L’escroquerie Charlie hebdo n’en finit pas de faire la une des journaux. Après les déchirements de la rédaction autour de la cagnotte – les plusieurs millions d’euros récoltés avaient de quoi aiguiser les appétits de ces activistes habitués à vivre non de leur travail, mais des dons, généralement extorqués à l’État, aux collectivités, aux entreprises, etc. – une nouvelle affaire secoue le torchon antifrançais.
L’une de ses « journalistes », Zineb El Rhazoui, a reçu une convocation préalable à un licenciement.
« Je suis choquée et scandalisée qu’une direction qui a bénéficié d’autant de soutien après les attentats de janvier fasse preuve d’aussi peu de soutien envers un de ses salariés, qui est sous pression comme tous dans l’équipe et fait l’objet de menaces. Mon mari a perdu son emploi, car des djihadistes ont dévoilé son lieu de travail, il a dû quitter le Maroc, je suis menacée, je vis dans des chambres d’amis ou à l’hôtel et la direction envisage de me licencier… Bravo Charlie.
[…] Je ne suis pas la seule [à aller mal – mais peut-être que les autres font un effort pour travailler ?]. On ne peut pas reprocher aux gens d’aller mal et de ne pas se comporter en bons ouvriers, on vit dans des conditions chaotiques. C’est impossible de faire des reportages sous protection policière… »,
déclare Zineb El Rhazoui qui de fait ne travaille plus depuis plusieurs mois maintenant, mais continue à toucher son confortable salaire.
L’étrangère soupçonne les nouveaux dirigeants du journal de vouloir l’écarter pour profiter du magot. Elle faisait en effet partie des frondeurs, qui réclamaient une part du trésor amassé après la kouachisation de janvier. Les autres protestataires se sont logiquement solidarisés avec elle :
« On est tous encore en train de gérer l’après-attentat. Convoquer des membres de l’équipe qui sont encore dans des souffrances incroyables, c’est méchant et déloyal. Recevoir des prix pour la liberté d’expression et convoquer des journalistes menacés, c’est paradoxal. Et on n’a pas d’explication alors que journal se veut alternatif et socialement irréprochable… »,
peste le médecin (?) Patrick Pelloux.
« Je suis très surpris d’une décision aussi bête et méchante, mais pas au sens de Hara-Kiri… La méthode est incroyable pour Charlie. C’est violent »,
s’énerve un autre individu.
Finalement, même à Charlie, ils ont fini par comprendre que tout cela n’était qu’une escroquerie…