Le quotidien Le Monde du 4 février 2021 titrait « Condamnation d’Alexei Navalny : Poutine réprime l’opposition et défie l’Occident ». Passons rapidement sur Navalny, qui a commencé sa carrière au parti Iabloka et dont il a été exclu pour propos racistes … avant de se reconvertir par le truchement d’un blog internet dans la lutte contre la corruption avec l’aide de l’Occident dont il est objectivement un agent, ne serait-ce que parce qu’il a bénéficié en 2010 du programme Yale World fellow, de l’université de Yale, qui fabrique une sorte de Young leaders pour opposants potentiels de pays ennemis ciblés par les Etats-Unis.
Ce que nous voulons relever présentement c’est l’expression « Poutine défie l’Occident ». Quelle arrogance dans le propos ! Ainsi, l’Occident se pose unilatéralement comme le modèle politique et civilisationnel planétaire ; un modèle tel qu’il en est sacré et, que ne pas obéir à ses injonctions, relève du sacrilège. D’ailleurs, nous avons vu les Macron, Merkel et autres Biden, intimer l’ordre à Poutine de libérer Navalny, s’érigeant en conscience de la planète. Quelle hubris ! Quelle démesure !
Certes, la Russie souffre de corruption et les nationalistes que nous sommes ne peuvent que s’inquiéter de ce que les Juifs sont dans les allées du pouvoir et que le Kremlin n’a pas mis en place un système d’économie orientée qui seul peut permettre à la Russie de se progresser économiquement à marche forcée. Mais Vladimir Poutine a le mérite de vouloir construire l’avenir de la Russie en fidélité à sa tradition millénaire et à l’ordre naturel.
Or, quel modèle propose le magistère de cet « Occident », c’est-à-dire cet avatar dégénéré de l’Occident chrétien qui a été le phare de l’humanité durant des siècles ? Une société dont le principe cardinal est de poser comme normal tout ce qui est contraire à l’ordre naturel, tant dans les mœurs que dans la morale, mettant en pratique la règle « solve et coagula » propre aux sociétés mondialistes comme la société fabienne et les sectes maçonniques, les tenants du judaïsme politique n’étant jamais loin.
Il est inévitable qu’un tel monde périclite, la dénatalité qui le ronge en étant la résultante. Comme une bête malade, menacée de mort, cette mort qu’elle porte en elle de par ses principes fondateurs, elle devient agressive et tente d’éviter l’inéluctable.
Dès lors, il n’est pas étonnant que cette oligarchie occidentale, moralement en putréfaction, pervertie comme le montrent les affaires Eptsein aux Etats-Unis et Duhamel en France – qu’elle revête la forme des pouvoirs politique, médiatique, financier- se raidisse. Depuis quelques lustres déjà, elle a instauré les bases d’un système répressif contre les forces saines qui se manifestent contre cet ordre diabolique – étymologiquement, ce qui trompe, divise, affaiblit – qu’elle promeut. Maintenant, elle le renforce dans un totalitarisme nourri des moyens de surveillance qu’offrent les techniques numériques et l’Intelligence artificielle.
Cette répression devient générale. Nous avons observé comment les réseaux sociaux ont censuré Donald Trump, chef d’Etat en exercice, mais honni par les factions dominantes des cercles mondialistes. En Espagne, le parti Vox, troisième formation politique du pays, a vu son compte Twitter suspendu le 28 janvier, en raison d’un thème de campagne hostile à l’invasion migratoire « non à l’islamisation ». En France, le mouvement Génération Identitaire est menacé de dissolution par le gouvernement Macron pour s’opposer activement à l’invasion migratoire qui utilise les chemins alpestres et pyrénéens.
En Allemagne, c’est l’AfD (Alternative für Deutschland) parti peu virulent, troisième formation politique allemande, dont les dirigeants sont menacés d’être mis sur écoute, tout simplement parce qu’ils s’opposent à cette invasion migratoire qui n’est rien d’autre qu’un génocide programmé des peuples d’Europe.
En France, avec le sieur Macron, la trahison est des plus visibles : ce personnage ne croit pas en la France mais place ses centres d’intérêt à Bruxelles, dans l’U.E.. Il n’aime pas les Français, qualifiés de « Gaulois réfractaires » et maintenant désignés comme un peuple de 60 millions de procureurs. Il est le porte-parole d’une caste d’oligarques dont les intérêts sont autres que ceux de la France. Formés pour la plupart dans des écoles au service du libéralisme apatride, comme Science PO, comme HEC, ou infiltrées par l’idéologie mondialiste, ils font carrière pour eux-mêmes et, par le truchement de cette ambition, pour ceux qui de fait les commanditent, à moins qu’ils n’en soient les agents convaincus et stipendiés.Toute loi préparée par eux vise en fait les naturels Français : ainsi la loi « sur les séparatismes », qui doit lutter contre un islamisme que l’on n’ose pas nommer par lâcheté se retournera en fait contre les catholiques dont les écoles privées seront les premières attaquées.
Le plus grave est que la grande masse des gens pense encore que, malgré tous ses manquements, le gouvernement est à leur service. Ils ne parviennent pas à imaginer que ceux qui sont sensés présider à leur destinée leur veulent du mal, les méprisent. La crise du Covid en est un exemple : nous assistons à ce spectacle affligeant de gens qui, la tête basse, avancent dans la rue comme des serfs pliés sous le bât, un masque consciencieusement placé jusqu’au raz des yeux. Pour une part importante, ils sont prêts à se faire vacciner, ou plus exactement se faire injecter de l’ADN messager, servant de cobayes pour un médicament nouveau dont on ne sait rien des effets sur le long terme et dont on ne saura rien avant longtemps étant donné que les « vieux » sont vaccinés en premier et que à moyen terme ils seront (presque) tous morts. Et cela, alors que cette « pandémie » présentée comme terrifiante, ne tue que peu de monde, comme le reconnaît un Klaus Schwab dans son livre sur la « Grande réinitialisation ».
Tout une nation se laisse assigner à résidence pour une peur largement imaginaire, accepte de se voir retenue prisonnière d’un régime qui n’est qu’un régime d’occupation. Elle se laisse assassiner, tant spirituellement que racialement et économiquement par des minorités sûres d’elles, méprisantes, dominatrices, qui n’assument même plus leur responsabilité politique puisqu’elles se protègent au moyen de comités d’experts présentés comme tels et échappant à tout contrôle.
Nos Etats n’ont d’ailleurs plus de gouvernements mais dépendent d’une « gouvernance » : le choix sémantique est important : la gouvernance signifie une soumission à la technique, juge suprême, alors que le gouvernement définit un cap politique fixé et fondé sur des idées, sur la responsabilité des chefs.
Or l’Etat providence, qui en quelque sorte légitimait les régimes démocratiques, est de plus en plus défaillant : dégradation des services publics, des conditions de vie, des législations favorisant les allogènes et desservant les naturels européens.
Le contrat sociétal entre le régime et les Français est rompu tandis que leur République, acculée, rend ce contractualisme de plus en plus totalitaire au fur et à mesure qu’il se délite.
En fait, il n’y a plus d’adhésion réelle du peuple au régime et rien ne bouge parce que, d’une part aucune crise majeure ne s’est encore déclenchée et que, d’autre part, la population n’a pas encore pris conscience qu’il peut exister un projet alternatif, tel celui que proposent les nationalistes et pour cause : les voix discordantes avec la doxa régimiste, sont étouffées, rendues inaudibles et surtout discréditées, l’anathémisation suprême revêtant actuellement le fait d’être qualifié de « complotistes »
Pourtant, soyons confiants : l’hubris appelle la nemesis. Bafoué, l’ordre naturel se venge toujours. Après l’hiver, vient le printemps et avec lui la fonte de la banquise. Alors, la navigation peut reprendre, pourvu que l’on dispose de navires. En politique, cela s’appelle la formation de cadres, de réseaux, même si la tâche est rude et, qu’à vue d’homme, la débâcle du régime n’apparaît pas immédiate.