Malgré l’état d’urgence et l’interdiction de manifester, plusieurs milliers d’extrémistes se sont rassemblés à Paris ce dimanche après-midi. Les motifs et objectifs du rassemblement n’étaient pas très clairs : les extrémistes ont défilé la veille de l’ouverture de la grande mascarade « écologiste » de la COP 21, sommet onusien réalisé par les dirigeants politiques partageant avec les extrémistes la quasi-totalité de leurs présupposés philosophiques et de leurs rêves démagogiques : libéralisme moral, mondialisme, égalitarisme, progressisme, etc.
Les violences sont survenues dans le secteur de la place de la République (3e arrondissement), des extrémistes, dont beaucoup étaient masqués, ont attaqué les policiers, les caillassant et leur lançant des bouteilles en verre. Ils ont également jeté des bougies et des bouquets prélevés sur le mémorial aux victimes des attentats du 13 novembre créé par la population parisienne sur la place. Il s’agissait une fois encore de groupes très organisés et déterminés, que les autorités, malgré l’état d’urgence, ont laissé s’organiser, se rassembler, s’armer et attaquer. Des égards auxquels, même hors état d’urgence, les nationalistes n’ont pas droit…
Selon un bilan à 18 heures, 172 extrémistes ont été arrêtés selon la police, qui a effectué environ 200 contrôles d’identité.
Les interdictions de manifester à Paris, prises par le gouvernement au soir des attentats et prolongées depuis, répondent à un double objectif : empêcher la survenue d’attentats commis, comme cela fut le cas en Turquie, lors de rassemblements, et assurer de façon obligatoire le respect de « l’union nationale » décrété par un gouvernement aux abois et faire taire toute opposition. Plusieurs manifestations, spontanées ou non, se sont cependant déroulées depuis le 13 novembre, sans véritable réaction des autorités.
D’autres rassemblements plus pacifiques se sont déroulés à Paris et ailleurs en France et en Europe « pour la planète » (sic).