Le seuil des 10 000 envahisseurs est franchi à Calais
Selon une note remise jeudi dernier au syndicat de police Alliance (majoritaire chez les gardés et gardiens), le nombre d’envahisseurs dans le bidon-ville de la Lande, baptisée la «jungle», «devrait atteindre les 10 000 d’ici à début septembre». Les chiffres des associations humanitaires, qui évoquaient 9 000 personnes (4 500 en juin), sont maintenant dépassés par les propres estimations des forces de l’ordre.
Et encore ne s’agit-il que des envahisseurs de Calais, car si l’on compte le camp de Grande-Synthe, près de Dunkerque, et les multiples implantations sauvages dans plusieurs agglomérations côtières, ce sont au moins 12 000 envahisseurs qui se concentrent dans la région.
Walid, dealer récidiviste arrêté en flagrant délit à Avignon
Walid, le 8 août dernier à Avignon, c’est dans l’habit du dealer que les policiers l’ont interpellé en flagrant délit, à la Croix-des-Oiseaux.
À cette époque, il était sous le coup d’une mise à l’épreuve consécutive à des violences sur la mère de son jeune enfant (qui demeure en Loire-Atlantique et avec laquelle il lui est interdit tout contact). Il était aussi dans l’attente d’une comparution prévue pour le mois d’octobre devant le tribunal correctionnel pour trafic de stupéfiants, déjà : le 3 juillet, il avait été arrêté dans des conditions identiques…
« Je fais ça pour ma fille« , a reconnu hier le prévenu, dont la reconversion dans la vente de barrettes de cannabis lui assurait une rémunération mensuelle de 1 200 € selon ses dires.
Irritée par l’absence de prise de conscience de Walid, la vice-procureur a souhaité qu’il passe un an derrière les barreaux pour réfléchir à une nouvelle orientation professionnelle.
Les juges ont estimé que huit mois suffiraient.
Trois Turcs écroués après un jet de cocktails molotov
Trois jeunes Turcs ont été mis en examen par un juge antiterroriste parisien dans l’enquête sur des jets de cocktails molotov qui ont récemment visé les locaux de l’association franco-turque de Valence (Drôme). Présentés vendredi à la justice après avoir passé près de 96 heures en garde à vue, tous sont mis en examen pour association de malfaiteurs ainsi que pour dégradation par moyen dangereux et transport, fabrication et détention d’engins explosifs, en bande organisée et en relation avec une entreprise terroriste. Les trois suspects, deux âgés de 22 ans et un troisième de 28 ans, ont été placés en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
Les jeunes hommes avaient été interpellés lundi, soupçonnés d’avoir pris part aux jets de cocktails molotov dans la nuit de dimanche à lundi et précédemment en juillet, selon une source proche du dossier.
Selon la mairie de Valence, dans la nuit de dimanche à lundi, deux individus aux visages dissimulés ont jeté des cocktails molotov sur la façade du bâtiment de l’association franco-turque, laquelle a porté plainte lundi, après une première attaque similaire le 24 juillet. L’information judiciaire concerne ces deux faits. D’autres agressions similaires ont eu lieu dans la Drôme durant l’été. Le 8 août, c’est l’association turque de Montélimar qui avait été prise pour cible, une inscription «PKK» ayant été retrouvée sur un mur. L’association culturelle turque de Bourg-les-Valence a également été visée.
L’algerien Assein Bouzidi menace de mort une religieuse et fait l’apologie du terrorisme
Une religieuse menacée de mort. Des touristes, des pèlerins en émoi. Et le spectre de la menace terroriste qui resurgit sur une Côte d’Azur traumatisée, neuf jours après l’attentat de Nice, trois avant l’assassinat du père Hamel.
La scène se passe à la chapelle de la Garoupe, au Cap d’Antibes, le 23 juillet dernier. Elle s’est soldée par une condamnation à deux ans de prison ferme pour menaces de mort et apologie du terrorisme, mercredi soir, pour A. B.
«C’est bien fait, ce qui s’est passé à Nice! Je suis Algérien. Après ce que vous avez fait en Algérie, on vous massacrera! Je vais me faire sauter. C’est vous qui fabriquez des terroristes…» Voici quelques extraits des menaces proférées par A. B., né à Digne-les-Bains. Le tout, sous les yeux effrayés d’une sœur et de témoins.
La religieuse était attablée à la terrasse d’un snack, aux abords de la chapelle, quand elle a vu arriver cet homme trapu, ivre, vociférant ces insanités au ton nauséabond. «J’avais très peur. J’étais terrifiée, comme la plupart des gens autour de moi, témoignera la religieuse. Il semblait prêt à mettre ses menaces à exécution…»
La malheureuse n’est pas la seule victime d’Assein Bouzidi. Le 25 juillet, à Juan-les-Pins, l’intéressé a abreuvé de menaces sa voisine de palier, venue pester contre le volume de sa télé. «Allahou akbar! Je vais te faire sauter avec une bombe! Ne vous inquiétez pas, on est bientôt en délivrance», a récidivé Bouzidi, yeux exorbités, déjà passablement échauffé par son séjour en garde à vue. La voisine confiera avoir eu «la peur de [sa] vie».
Le tribunal condamne Assein Bouzidi à deux ans ferme et cinq d’interdiction de port d’arme, suivant les réquisitions du parquet.
Panique à la CAF de Marseille : ‘Allah Akbar ! Je vais tout faire sauter !
Un homme de 30 ans, multirécidiviste, a été condamné à 18 mois de prison ferme, peine assortie d’un mandat de dépôt, pour menaces de mort réitérées, menaces réitérées de destruction dangereuse pour les personnes, violence sur personne chargée de mission de service public et outrages à personnes dépositaires de l’autorité publique.
Le 5 août dernier, venu réclamer « son argent » à la Caisse d’allocations familiales, mais éconduit en raison de son agressivité par les agents et un vigile, l’homme bien connu de la justice avait crié une dizaine de fois « Allah Akbar ! Je vais tout faire sauter ! » mettant la main dans sa sacoche. La scène avait provoqué un mouvement de panique parmi les usagers. « Beaucoup de gens ont été effrayés. On les voit sur la vidéo s’enfuir comme une volée de moineaux, certains ont pleuré après » s’émeut la présidente Sophie-Marie Boyer devant le prévenu indifférent.
Avant de s’enfuir, cet habitant de la cité de la Castellane avait continué : « Je vais vous régler votre compte, je vais revenir et tout faire exploser ». Identifié, « l’allocataire mécontent » (suivant l’expression de la CAF) n’avait jamais répondu aux convocations de la police. Il était interpellé le 22 août en flagrant délit de consommation de cannabis devant le MuCEM et proférait alors des outrages aux trois policiers leur lançant tout au long du trajet jusqu’au commissariat de Noailles « Vous êtes des putes, pas des humains, des singes. »
Il se plaint de n’avoir reçu que 80 euros à sa sortie de prison prétendant aux 460 euros du RSA.
18 mois ferme donc pour le tout, mandat de dépôt, un euro à verser à la CAF, 400 euros pour ses frais de justice, 300 euros de préjudice moral à chacun des 3 policiers outragés. Sans oublier 300 euros d’amende pour fourniture d’identité imaginaire.
12 à 18 mois de prison ferme pour des trafiquants d’héroïne Albanais
Dans le cadre des investigations menées sur le trafic de stupéfiant, la brigade de recherches d’Annecy effectue, le 15 août dernier, une surveillance en bordure du Fier sur la commune d’Annecy-le-Vieux.
Celle-ci met en évidence des allées et venues importants sur ce qui est identifié comme un point de vente de produits stupéfiants. Recueillant suffisamment d’éléments, les enquêteurs de la communauté de brigade d’Annecy-le-Vieux et de la brigade de recherches d’Annecy, appuyés par l’équipe cynophile de Bonneville, mettent en place le lendemain un dispositif de surveillance.
Ce dernier permet d’interpeller en flagrant délit quatre hommes de nationalité albanaise, tous âgés d’une vingtaine d’années. Les perquisitions effectuées permettent la découverte de près de 3 000€ en liquide, ainsi que plus de 500 grammes d’héroïne.
Jugés en comparution immédiate, le 19 août dernier, les trafiquants écopent entre 12 et 18 mois de prison ferme pour trois d’entre eux, 6 mois avec sursis pour un autre, avec interdiction du territoire français pour tous les quatre.
Les cinq agresseurs Congolais d’un vigile resteront en prison
Au terme d’un procès au tribunal correctionnel de Senlis, cinq hommes poursuivis pour l’agression d’un vigile à Creil ont été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de trois à huit mois de prison ferme. L’affaire débute au magasin Kiabi de la zone commerciale de Creil/Saint-Maximin.
Le vigile de l’établissement appréhende alors deux hommes qui ont dissimulé des articles sous leurs vêtements. Il les intercepte et prévient les gendarmes. L’affaire aurait pu en rester là, mais en fin de journée, les deux voleurs accompagnés de trois acolytes recroisent le vigile en gare de Creil. Le ton monte rapidement entre les cinq hommes, dont quatre ont consommé beaucoup d’alcool, et le vigile.
Le vigile repart finalement en voiture. Or il est pris en chasse par les cinq hommes qui parviennent à le bloquer rue Jean-Jaurès. Avec une barre de fer, ils portent des coups à son véhicule et sur le crâne de leur victime qui parvient à prendre la fuite. Un témoin de la scène appelle la police, qui interpelle les agresseurs quelques minutes après l’agression.
Devant les juges de Senlis, les cinq hommes, âgés de 21 à 31 ans, tous originaires de la République Démocratique du Congo, ont défendu une version bien différente de l’affaire. Non seulement ils affirment n’avoir rien volé chez Kiabi, mais ils prétendent aussi que le vigile les a provoqués en gare de Creil et qu’il les a poursuivis rue Jean-Jaurès. Comme dans les contes, cette rocambolesque version s’enrichit de nouveaux détails pour chaque prévenu qui la raconte. « Il avait un cutter et une bombe lacrymogène », soutient Lopez. « Il a dit qu’il allait nous tuer… en anglais », prétend Arion. « De toute façon, c’est un mec à problèmes », assure de son côté Fiston, expert en la matière avec ses sept condamnations.
« Avez-vous déjà été condamné pour violences en réunion ? », demande la présidente à Patrick. « Non, on n’était pas plusieurs. Seulement deux », répond le prévenu aux magistrats, partagés entre la lassitude et la consternation.
Les cinq hommes sont maintenus en détention et ont interdiction de paraître à Saint-Maximin lorsqu’ils sortiront.
Allemagne : agression de 2 adolescentes par un envahisseur irakien
La dernière en date de la série des agressions sexuelles impliquant des envahisseurs en Allemagne, s’est déroulée dans une piscine d’Untertürkheim (Stuttgart) le 26 août, . La police a arrêté un envahisseur irakien, âgé de 26 ans, qui est soupçonné d’avoir harcelé plusieurs jeunes femmes dont deux jeunes filles âgées de 17 ans dans un bassin de la piscine. Il est accusé de s’être approché de ses victimes et de leur avoir imposé des attouchements sur diverses parties du corps, les fesses et les cuisses selon les déclarations d’un surveillant de l’établissement qui a remarqué son manège. Mais de façon incompréhensible l’envahisseur a été relâché en liberté sous caution alors que la police lançait un appel pour que d’autres témoins des faits se manifestent…
Plus généralement en Allemagne, plus de 3 000 incidents allant de l’insulte jusqu’au harcèlement ont été signalées en 2015 et plus globalement 5 500 agressions sexuelles dont des viols et des actes sexuels imposés sous la contrainte ont été dénoncés à la police. 89 de ces crimes ont été commis dans des piscines.
Les Allemands ouvrent les yeux après l’épisode des agressions sexuelles de masse à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre, et l’opinion publique blâme de plus en plus ouvertement la politique d’immigration sans frein de la Chancelière Merkel.
Italie : plus d’un millier d’envahisseurs rapatriés sur le continent
Environ 1 100 envahisseurs ont été rapatriés sur le sol de notre continent depuis le canal de Sicile, dimanche 28 août, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe en bateau, ont annoncé les garde-côtes italiens. Les envahisseurs, à bord de huit canots pneumatiques, d’un navire plus important et de deux barques, ont été assistés dans leur traversée au cours de 11 opérations distinctes en Méditerranée, ont encore précisé les garde-côtes sans indiquer leurs pays d’origine.
Selon les dernières statistiques de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ce sont 105 342 envahisseurs qui ont rejoint l’Italie en bateau cette année, la plupart depuis la Libye. L’Italie est en effet en première ligne de la crise migratoire qui voit, depuis 3 ans, des milliers d’envahisseurs affluer vers l’Europe depuis l’Afrique du Nord. Et on estime que plus de 400 000 ont rejoint les côtes italiennes depuis le début de l’année 2014.
L’invasion continue avec l’encouragement de l’Union européenne et la complicité passive des États…