Mardi, le Premier ministre Florin Cîțu a annoncé le limogeage d’Octav Bjoza du poste de sous-secrétaire d’État, l’accusant d’avoir tenté de mystifier l’histoire en soulignant l’écrasante responsabilité des Juifs dans l’installation du communisme en Roumanie et en exigeant le maintien des droits, en leur qualité de victimes de la répression rouge, pour les descendants de « criminels de guerre, nazis ou fascistes » selon un communiqué du gouvernement.
Il avait été nommé en 2014, par Victor Ponta, au poste de sous-secrétaire d’État au Secrétariat d’État pour la reconnaissance des mérites des combattants contre le régime communiste établi en Roumanie entre 1945-1989.
En 2015, Octav Bjoza a été décoré par le président Klaus Iohannis avec la plus haute distinction de l’État roumain, l’Ordre national « Étoile de Roumanie » au rang de chevalier. C’était la première distinction accordée par Iohannis en tant que chef de l’Etat.
Voici la traduction française du communiqué de presse complet envoyé par le gouvernement :
« Le Premier ministre Florin Cîțu:
Une société démocratique et civilisée, comme la Roumanie, reste fermement résolue à condamner l’Holocauste et toute forme de stigmatisation ethnique, sociale ou religieuse. C’est l’engagement sans équivoque de l’Etat roumain, et en tant que Premier ministre, je le défendrai avec toute conviction.
Remettre en question les dimensions de l’Holocauste et essayer de mettre le communisme en Roumanie sur les épaules de la communauté juive n’est pas seulement une tentative de mystifier l’histoire, mais aussi un geste dangereux pour les valeurs démocratiques.
De plus, la tentative de justifier et de présenter des arguments pour que les descendants de criminels de guerre, nazis ou fascistes, bénéficient des droits de l’État roumain (prévus par la loi n° 232/2020) est un affront et une grande injustice contre tous ceux qui ont souffert à cause des horreurs du communisme et de l’Holocauste.
Une telle attitude d’un dignitaire de l’État roumain est extrêmement dangereuse pour les valeurs démocratiques acquises et défendues avec de nombreux sacrifices au cours des dernières décennies. C’est une approche incompatible avec le statut de membre de notre équipe gouvernementale et de haut fonctionnaire du gouvernement roumain.
Pour ces raisons, j’ai décidé de révoquer le sous-secrétaire d’État Octav Bjoza, président de l’Association des anciens prisonniers politiques et victimes de la dictature roumaine. »
Octav Bjoza a été limogé après, à la fin de la semaine dernière, avoir osé critiquer, dans un communiqué de presse, le fait qu’au Parlement ont été exclues du bénéfice de la loi 232/2020 les personnes reconnues coupables de crimes contre l’humanité et celles pour lesquelles il a été prouvé qu’elles ont exercé une activité fasciste ou légionnaire au sein d’une organisation ou d’un mouvement de ce genre, ainsi que leurs enfants.
La loi 232 réglemente l’octroi de droits aux personnes persécutées pour des raisons politiques par la dictature établie à partir du 6 mars 1945, ainsi qu’aux personnes déportées à l’étranger ou constituées en tant que prisonniers.
« Oublions-nous vraiment que le régime communiste a fait des dizaines de milliers de victimes et, si l’on prend en compte les épouses et les enfants laissés à la maison, le nombre de ceux qui ont souffert est certainement proche de deux millions de citoyens de ce pays ?!? Voulez-vous vraiment vous rappeler qui ont été les trois premiers chefs de la sécurité populaire, qui ont commis les crimes les plus abominables dans le monde communiste européen, ce qui est également reconnu par le grand dissident russe Alexandre Soljenitsyne ?!? Peut-être que oui : Alexandru Nicolschi, Mișu Dulgheru et Tudor Sepeanu étaient bien tous d’origine juive »,
avait écrit Octav Bjoza.
Pétition contre le limogeage d’Octav Bjoza : https://www.petitieonline.com/protest_destituire_octav_bjoza?uv=33959347
Cette m..de maçonnique Florin Citu peut baver autant qu’il veut. Les faits historiques et le vécu vérifiable et véridique priment sur ces mensonges. C’est bien lui qui fait distorsion de l’ histoire nationale roumaine, et en tant que falsificateur de l’histoire de son propre peuple il mérite la sanction la plus lourde… celle qu’on afflige aux pires traîtres !
Monsieur Octav Bojaz n’a pas mentionné le Holodomor, ouppps, pardon, le Lolocost, mais il a bien parlé du Politbureau Communiste Roumain, formé et infesté par les juifs en Roumanie. C’est un fait historique avéré que 90 % de la peste rouge roumaine était d’ethnie juive. Il y a des centaines des milliers des témoignages qui confirment cela. Si Florin Citu ment, les faits ne mentent pas.
Si seulement vous pourrez lire les témoignages des Roumains qui s’opposaient au régime judeo- bolchévique, imprisonnés dans les geôles communistes, vous ne sortirez pas psychologiquement indemnes.
Les témoignages de ces pauvres gens innocents ne sont rien d’autre que une description de l’Enfer, littéralement , un Enfer infernal créé par Satan lui-même, croyez-moi !! !!
Décidément rien de nouveau sous le soleil roumain, toujours les mêmes qui se gargarisent de « démocratie » et reprochent de mystifier l’histoire dès qu’on accuse les juifs. Inversion accusatoire classique.
Mettre en lumière des agissements juifs répréhensibles ne devrait pas être condamnable ou critiquable. Mais Florin Citu va plus loin, il dit que critiquer les Juifs menace les valeurs démocratiques. La démocratie, basée sur l’égalité de droit, est en effet une création juive, basée sur la kabbale qui affirme qu’il y a une étincelle de divin en chaque homme à la naissance. Tous les hommes ont cette même étincelle en eux, donc ils sont égaux, dit la kabbale. De nos jours, dans nos démocraties occidentales, aucun homme n’a de raison d’avoir peur à cause de ses opinions politiques, sauf si il critique les Juifs.