Les manipulations du gouvernement allemand n’ont pas eu l’effet escompté, et les pays de l’Est ont maintenu leur position sur la question des ‘migrants’. Plusieurs pays ont renouvelé leur refus de la politique des quotas, que veulent imposer Angela Merkel et François Hollande notamment, lors d’une « réunion d’urgence » organisée à Bruxelles lundi.
Les deux dirigeants mondialistes n’ont pas réussi à imposer le principe d’une répartition contraignante des prétendus migrants. Sans cela, chaque pays aurait été « obligé » par l’Union européenne (UE) d’accueillir quelques centaines, quelques milliers ou quelques centaines de milliers d’étrangers, en nombre sans limite : depuis plusieurs années, des officines mondialistes et jusqu’à des organismes officiels comme l’Organisation des Nations unies (ONU) annoncent leur intention de submerger l’Europe de migrants, non par centaines de milliers, mais par dizaines de millions.
Si les dirigeants des pays de l’Est s’étaient laissés corrompre, cette nouvelle reculade face à l’invasion n’aurait pas manqué de créer un nouvel appel d’air parmi les pauvres de tous les pays du monde manipulés par le grand patronat, désireux d’obtenir une main-d’œuvre docile et peu chère, et par l’extrême gauche qui agonise sous le poids de ses contradictions et qui espère tout aussi vainement obtenir ainsi de nouveaux combattants pour un grand soir qui risque de n’avoir que peu de rapport avec celui dont ils rêvent.
Si les gouvernants avaient accepté une répartition obligatoire de ce contingent de 120 000 ‘réfugiés’ supplémentaires, ils n’auraient ensuite rien pu faire pour les 200 000 suivants, les 500 000, les un, deux, cinq millions qui attendent au Nigéria, au Cambodge, au Bangladesh, en Irak, au Pakistan, en Somalie, au Cameroun, et ailleurs de pouvoir eux aussi rejoindre leurs « cousins » à Paris, Londres ou Berlin.
« Une grande majorité d’États se sont engagés sur le principe d’une relocalisation, mais tout le monde n’est pas pour l’instant à bord »,
avait prétendu hier soir le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn, qui présidait la séance.
« Nous avons aujourd’hui atteint, si c’est entériné tout à l’heure, un accord sur la distribution des 160 000. Nous n’avons pas atteint d’accord sur la fixation des quotas. Nous allons l’entériner seulement lors de la prochaine réunion le 8 octobre »,
avait renchéri le responsable allemand Thomas De Maizière, mêlant les 40 000 étrangers d’un premier plan, et les 120 000 que veut imposer en désormais plus l’UE.
Mais malgré les propos optimistes, les menaces, les manipulations, la réunion s’est achevée par un échec pour les activistes pro-invasion : les gouvernants sains des pays de l’Est ont maintenu leur position, validant cependant le projet d’accueil, pour toute l’Europe, de 40 000 étrangers. Mais là encore, les tensions et oppositions sont vives, et les dirigeants européens n’ont pu se mettre d’accord sur la destination que de 32 000 d’entre eux. Ces discussions sont d’autant plus inutiles que les ‘migrants’, poussés par la veulerie et la lâcheté des gouvernements qu’ils ont déjà constatés, sont fermement décidés à n’aller que là où ils ont décidé d’aller, en Allemagne et en Suède essentiellement. Dans le cas contraire, comme c’est déjà le cas régulièrement à Calais, en Grèce, en Hongrie et ailleurs, les émeutes continueront à se répandre.
Thomas De Maizières et Bernard Cazeneuve veulent porter le problème migratoire dans les autres pays, exigeant par exemple la construction de centre d’urgence en en Grèce, en Hongrie et en Italie pour y trier les réfugiés. Une proposition que les dirigeants hongrois sont très loin de partager et qui constitue un autre blocage dont tout indique qu’il ne pourra être surmonté.
L’adoption de la loi sur la répartition de ces migrants est prévue lors de la prochaine réunion des ministres de l’Intérieur le 8 octobre. Loin d’être une formalité comme le pensaient les dirigeants français et allemands, elle s’annonce comme un nouveau bras de fer entre les tenants d’une Europe sans âme, sans identité, ouverte à toutes les invasions et aux ordres du grand capital, et ceux qui refusent la dissolution de leurs nations dans cette anti-Europe.