Les États-Unis imposent depuis plusieurs dizaines d’années un sévère embargo à l’île de Cuba. Cet embargo a été accepté servilement par l’ensemble des gouvernements français dont pas un seul n’a émis de protestation, sinon par d’inutiles votes à l’ONU. Mais après avoir reçu le feu vert du gouvernement américain, François Hollande s’est précipité dans l’île pour y rencontrer les dirigeants libéraux-communistes de la famille Castro.
Signe de l’état de santé de François Hollande déplorable, après sa rencontre avec Fidel Castro, il a décrit l’ancien Lider Maximo comme « très alerte ».
« Je l’ai trouvé très informé, très alerte. Il avait envie de parler, a montré une acuité intellectuelle, de la réflexion »,
a-t-il affirmé. De quoi susciter l’impatience pour ses commentaires d’après-rencontre avec Abdelaziz Bouteflika le mois prochain… Contrairement à la plupart de ses concitoyens, Fidel Castro possède une connexion internet, ce qui pourrait expliquer son côté « très informé », à moins que ce ne soit seulement par ses services secrets.
Notons que la santé mentale de la presse française n’est pas meilleure. Un journaliste du Monde a ainsi décrit François Hollande comme un « fin observateur des équilibres politiques »…
« S’il fallait passer par Cuba pour faire le rassemblement de la gauche… Ce voyage n’avait pas ce sens-là. La symbolique de Cuba, ce n’est pas simplement de la politique intérieure. Ça parle au monde, d’aller à Cuba. Pas simplement à ceux qui ont pu coller une affiche de Che Guevara »,
a conclu le « fin observateur ».