Djamel Beghal est l’un des principaux cadres de l’islamisme en Europe. Il a été impliqué dans de nombreuses affaires de terrorisme et a été condamné à dix ans de prison pour ce motif. Sa femme, Sylvie Beghal, une Européenne reniée invertie à l’islam, vit en Grande-Bretagne.
« J’ai voulu que mes enfants soient éduqués entourés de frères et de sœurs musulmans »
précise-t-elle pour expliquer le choix de cette destination.
Elle a été condamnée en Angleterre pour obstruction à la justice. Malgré cela, les autorités qui prétendent lutter contre l’islamisme ont mis à sa disposition un grand quatre-pièces. Elle et sa progéniture, quatre métis, ont coûté au contribuable britannique au moins 250 000 euros depuis leur installation sur le territoire.
Selon les estimations, elle coûte annuellement plus de 27 000 euros au contribuable britannique, hors dépenses exceptionnelles. Ses deux fils à l’université sont susceptibles de recevoir eux plus de 45 000 euros en aides et en prêts annuellement. De par les moyens policiers et judiciaires mobilisés puis par le coût de son incarcération, son époux a lui coûté plusieurs dizaines de milliers d’euros au contribuable français.
Depuis Leicester où elle ne vit que d’allocations, la femme du terroriste islamiste Djamel Beghal dénonce la perquisition contre ce dernier. La cellule de l’islamiste, considéré comme l’un des mentors des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, a été visitée par les policiers, en vain prétend son avocat. Il avait côtoyé le tueur africain et Chérif Kouachi en prison ; c’est lui qui les aurait « radicalisés ». Tous étaient restés en contact ensuite. Il aurait également aidé Richard Reid et Zacarias Moussaoui.
Celle qui vit comme un parasite se lamente que les policiers auraient cassé la télévision – car en prison, ce terroriste bénéficie d’une télévision individuelle – et renversé du café, des pâtes et du sucre par terre, alors que son mari était placé à l’isolement. La télévision a en réalité simplement été ouverte pour découvrir éventuellement si quelque chose y avait été caché.
« Oui c’est une victime de l’injustice française. Et oui, c’est un otage français [sic] »
a-t-elle pleuré auprès des médiats anglais. Elle avait tenté dans le passé de faire déplacer son mari d’une prison française vers une prison en Angleterre, où ils avaient déjà vécu à la fin des années 1990. Il participait alors à l’agitation des islamistes et devint proche d’Abou Hamza1 et Abu Qatada2. La famille avait ensuite déménagé pour l’Afghanistan en 2000. Il avait tenté de rejoindre l’Europe, pour y perpétrer des attentats selon les autorités, et avait été arrêté à l’aéroport d’Abu Dhabi.
Depuis, le terroriste algérien fait l’objet d’une interdiction du territoire britannique. Malgré ses crimes et la menace qu’il représente pour les Français, il n’a jamais été déchu de sa nationalité par la République complice.
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1 Célèbre – notamment par son physique, il a perdu deux mains et un œil en préparant vraisemblablement un attentat – imam installé en Grande-Bretagne, il avait multiplié les provocations, appelant en public et sous le regard des policiers, au meurtre.
« Allah aime ceux qui croient en lui et qui tuent ceux qui ne croient pas en lui. Allah aime cela. Donc, si vous, musulmans, n’aimez pas cela parce que vous détestez le sang, vous avez un problème »
a-t-il notamment déclaré. Il avait fini par être condamné en 2004 puis extradé vers les États-Unis où il a écopé de la perpétuité.
2 Terroriste international, proche d’Oussama ben Laden, Abou Qatada a largement bénéficié de la protection du système. Condamné dans son pays, la Jordanie, à plusieurs reprises, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) s’était opposée à son extradition. Il a fini par l’être en 2013 et a été innocenté dans un nouveau procès en Jordanie. Il est donc libre malgré deux précédentes condamnations à 15 ans de travaux forcés.