Il y a 70 ans, au cours de l’hiver 1946 – 1947, alors que l’Europe commençait à subir le joug de Yalta, était créé à Rome le Mouvement social italien. Il s’agissait du premier véritable mouvement nationaliste qui revendiquait haut et fort la libération nationale et européenne face aux diktats des nouveaux maîtres du monde.
Cinquante ans durant, sous la direction de son chef, Giorgio Almirante, allant de campagnes originales en succès électoraux, le MSI sera l’exemple à suivre pour toutes les organisations nationalistes de notre continent. Ce n’est qu’au milieu des années 80 que la Droite nationale et populaire française, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, pourra véritablement lui emboiter le pas.
Hélas, au moment où le MSI commençait à pouvoir espérer influencer réellement la politique italienne, dans les années 90, l’ambition démesurée et la soif de reconnaissance de quelques mauvais bergers le conduisirent à la débâcle. Cette déconvenue mérite d’être méditée.
Voilà pourquoi les Cahiers d’Histoire du nationalisme, fidèles à leur vocation d’éclairer les militants patriotes, éditent un nouveau numéro entièrement consacré à l’épopée missiniste. C’est Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, sans doute le mieux placé pour cela, qui en a assuré la rédaction.
le Mouvement Social Italien a connu la triste histoire du « Front National-Canal historique ». mais Giorgio Almirante ne pratiquait pas le népotisme comme Jean-Marie Le Pen. Madame Marine, la patronne du « rassemblement rose marine » n’est rien d’autre que la fille de son père. Louis Alliot, son compagnon, est un Juif. son compagnon précédent, Eric Iorio, était également un Juif. ce n’est pas une coïncidence fortuite. des Juifs et des homosexuels composent aujourd’hui « l’extrême droite ».