On ne sait pas si JMLP acceptera un jour de clarifier ses relations avec le révisionnisme et les révisionnistes, il ne reste plus beaucoup de temps pour lui poser la question.
Jeune Nation a reçu par mail l’information suivante :
« De plus tout l’argumentaire révisionniste accessible au grand public a été fourni à jmlp juste après l’affaire du détail en vue de son communiqué du lendemain ou surlendemain ».
Si on s’en tient là, une rencontre entre des révisionnistes et une équipe de JMLP a bien eu lieu, mais seulement après le « détail », et dans le but de tenter de limiter les dégâts.
Dans ces conditions, la réunion avait peu de chances d’être fructueuse, de plus, on comprend que personne n’y ait jamais fait allusion, ce n’était vraiment pas une démarche glorieuse mais une action désespérée, un tel communiqué, produit dans de telles conditions, aurait été encore plus désastreux que le détail lui-même.
Mais cette affaire du détail recouvre en fait un chapitre important de l’histoire politique contemporaine française, où on voit que la loi Gayssot visait surtout à interdire un parti politique autant qu’un courant de pensée. La loi Gayssot n’étant pas la seule en cause, JMLP a été condamné pour le « détail » sur la base de la loi Pleven.
C’est un chapitre où on voit surtout que la loi, et même la jurisprudence, sont en réalité parfois supérieures à la constitution, un bloc constitutionnel a bien émergé, la constitution pour une République multiraciale, multiconfessionnelle, multiculturelle et LGBT, ça n’a strictement rien à voir avec l’horizon initial de la constitution de 1958.
La constitution de 1958 était la constitution de la République française, dans la mesure où toutes ces lois perverses ont eu pour but de détruire la France, plutôt que de parler de bloc constitutionnel, on devrait parler d’un bloc anticonstitutionnel : loi Pleven, loi Gayssot, loi Perben, leur caractère supérieur à la constitution se marque au fait qu’elles sont dites « irréversibles », alors que même pour la constitution au sens légal, il est prévu des procédures d’amendement.
Savoir si une société peut subsister sans plus aucune référence à la permanence de la loi naturelle, qui même criminalise une telle référence, rien n’est moins sûr. C’est peut-être ce qui justifie le plus l’état d’urgence actuel, lequel, comme le provisoire, a manifestement vocation à durer indéfiniment.
L’urgence, en effet, se caractérise par des lois d’exception et les lois Pleven, Gayssot et Perben se présentent toutes comme des lois d’exception, des exceptions à la liberté d’expression. Ces lois nous mettent donc de façon irréversible, donc permanente, dans un état d’exception, donc d’urgence.
En attendant, on ne peut que constater avec effarement que la constitution de 1958 n’a protégé la France de rien, qu’elle est désormais incapable d’assurer la plus petite sécurité juridique à ses citoyens sur l’un des principes plus fondamentaux qu’elle prétend avoir : la liberté d’expression.
On en arrive à l’absurdité délirante de faire dire à la constitution française que désormais on peut être un délinquant simplement parce qu’on aime la France, simplement parce qu’on souffre à haute voix de la voir disparaître.
Maigre consolation, la monarchie en Angleterre n’a pas fait mieux, quoi qu’il en soit, une société qui ne tient plus que pas ses procès n’en a plus pour longtemps.
Francis Goumain
Pour aller plus loin :
Le Pen et Faurisson, le rendez-vous manqué
Une République aux relants totalitaires, dont les MÉDIA aussi abrutissant que monolithique, matraquent le peuple, le plus taxé au monde, de toutes les aberrations les plus suicidaires, doit disparaître du Royaume de France.
Ce sera elle ou la France !