Les partisans de l’accord de normalisation entre les Émirats arabes unis et l’entité sioniste – sous l’égide américaine – prétendent que la normalisation diplomatique contribuera au développement économique et à une coopération « fructueuse » entre les deux parties, et conduira également au renforcement du secteur de l’économie numérique, à l’échange de sciences et de technologies et à une augmentation des échanges commerciaux.
Mais derrière ce rideau – de fumée ? – ce qui se passe en coulisses est moins clinquant ! Des médias israéliens commencent à rapporter que les chefs des principales organisations criminelles de l’État juif ont commencé à s’implanter à Dubaï, d’où ils pilotent leurs « transactions internationales » de drogue et y achètent des biens immobiliers.
« Les chefs de ces organisations travaillent avec des hommes de paille qui sont envoyés en leur nom aux Emirats pour conclure des affaires évaluées à des dizaines de millions de dollars »,
a révélé un haut responsable de la police de l’État juif.
Et d’ajouter :
« Ils se font passer pour des hommes d’affaires israéliens et cachent le fait qu’ils sont de dangereux criminels. Nous parlons d’acquisitions Immobilières, partenariats dans des projets alimentaires et hôteliers, ainsi que le trafic de cocaïne. Il était clair que les criminels découvriraient également Dubaï pour le blanchiment d’argent à travers des hommes de paille ».
Selon des sources policières encore, une énorme cargaison de cocaïne a été saisie il y a environ un mois dans le port d’Ashdod en route vers un entrepôt de la zone industrielle de Beer Tuvia. Elle contenait environ 750 kg de cocaïne cachée dans des barils. Cette cargaison aurait été financée par des Israéliens installés aux Émirats Arabes Unis avec des hommes d’affaires locaux.
« C’était censé être un accord de rêve dans lequel les criminels israéliens et leurs amis à Dubaï étaient censés réaliser un bénéfice de 70 millions de dollars. »
« Un calcul simple, un kilogramme de cocaïne acheté en Amérique du Sud vaut environ 5 000 dollars, et en Israël, son prix peut atteindre 100 000 dollars et plus, selon le marché. Faites le calcul vous-même pour savoir combien d’argent ils étaient censés gagner grâce à cet accord »,
explique un policier.
De juteux « business » qui ne laissent pas indifférent des Émiratis qui veulent à leur tour leur part du magot.
« Les criminels israéliens seuls ne pouvaient pas financer l’ensemble et ils ont été aidés par des résidents locaux de Dubaï »,
explique les services de police spécialisé, qui estiment que des dizaines de criminels israéliens, ainsi que des hommes de paille agissant en leur nom se font passer pour des hommes d’affaires aux Émirats Arabes Unis pour leurs trafics prospères.
Wassel Abou Youssef, membre de la direction de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), avait fustigé lors de l’annonce du traité israélo-émirati, « les accords bilatéraux et les délégations qui vont et viennent, qui offre à l’occupation une force pour intensifier son agression et ses crimes contre le peuple palestinien et accroître son intransigeance et son arrogance ». C’était bien vu mais encore en-dessous de la réalité : bien au-delà des crimes à l’encontre des Palestiniens, la voyoucratie israélienne trouve donc aux Émirats Arabes Unis de nouvelles sources de financement et des tremplins pour étendre toujours plus ses « activités ».
Et sans compter même – sur le plan moral – que « les Émirats se démarquent ainsi de l’Initiative de paix arabe de 2002, qui conditionne toute normalisation avec l’État hébreu à la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale »…
Sur le même sujet, Hervé Ryssen a écrit deux livres formidables : « La mafia juive » et « Les milliards d’Israël ».