Jusque-là ignorée de beaucoup, la fête nationale espagnole du 12 octobre est devenue en quelques mois un événement central de la vie politique espagnole. Face aux velléités indépendantistes des rouges de Catalogne, les manifestations pour l’unité espagnole se multiplient. Fait unique dans l’histoire récente de l’Espagne, la situation a conduit la plupart des organisations nationalistes à se grouper dans une plate-forme unitaire, L’Espagne en marche (L’Espana en marcha). C’est une réponse à ladite « fête nationale » organisée par les Catalans le 11 septembre dernier et qui avait connu un certain succès populaire.
De leur côté les modérés ont également défilé sous le slogan bilingue catalan et espagnol : « Nous sommes la Catalogne, nous sommes l’Espagne » (« Som Catalunya ; somos España »), avec le soutien du Parti populaire (libéraux conservateurs au pouvoir), du parti Citoyens (en catalan Ciutadans, fondé par Albert Rivera un jeune avocat populaire) et l’Union progrès et démocratie (gauche libérale). Une autre manifestation était organisée par le Movimiento 12-O (Mouvement du 12 octobre), dirigé par Ángel Hernández Guardia.
Au total, ce sont plusieurs dizaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue pour l’Espagne.
Vue de l’une des manifestations des modérés
Malgré les habituelles pratiques terroristes – menaces de mort, agressions, etc. – des indépendantistes, plusieurs centaines de nationalistes de La España en Marcha ont convergé vers Barcelone où ils ont rejoint les militants locaux. La marche s’est déroulée sans incident malgré la présence de la police politique catalane, les Mossos d’Esquadra de triste réputation. Les autorités catalanes avaient par ailleurs interdit plusieurs parcours et les nationalistes ont dû faire face à plusieurs mesures attentatoires aux libertés individuelles ; le ministère de l’Intérieur à Madrid avait annoncé des contrôles contre les autobus au départ de la capitale.
La Phalange, Le Réseau patriotique espagnol (NPE, Nudo Patriota Español), l’Alliance nationale (Alianza Nacional, AN), le Mouvement catholique espagnol et sa branche jeune Action jeunesse espagnole (Movimiento Católico Español – Accion Juvenil Española, AJE) et Démocratie nationale (Democracia Nacional, DN).
L’après-midi néanmoins, les militants nationalistes ont été confrontés à plusieurs tentatives d’agression de la part des militants d’extrême gauche.
À noter que comme les Jeunesses nationalistes en France l’ont été, comme le gouvernement d’occupation sioniste en Grèce l’essaye actuellement contre l’Aube dorée, comme le Congrès juif mondial l’exige contre le Jobbik en Hongrie, le mouvement nationaliste espagnol Alliance nationale est actuellement l’objet d’une instruction visant son interdiction.