Chronique du « vivre-ensemble » et de la « diversité » du 17 septembre 2016
Menton : réseau de passeurs démantelé
Le week-end dernier, la police aux frontières de Menton a interpellé en pleine nuit 6 passeurs qui organise la violation des frontières et de notre territoire par toute sorte d’envahisseurs provenant d’on ne sait où et pour des motifs inconnus. Le coup de filet a été réalisé sentier Massolin, à Roquebrune-Cap-Martin. Il ne doit rien au hasard. Alors que les gares principales sont sous étroite surveillance, les forces de l’ordre se déploient également aux abords des gares intermédiaires sur la ligne Vintimille-Nice. L’exploitation de la vidéoprotection a permis de réussir l’opération en flagrant délit. Ainsi, 32 envahisseurs (soudanais, somaliens, libyens, algériens…) ont été pris en charge par 2 Pakistanais et 4 Afghans, rémunérés pour faire passer la frontière aux envahisseurs. Ces 6 personnes ont été déférées au parquet de Nice et une information judiciaire a été ouverte. C’est désormais au juge d’instruction de piloter l’enquête sur ce réseau international a priori très structuré.
Selim tabasse une nonagénaire pour lui voler son collier en pleine journée
La scène s’est déroulée en plein jour et en plein centre-ville d’Arles. Il est environ 11 heures. Une Arlésienne de 92 ans, marche tranquillement dans les rues d’Arles, son caddie à la main. Trois individus arrivant derrière elle, se jettent sur elle, lui arrachent la chaîne en or et le médaillon qu’elle porte autour du cou, puis la projettent au sol. La vieille dame sur le bitume, ils essayent de fouiller dans son caddie pour lui dérober également son porte-monnaie. Choquée, le certificat établi par le médecin révèle que la victime a, entre autres, des douleurs au cou, au coude, à la hanche et un hématome sur le coccyx et lui donne 5 jours d’ITT. La police va alors solliciter les caméras de vidéosurveillance qui quadrillent le secteur et vont en extraire des images sur lesquelles les témoins de la scène et la victime reconnaissent les trois individus. C’est l’un d’eux, Selim, hébergé depuis quelque temps chez de la famille à Arles, qui comparaissait mardi devant le TGI de Tarascon (pour vol avec violences, commis en réunion et en état de récidive légale), les deux autres étant mineurs. Il a été facilement reconnu par les policiers car il avait déjà été interpellé (et condamné lors d’une comparution immédiate le 2 septembre dernier) pour des faits commis… le mercredi 31 août, dans l’après-midi. Soit le même jour que le vol avec violences sur Maria. Interrogé quant à sa présence dans la rue de la Liberté ce jour-là, le prévenu expliquera : « Je marchais, je cherchais du travail.« « Vous avez une drôle de façon de chercher du travail », lui répond la présidente du tribunal. « Je ne savais pas ce qui allait se passer. Ce n’est pas moi qui ait arraché la chaîne« , promet Selim. « On vous voit sur les bandes vidéo exhibant quelque chose de doré dans votre main, c’est le médaillon ?« , continue à lui demander la présidente. « Non, ce sont des pièces de monnaie« . -« Ça n’y ressemble pas« . -« Bah, en fait, quand le médaillon est tombé je l’ai ramassé« , finit par avancer le prévenu. Et quid du médaillon et de la chaîne, qui avait bien plus de valeur sentimentale que financière aux yeux de la victime : « Je ne sais pas ce qu’il est devenu. » A 20 ans, Selim est déjà bien connu des services de police avec pas moins de 7 mentions au casier judiciaire pour dégradations, extorsion avec violences, recel, vols en réunion et en récidive…
Le tribunal s’est finalement rangé aux réquisitions de la procureure qui avait demandé 18 mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Trois Syriens et deux Koweïtiens planifiaient l’achat d’armes d’assaut
Cinq ressortissants étrangers, trois Syriens et deux Koweïtiens, ont été arrêtés mardi soir à Paris alors qu’ils planifiaient l’achat d’armes d’assaut, ont indiqué des sources policières, citant les premiers éléments d’une l’enquête sans lien établi en l’état avec un acte terroriste.
Les suspects, dont les identités et nationalités n’ont pas encore été établies avec certitude, ont été repérés dans un restaurant puis suivis, avant d’être interpellés par une brigade anticriminalité (Bac) et placés en garde à vue à la police judiciaire parisienne, a-t-on précisé de mêmes sources, confirmant une information de RTL. Les cinq hommes avaient pour intention de se procurer des armes d’assaut, selon les policiers intervenants.
Arrestation d’un 3ème mineur soupçonné de vouloir passer à l’acte
Un autre mineur de 15 ans, repéré sur les réseaux sociaux et soupçonné de vouloir mener une attaque djihadiste, a été mis en examen et écroué samedi, a indiqué une source judiciaire.
L’adolescent, visé par une fiche S et déjà mis en examen dans un dossier de terrorisme, a été arrêté jeudi dernier en fin d’après-midi à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), a précisé la source. Il avait été repéré sur la messagerie cryptée Telegram pour ses liens avec Rachid Kassim, un jihadiste français soupçonné de téléguider des attentats en France depuis la zone irako-syrienne.
Il a été arrêté car les propos qu’il tenait sur Telegram laissaient supposer la possibilité d’un passage à l’acte, a indiqué la source judiciaire. Il a été mis en examen samedi pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire, a précisé la même source. Dans le précédent dossier, il était mis en examen et placé sous contrôle judiciaire depuis juin 2016 pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et apologie publique d’un acte de terrorisme sur internet, a ajouté la source. Concrètement, il lui est reproché d’avoir diffusé de la propagande de l’organisation Etat islamique.
Lundi, un autre adolescent de 15 ans, vivant à Paris, a été mis en examen et écroué, soupçonné d’un projet d’attaque à l’arme blanche. Un autre adolescent a été arrêté mardi dans le XXe arrondissement de la capitale et placé en garde à vue pour les mêmes soupçons. Les enquêteurs pensent que les deux mineurs agissaient aussi sous l’influence de Rachid Kassim.
Vives tensions entre membres de Turcs et Kurdes dans Creil
En à peine deux soirées, le conflit entre les communautés kurdes et turques de Creil a exacerbé les tensions en ville. Tout a commencé ce mardi, alors qu’une manifestation kurde, autorisée, avait lieu sur le parvis de la gare, vers 18 heures. A la suite d’une altercation, un second cortège a rejoint le Plateau Rouher dans la soirée, où réside une partie de la communauté turque, ce qui a encore tendu les le climat entre les deux camps.
Mercredi, les relations étaient toujours âpres. Face à la rumeur d’une manifestation turque, une cinquantaine de membres de la communauté kurde était de nouveau aux abords de la gare en début de soirée. Au Plateau, la communauté turque attendait, elle, le passage d’un représentant du consulat de Turquie. A la demande du maire, de nombreux policiers, venus en renfort, se trouvaient sur place afin de ne pas répéter les incidents de la veille.
Pour les uns, les provocations de certains membres de la communauté turque en sont à l’origine. Pour les autres, ce sont les Kurdes les responsables. Le calme avait néanmoins fini par revenir. Du moins, temporairement. « S’ils reviennent ici, ça finira avec un mort » assure un jeune du quartier. Les représentants de la communauté turque refusaient de s’exprimer mercredi soir.
Pour Jajan Fanar, Crellois d’origine kurde, il n’y avait pas d’intention d’agressivité. « Nous manifestions contre les exactions de l’Etat turc contre les Kurdes. Devant les provocations, certains ont voulu réagir. » Pour lui, malgré les armes, pas de volonté de violence. « C’était au cas ou cela tourne mal. Mais le but n’était pas d’affronter les Turcs, d’ailleurs il n’y a pas eu de casse. »
« Bande de bâtards et de mécréants. Je suis de Roubaix. Allah Akbar ! »
Le 22 février 2015, la brigade anti-criminalité (BAC) d’Arras est appelée pour une rixe à Saint-Nicolas, rue Anatole-France, en soirée. Sur place, elle voit un homme s’enfuir. Elle le rattrape rapidement. Il se rebelle et invective les trois policiers. « Bande de bâtards et de mécréants. Je suis de Roubaix. Allah Akbar ! Je suis djihadiste. Je vais faire le djihad. Je vais tout faire sauter. Interpol me connaît ! » Un contexte sensible, un mois après les attentats de Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hypercacher de Vincennes. Mardi, cet « Arrageois de papier » de 23 ans était poursuivi pour outrages à des personnes dépositaire de l’autorité publique et apologie d’un acte de terrorisme.
Depuis cet épisode, il suit des soins. « Dans ma jeunesse, j’ai eu des mauvaises fréquentations, j’ai porté la barbe. J’ai tenu des propos que je n’aurais pas dû dire. » Il n’a pas été condamné à une peine de prison mais à une contrainte pénale de trois ans. Il sera suivi lors de cette période pour ces soins psychologiques. Il a l’interdiction de porter une arme et de quitter le territoire.
Des clandestins Syriens immobilisent un train pour monter dedans
Mardi soir, les passagers du train Intercités reliant Bordeaux à Marseille ont dû finir leur voyage en bus. Le train n’est pas reparti de sa halte à Toulouse-Matabiau où un groupe d’envahisseurs syriens a tenté d’embarquer sans titre de transport.
Il était 19h50 quand ces 17 personnes – hommes, femmes et enfants – sont montées de force dans un wagon, bousculant au passage une contrôleuse qui tentait de les en dissuader. De source policière, un homme du groupe a été interpellé.
La situation s’est ensuite apaisée mais les envahisseur ont formellement refusé de descendre, provoquant au final, l’annulation du train.
Les envahisseurs ont finalement passé la nuit dans une rame TGV vide stationnée à Matabiau où des couvertures et des plateaux-repas leur ont été distribués. Toujours selon la SNCF, le groupe de migrants a été pris en charge ce mercredi par des associations d’aide spécialisées.
La cathédrale et l’église fermées suite à l’occupation d’envahisseurs Albanais
La cathédrale et l’église Saint-Salvi fermées suite à l’occupation par des envahisseurs albanais
Les touristes ont trouvé portes closes mercredi à la cathédrale Sainte-Cécile et à l’église Saint-Salvi, deux des principaux lieux de visite du cœur historique d’Albi. Le diocèse confirme cette fermeture provisoire des deux édifices. L’ordre aurait été donné par la préfecture suite à l’occupation temporaire de la cathédrale lundi soir par des Rroms albanais qui campent dans le centre-ville depuis plusieurs jours. C’est la première fois que la cathédrale ne peut être visitée, provoquant la surprise des touristes de passage dans la Cité épiscopale.