quartiers », les « maisons de projets » ou les « fonds de participation citoyenne ».
Il s’est donné comme ambition de faire des quartiers « défavorisés » – par la seule impéritie des gouvernements de l’UMPS – « un laboratoire pour inventer des quartiers plus intelligents [sic], plus solidaires, plus écologiques ».
Symboliquement, le « président fantôme à la dérive » a fait ces annonces dans le nord de la France dans une région longtemps gangrenée par le Parti socialiste et aujourd’hui majoritairement passée au Front national, au moins pour sa population blanche.