La « Jungle » de Calais installée sur un site SEVESO
Depuis désormais plusieurs années, des dizaines, des centaines puis des milliers d’envahisseurs occupent une vaste étendue à Calais. Les autorités, qui ont toujours nié puis minimisé le phénomène ont reconnu en fin de semaine dernière qu’il y avait entre 5 500 et 6 000 délinquants étrangers dans ce site que les occupants ont rebaptisé « la Jungle ».
Pourtant, et cela est connu depuis au moins 2012, le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) établi par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), indique que le camp illégal se trouve près de deux usines classés « site Seveso ».
Rien ne justifie la présence de ces envahisseurs, pas même le « droit d’asile », puisque les milliers de délinquants étrangers présents sur le site, qui ont violé les frontières de la France, y résident illégalement, refusent de faire de telles démarches.
Parfois, certains sont expulsés… vers d’autres villes de France. Il ne leur faut bien souvent pas longtemps pour reprendre leur place dans un site qui devrait être théoriquement interdit à quiconque, au moins extrêmement protégé. Ils ont gagné au passage un voyage en jet.
À Calais, le gouvernement affrète un jet privé pour les envahisseurs
Depuis plusieurs mois, le gouvernement loue en effet, plusieurs fois par semaine, un jet à la société aixoise Twin Jet. Le très coûteux projet ne consiste pas à expulser vers leur pays les milliers d’étrangers en situation irrégulière qui refusent les règles françaises, y compris de demander l’asile – il ne s’agit que de « migrants économiques » venus piller l’Europe –, mais simplement à les envoyer dans d’autres villes françaises.
Le but est clair : disséminer les envahisseurs sur le territoire en protégeant la Grande-Bretagne, sans faire appliquer la loi. Si, selon les activistes pro-invasion de Calais, la plupart des étrangers repartent pour le port du nord dans l’espoir de passer en Grande-Bretagne, il est certain que d’autres finiront par s’installer où le gouvernement le leur permettra, mettant de nombreuses aides à leur disposition.
Le coût annuel du jet est évalué à 1,5 million d’euros, prix qui ne comprend pas le kérosène et divers frais annexes. Pour rien.
Le réveil brutal de la maire de Calais qui en appelle… à l’armée
La maire de Calais, membre du parti Les Républicains (LR, ex-UMP), accuse régulièrement les citoyens calaisiens qui manifestent – droit qu’elle leur dénie – contre l’invasion, les agressions, les maladies, commises et apportées par les envahisseurs, d’attiser la haine, d’envenimer et d’exagérer la situation. La même n’a pourtant pas hésité lundi à enjoindre au gouvernement d’envoyer… l’armée dans le camp.
« Il faudrait peut-être un préfet à l’immigration qui n’existe pas et il faudrait peut-être que l’armée vienne pour surveiller ce lieu. Il ne serait pas inopportun de demander à ce que l’armée puisse venir surveiller, rassurer, peut-être démanteler certains réseaux qui peuvent exister »,
s’est-elle excitée, s’indignant soudainement que « l’on ne sait pas trop ce qu’il s’y passe à l’intérieur » de la « Jungle ».
Déjà environ 750 membres des forces de l’ordre sont mobilisés à Calais pour surveiller des délinquants clandestins que le gouvernement refuse d’expulser.