Pour flatter l’électorat des fonctionnaires, le gouvernement annonce des augmentations de salaire. Pour flatter l’électorat islamiste, Nicolas Sárközy avait inventé le Conseil français du culte musulman (CFCM). Manuel Valls crée lui « l’instance de dialogue avec l’islam de France », dont les absences de nom crédible comme de projet illustrent à elles seules la vacuité.
« Il ne s’agit pas de créer une organisation nouvelle des Français de confession musulmane, ni de constituer une enceinte de négociation devant déboucher sur des décisions immédiates »,
a déjà annoncé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, délaissant pour quelques instants ses rencontres et encouragements aux délinquants étrangers qui violent nos frontières. Seule précision, « l’instance » pourrait se réunir une à deux fois par an. Soit quatre réunions avant les élections de 2017, de quoi multiplier les promesses. Et les trahisons.
Les autorités ont été incapables de donner un chiffre exact du nombre de participants. Il y aurait « entre 120 et 150 responsables » islamistes (dirigeants d’associations, “universitaires” spécialisés, individus issus de la « société civile » (sic), officiants dans des lieux de culte, etc.) selon la presse, auxquels s’ajouteront des représentants des pouvoirs publics, en nombre tout aussi inconnu. Après une réunion à huis clos, une conférence de presse s’est déroulée, avec tous les visages déjà connus et déjà membres d’instances islamistes. Il faut noter la présence de la Marocaine Najat Belkacem.
Les Français ont payé pour une demi-journée de « débats » au ministère de l’Intérieur, débats dont ils ne sauront rien, sinon ce que le régime a bien voulu dire. Au sein d’une instance de leur République sera notamment évoqué, non pour être dénoncé, mais pour être généralisé, le cas des tortures contre les animaux, le barbare « abattage hallal » ; le cas des mutilations sexuelles des enfants par la circoncision ne devrait pas être abordé, non plus que les multiples violations de la loi de 1905 et le financement illégal de l’islamisation par le contribuable français via les « prêts » de terrain ou de locaux à prix réduits ou tout simplement gratuitement, le financement de lieux de culte islamistes – dont il existerait déjà 2 500 immeubles, 300 autres étant en projet –, etc.
Il avait été annoncé que le sujet du terrorisme islamiste serait totalement censuré. Cela aurait été malvenu, considérant que ces rencontres se déroulent au sein du ministère de l’Intérieur qui n’a en effet rien fait contre, bien au contraire, ces vingt dernières années, favorisant bien au contraire l’islamisme, comme il continue de le faire, malgré les précédents du Liban, du Kossovo, de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine, etc. Manuel Valls a pourtant vaguement abordé le sujet, pour mieux prétendre qu’il n’y avait pas de lien entre l’islamisation de la France et le développement du terrorisme.
Les islamistes ont notamment profité de l’occasion pour réclamer de nouveaux abattoirs et des carrés communautaristes dans les cimetières. Toutes les « sensibilités » de l’islamisme seront représentées, jusqu’aux proches de la très contestée – verbalement au moins – Association des Frères musulmans (Jamiat el-Ikhwan el-muslimin).
Manuel Valls s’est livré lui à de nouvelles provocations, en prétendant notamment : « l’islam est en France pour y rester » (sic).