L’auteur de cet essai est en vérité le journaliste allemand Friedrich GRIMM (1888-1959) qui a utilisé ce pseudonyme français « Pierre Dumoulin » uniquement pour cet essai publié en 1942, donc 4 ans après l’assassinat d’un employé de l’ambassade allemande de Paris. C’est en vérité un assemblage de coupures de journaux et de documents officiels des ambassades de cet époque après ce fait sordide commis par un adolescent de 17 ans : par Herschel Grynspan, un juif polonais refugié à Paris avec sa famille pendant l’occupation. Cet adolescent est entré à l’ambassade allemande de Paris le 7 novembre 1938 et il a tiré en sang froid sur un employé le prenant par erreur pour l’ambassadeur. Son geste symbolique était la raison pour laquelle quelques jours plus tard la « nuit de cristal » a eu lieu à Berlin. Plusieurs sympathisants nazis ont saccagé en revanche les commerces appartenant à des juifs. Et aussi quelques mois plus tard les premiers camps de concentration ont été ouverts en Pologne ou ailleurs uniquement avec le but d’éloigner les juifs du territoire allemand et pas pour les exterminer.
Mais surtout laissez-moi commencer mon article en vous disant que cet essai expérimental nous a été commercialisé par notre militant révisionniste Vincent Reynouard parce que l’édition de 1942 est épuisée depuis longtemps. Il nous a été envoyé d’Angleterre (où Reynouard habite) puisque là-bas la négation de l’holocauste n’est pas puni par la loi. C’était le 21-12-17 que nous avons reçu le paquet en provenance de Londres et pendant presque 4 ans nous avons tardé à écrire un article sur cet ouvrage parce que l’écriture expérimentale ne me laisse pas enthousiasmé. Cet assemblage, aussi différent qu’il était pour les normes esthétiques de cette époque lointaine, a beaucoup tardé à nous ouvrir l’appétit afin d’écrire un article. Mais nous avons fait le lien rapidement avec les auteurs contemporains français Guillaume Dustan (le juif) et Erik Rémès qui ont utilisé aussi la même écriture expérimentale.
Et pour faire le lien avec la menace qui pèse sur Reynouard depuis plusieurs années, nous allons reproduire une conversation entre lui et une soi-disant « journaliste » roumaine survenue le 24 août 2021 :
« Je répondis que les autorités (françaises) voulaient me faire extrader.
La Femme – Votre travail est-il antijuif?
Moi – Non, toutefois il déplaît aux Juifs.
– Pourquoi ?
– Parce qu’il remet en cause certains aspects de l’histoire de la seconde guerre mondiale.
– Vous contestez la réalité Shoah ?
– Je conteste l’existence d’une extermination systématique qui aurait été ordonnée en haut lieu, à Berlin. J’affirme que les chambres à gaz (homicides) n’ont pas existé.
– Mais les chambres à gaz, on en voit.
– Non, vous voyez des pièces qu’on vous présente comme telles, mais ce n’était pas des «chambres à gaz».
– C’était des fours ?
– Non, les fours crématoires ont existé. Les pièces qu’on vous présente étaient des morgues, comme à Auschwitz.
– Elles étaient grandes?
– A Birkenau, oui, 210 m².
– On pouvait y mettre combien de gens?
– Si vous comptez cinq personnes par mètre carré, cela fait environ mille personnes.
– C’était beaucoup.
– Oui, naturellement.
– Mais le Zyklon B, ça tue.
– Bien évidemment, mais ce n’est pas tuer qui est impossible. C’est tuer comme le décrit la version officielle: c’est-à-dire aussi rapidement (avec si peu de produit). Puis il aurait fallu ventiler la pièce. On pourra en reparler lors de notre entretien.
– Oui, car je dois partir. Je vous rappellerai sans faute la semaine prochaine.
Un bruit de sonnerie retentit alors: « Oh ! voilà, on me téléphone. Au revoir Monsieur ».
Nous avons reproduit cette conversation ci-dessus d’un e-mail envoyé à nous par Reynouard le 24 août (comme indiqué un peu plus haut).
Les numéros téléphoniques étaient de 5 chiffres en 1938. Et le mensonge raconté à propos de Grynspan était qu’il est mort aux camps de concentration. Même le site sioniste par excellence « wikipédia » raconte :
« Capturé par la Gestapo après la défaite de la France et emmené en Allemagne, il est généralement considéré comme n’ayant pas survécu à la Seconde Guerre mondiale. Une photographie représentant un homme lui ressemblant fit son apparition en 2016 dans le but de prouver qu’il aurait survécu et vivait à Bamberg le 3 juillet 1946 ». (copié du lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Herschel_Grynszpan – le 1e paragraphe)
Nous sommes vraiment très contents d’avoir repéré cet assemblage épuisé grâce à Vincent Reynouard. Le journaliste allemand Grimm n’est pas du tout le même genre de conteur comme les frères allemands Grimm !
Dionysos ANDRONIS
Pierre DUMOULIN, « L’affaire Grynspan. Un attentat contre la France », éditions Jean Renard, Paris, 1942,164 pages
Vous affirmez étonnament que Gryspan a tué par erreur un employé de l’ambassade d’Allemagne.
Or, même Wikipedia le reconnait, l’ambassadeur Vom Rath a bien été tué ce jour là…
Ernst vom Rath était troisième secrétaire à l’ambassade d’Allemagne… Pas l’ambassadeur. Il semble d’ailleurs que Hitler élève vom Rath au rang de conseiller d’ambassade le jour même, 7 novembre.
« L’état de Monsieur le Conseiller d’Ambassade vom Rath est jugé sérieux en raison de la blessure à l’entrée de l’estomac. La perte de sang considérable due à l’éclatement de la rate est compensée par des transfusions. L’excellent traitement chirurgical et médical dispensé par le professeur Baumgartner de Paris permet d’entrevoir un espoir pour l’avenir. » (Karl Brandt, médecin personnel d’Hitler)
« M. vom Rath, qui avait été nommé par le Führer Conseiller d’ambassade, a succombé à 16 h 30 aux blessures reçues au cours de l’attentat du 7 novembre. » (communiqué de l’ambassade, 09/11/1938