Le 30 mai dernier, selon les médiats locaux, un « Palois » de 27 ans a trouvé la mort dans les rues du centre de Toulouse à l’issue d’une course-poursuite avec la police. En effet, cette nuit-là, vers 4h, les policiers de la brigade anti-criminalité repèrent un véhicule circulant sans lumière et grillant plusieurs feux. Entrés dans une impasse étroite, ils tentent alors de l’arrêter mais le conducteur refuse de stopper sa voiture. Il tente de faire demi-tour, heurtant d’autres voitures et défonçant celui des forces de l’ordre de plein fouet. Un fonctionnaire de police descendu de voiture a été percuté par son propre véhicule lui-même percuté par celui du fuyard.
Le chauffard avait un long pedigree judiciaire
Le voyou, connu de la justice notamment pour des trafics de stupéfiants, des vols et des cambriolages, reprend alors sa course folle dans les rues toulousaines. Il fonce sur d’autres policiers de la Compagnie de sécurisation et d’intervention, à pied, qui arrivaient en renfort. Ces derniers, menacés dans leurs vies, tirent et touchent le conducteur à la tête. Transporté à l’hôpital, l’homme, qui circulait à bord d’une voiture volée, est décédé le matin même.
Le parquet de Toulouse a indiqué que deux enquêtes ont été ouvertes : une par l’Inspection générale de la police nationale, l’autre par le Service régional de la police judiciaire de Toulouse. Et la famille du voyou a déposé plainte contre X pour « meurtre »…
Le voyou Mickaël S. : un drôle de « Palois »
L’homme (très défavorablement connu des services du commissariat de Pau,) est présenté pudiquement par les médiats locaux comme « originaire de Pau » (Sud-Ouest), ou comme un « Palois » ou encore un « Béarnais » (La République des Pyrénées, France Bleu). C’est en réalité, pour continuer dans le politico-médiatiquement correct habituel de la république « diverse », un ressortissant de la communauté des « gens du voyage » : un tsigane à papiers français !
Au lendemain du décès du voyou, le juge d’application des peines a considéré que le contexte n’était pas favorable à la libération du jeune frère du tsigane légitimement abattu par la police, lui-même voyou en détention, au vue de l’émotion suscitée dans la communauté à Pau par les événements toulousains.
Émeutes claniques
Fidèles à eux-mêmes, les gitans de son clan se sont mobilisés pour clamer leur haine des forces de l’ordre et réclamer violemment la libération du jeune frère, Franck S., afin qu’il puisse assister aux obsèques et se recueillir sur la tombe. On en chialerait presque… Et au soir du vendredi 2 juin à Pau, une centaine de tsiganes de son clan ont manifesté et surtout vandalisé et provoqué l’émeute : cinq voitures ont été brûlées dans plusieurs endroits de la ville, deux bus municipaux qui se trouvaient au dépôt et du mobilier urbain ont aussi été dégradés, selon la préfecture.
Les tsiganes, qui s’étaient rassemblés aux alentours de 20h00 non loin du camp où ils sont installés, ont mis également le feu à des caddies de supermarché et des pneus usagés, bloquant des voies et des accès routiers et obligeant à dépêcher sur place une trentaine de policiers et des gendarmes venus en renfort, pour protéger la population autochtone locale et le mobilier urbain…
Bonne fille, la république communautariste a baissé pavillon face au clan de colons de l’intérieur ! La manifestation a ainsi pris fin aux alentours de 23h00 après des pourparlers avec un membre de la famille, selon la préfecture. Les autorités se sont engagées pour qu’ait lieu un examen d’une permission de sortie « assez rapide » pour que le détenu puisse se recueillir sur la tombe de son frère….
Et combien d’arrestations ? Aucune ! Quant à la facture des dégradations, nous doutons qu’elle soit envoyée aux gitans…
Pour courroner le tout, sans honte, les autorités ont également laissé se dérouler jeudi 8 juin à Pau une marche « blanche » pour celui qui a tenté de se soustraire à un contrôle puis tenté de tuer en les écrasant les policiers toulousains ! Deux cents gitans sont allés pavaner au centre-ville de Pau et ont exhibé leur fierté d’avoir fait plier les autorités, en défilant de la place Verdun à Clemenceau, avant de revenir place Verdun par la rue Serviez. Comme promis par le préfet, le juge d’application des peines a autorisé vendredi 9 juin le jeune frère du tsigane tué à sortir de prison pour aller se recueillir sur sa tombe…
Démission habituelle des autorités
Des incidents similaires ont éclaté à plusieurs reprises en 2015 pour le même motif ailleurs en France. Fin août 2015, des gens du voyage avaient bloqué l’autoroute A1 pour demander que le fils d’une victime d’une fusillade, incarcéré, puisse assister aux funérailles de son père.
Deux mois plus tard, d’autres membres de la communauté des gens du voyage avaient brûlé des voitures et bloqué la gare de Moirans (Isère), pour permettre au frère et au cousin d’un jeune, tué dans une voiture volée après avoir commis un cambriolage, de pouvoir assister à ses obsèques.
De même en 2016, au mois de septembre et au mois d’octobre, des tsiganes avaient mis le feu à la RCEA (Route Centre Europe Atlantique), sur la RN 70, au niveau de Montceau les Mines (Saône-et-Loire), toujours pour des questions de participation d’un détenu à des obsèques.