Michel, vous me désolez !
Suite à votre entretien avec Jean Jacques Bourdin le 16 septembre dernier, je ne résiste pas au désir de vous retourner le compliment. Vous dites « Toutes ces choses qui font qu’il y a un délire complet ». De quel délire s’agit-il ? Comment cela est-il possible chez un penseur qui figurait jusqu’à cet instant pour moi parmi les penseurs qui pensent que celui-ci s’incline devant la doxa pasteurienne et la crapulerie holocaustique, qu’il s’agrège à la pensée unique, à la dévotion sans discernement envers le matérialisme technoscientifique qui peu à peu nous éloigne des gestes essentiels caractérisant le prétendu homo sapiens. J’avais espéré un jour, vous informant des conclusions du Professeur Faurisson à propos des magiques chambres à gaz (dixit Céline) que le penseur libre que je croyais voir en vous prendrait le temps d’y réfléchir et rejetterait cette croyance « délirante ».
Hélas, et vos paroles devant Jean-Jacques Bourdin me le confirment, il ne peut pour le moment pas être question de « reconstruire le peuple » qui a certes appris « à lire, à écrire, à compter » mais pas « à penser ». Et nul plus que moi qui ai salué votre université populaire ouvrant l’esprit des Caennais et des auditeurs de France Culture ne s’intéresse à votre discours. Hélas, trois fois hélas, le grand Michel Onfray, nous conduisant vers la sagesse, est redescendu au rang des lèche-bottes de la pensée unique se traînant misérablement au ras du sol alors que nous croyions sous vos ailes nous élever vers l’azur de l’esprit libre cher à Georges Krassovsky.
Cher Michel, vous avez appris dans l’école républicaine, dites-vous, à lire et à penser. Robert Faurisson, pour ne parler que des mythiques chambres à gaz, nous a laissé neuf tomes d’« Ecrits révisionnistes » qui devraient vous éclairer sur ce problème. Je vous avoue que j’ai mis trente ans, bien que germaniste, à me libérer de ma foi irraisonnée en les discours des vainqueurs de la Seconde guerre mondiale. Je comprends donc votre aveuglement. Aujourd’hui même un célèbre Juif ose « Tell the truth », Gerard Menuhin, et tant d’autres chercheurs qui ne bénéficient pas du porte-voix des médias pour la plupart entre les mains de Juifs, profiteurs de la fantasmatique Shoah.
« The myth of german villainy » d’un penseur américain vient de sortir et remet les choses en place en ce qui concerne l’Allemagne. Mille sources sont prêtes à abreuver votre désir de savoir car je ne peux me faire à l’idée que vous soyez fermé à toute réflexion.
Je vous suis de toute façon reconnaissant pour tout ce que vous avez fait, dit, écrit.
Jacques Vecker
« Libre expression », Château de Vaugran, 30480, St Paul la Coste