Réélu au Parlement européen, je remercie chaleureusement les électeurs et les militants auxquels je le dois, à l’issue d’une campagne très active mais peu médiatisée, de près de 15000 kms sur le terrain. Ils peuvent compter sur mon assiduité et sur mon travail au Parlement, où j’ai été et je resterai le député français le plus actif en séance
Il est navrant que les candidats de qualité présentés par le FN n’aient pas été élus en plus grand nombre ; un succès pouvait être obtenu si des citoyens légitimement mécontents de l’actuelle situation de l’Union européenne n’avaient été littéralement poussés à s’abstenir. Ils ont cru ainsi à tort contester le Système, mais ils confortent au contraire la coalition UMP/PS qui le cogère, et fait semblant, le temps d’une élection, de s’opposer. Ils ne s’occupent pas de l’Europe, serait-ce 10 minutes tous les cinq ans, mais l’Europe, hélas ! s’occupe d’eux ! Délocalisations, immigration massive, nouveaux impôts, ouverture des frontières ; ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes !
Il est par ailleurs scandaleux que la campagne électorale officielle ne prenne en compte, pour les temps de parole, que les partis représentés à l’Assemblée Nationale, mais pas ceux qui, comme le Front, sont présents depuis des décennies au Parlement européen. Ces élections démontrent aussi qu’il faut revenir à un scrutin sur listes nationales, au lieu du découpage actuel qui ne correspond à rien, si ce n’est à minorer malhonnêtement les résultats du Front National et des challengers des partis installés.
Je salue les excellents résultats des droites européennes : En Belgique flamande, les listes de nos amis du Vlaams Belang et les listes De Decker, cumulées, font plus de 25% des voix ; En Grande-Bretagne, les listes UKIP arrivent semble-t-il devant listes socialistes du Labour qui sont au gouvernement, et celles de nos amis du British National Party réalisent une très belle progression. Grande victoire des listes Wilders aux Pays-Bas. Il en va de même pour nos amis autrichiens du FPÖ, bulgares d’Attaka, hongrois de Jobbik en Grèce, etc ;
Il y a donc une poussée en Europe de ceux qui veulent une coopération, mais pas d’un Super-Etat destructeur de leurs libertés, qui veulent défendre leurs identités contre le mondialisme, leurs emplois contre les délocalisations, leur patrimoine contre les prédateurs de la finance internationale…
« Patriotes de tous les pays, unissez-vous » a dit Jean-Marie Le Pen. Cette union est plus nécessaire que jamais, elle est redoutée de nos adversaires, et je compte bien m’y employer.