« Le lobby juif – pas seulement en ce qui me concerne – est capable de monter des opérations qui sont indignes. Et je tiens à le dire publiquement »,
s’énervait Raymond Barre peu avant sa mort, dénonçant enfin le groupe ethnico-politique haineux qui l’avait attaqué à plusieurs reprises.
Il n’a pas de frontière, comme l’extrémiste Guillermo Zapata vient de l’apprendre à ses dépens. Ce politicien a été porté au pouvoir lors des récentes élections en Espagne dans le sillage de Nous pouvons (Podemos). Il était promu à un brillant avenir. Mais en 2011, lors d’un débat sur les limites de l’humour il avait, pour illustrer son propos, publié une blague mettant en scène des Juifs dans une position peu valorisante : c’est-à-dire, pour les ennemis de l’Europe, une attaque forcément antisémite.
« “Comment mettre 5 millions de juifs dans une [Seat] 600 ? Dans le cendrier” »,
écrivait-il alors.
Malgré les guillemets, malgré le contexte, le Lobby, hâtivement relayé par les médiats aux ordres, particulièrement parmi ceux, nombreux, aux mains d’Israël (comme en France Arrêt sur images), a organisé contre lui une violente campagne de haine.
Pire encore, cédant devant les sycophantes, il a très rapidement fermé son compte Twitter, comme s’il donnait tort aux rentiers de la mémoire. Depuis, celui auquel était promis un poste de conseiller à la Culture de Madrid multiplie les reptations devant l’occupant pour tenter de sauver ce qui peut l’être. En oubliant que devant ces gens, toute reculade, même tactique, n’apporte jamais que d’autres reculades.
« À présent, certains de ces tweets écrits dans ce contexte, celui d’une conversation sur l’humour noir, ont été récupérés dans le but d’être présentés comme si ces idées étaient les miennes, alors que je ne les défends absolument pas »,
a-t-il d’abord tenté de se justifier, avant de se lancer dans des actes de contrition :
« Je condamne fermement tout type de racisme et évidemment également l’antisémitisme. J’estime que de l’Holocauste [sic] juif découle une leçon que l’humanité ne devrait jamais oublier, pour que cela ne se reproduise jamais »,
a-t-il précisé.
En Espagne comme en France, pour être Charlie, il faut savoir insulter les Blancs, l’Europe, les valeurs éternelles de l’ordre naturel, et il faut savoir que rien ne peut être dit contre l’occupant, contre ses mythes, ses mensonges et ses trafics.