La princesse saoudienne ordonne de « frapper » et « tuer » un artisan parisien
Un artisan parisien venu effectuer des travaux dans l’appartement avenue Foch à Paris (16e arrondissement) de la fille du roi d’Arabie Saoudite, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, a été bien mal accueilli. Alors qu’il prenait une photo de la pièce où il devait intervenir (il a l’habitude de prendre des clichés avant travaux afin de remettre les objets et meubles en place), la princesse a fait venir son garde du corps armé afin de le faire « corriger », imaginant qu’il voulait revendre des photos à des journalistes. « Il faut le tuer, ce chien, il ne mérite pas de vivre » a-t-elle crié.
Et c’est là que les choses ont grandement dérapé. L’homme de main de la princesse lui a asséné un coup de poing sur la tempe avant de lui ligoter les mains. Zélé, le garde du corps a ordonné à l’artisan de s’agenouiller et de baiser les pieds de la princesse. Ayant refusé, la victime a été mise en joue avec une arme à feu dont le garde du corps était porteur. Notons que les gorilles des personnalités étrangères sont autorisés à porter des armes à feu par le ministère de l’Intérieur alors que c’est quasiment impossible pour des personnels de sécurité privé en France…
Selon les policiers qui ont recueilli le témoignage de la victime, les traces de coups étaient encore visibles au moment où il se confiait aux forces de l’ordre. L’artisan affirme que son calvaire a duré près de 4 heures, avant qu’un troisième homme de main n’intervienne : il réalise une photocopie de sa carte d’identité et lui enjoint de partir en lui interdisant « l’accès au 16e arrondissement à jamais » ! Rien que ça ! Malgré le traitement subi, l’artisan a demandé à être payé et a présenté sa facture de 20 000 euro de travaux qui ne lui toujours pas été payée alors que la saoudienne a conservé son matériel…
On attend impatiemment la réaction des autorités françaises face à cette descendante de la famille régnante issue des bédouins buveurs de pisse de chameaux dont le traitement privilégié et les honneurs ne résultent que de la découverte de pétrole dans le sous-sol de la péninsule arabique. Expulsion maintenant !
Judith Chemla triomphe au cinéma dans « Une vie » (produit par Jean-Louis Livi) et sur scène dans « Traviata » (mis en scène par Benjamin Lazar).
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/la-grace-fragile-de-judith-chemla-s-impose-a-l-ecran-et-sur-la-scene-28-09-2016-6157359.php