La nouvelle loi sur l’état d’urgence adoptée
Les députés ont adopté hier la prolongation de l’état d’urgence pour trois mois comme le demandait le gouvernement. Sauf vote contraire, il sera levé le 25 février 2016.
Une nouvelle version du texte sur l’état d’urgence a été validée. Il a été voté à la quasi-unanimité, 551 voix pour, contre seuls six députés, dont trois PS – parmi lesquels le Juif Sebaoun et l’étranger héritier des tueurs du Front de libération nationale (FLN, Jabhat at-Tahrīr al-Waţanī) Pouria Amirshahi – et trois extrémistes d’EÉLV.
Le projet de loi valide une procédure accélérée et facilitée pour le blocage des sites « terroristes » par le ministère de l’Intérieur. À l’inverse, un article sur le contrôle de la presse a été supprimé : elle l’est déjà bien suffisamment en temps normal.
Elle permettra des assignations à résidence facilitées, ainsi que d’imposer l’inutile bracelet électronique aux individus assignés à résidence, avec le consentement de l’intéressé. Les associations et groupements de fait, dont sont membres les assignés, pourront être dissous plus facilement encore – alors que déjà la loi normale permet d’incroyables injustices.
Les députés se protègent, ainsi que leurs amis journalistes
Les événements de ces derniers mois ont prouvé que les parlementaires et le gouvernement attachent très peu d’intérêt à la sécurité des Français. L’agitation de ces derniers jours montre qu’ils ne sont pas plus intéressés par leur liberté.
Au contraire, la leur et celle de leurs amis – journalistes, avocats et magistrats – devient, dans la loi, sanctifiée. Ainsi, les députés ont exclu hier des mesures de perquisition administrative les parlementaires – des racailles, criminels ou délinquants comme Razzy Hammadi, Serge ‘Dassault’ Bloch, Alain Juppé ou Patrick Balkany seront donc surprotégés quand les honnêtes Français sont livrés à l’arbitraire républicain –, les journalistes, avocats et magistrats ne pourront pas faire l’objet de perquisitions, même si les policiers les soupçonnent d’être impliqués dans des crimes. Tout indique pourtant que parmi les « journalistes » et les avocats notamment, pour le seul sujet de l’islamisme, des individus susceptibles d’aider les terroristes se cachent.