IL NE FAIT PAS BON en France combattre l’immigration massive. Malgré la multiplication des meurtres et des assassinats, y compris les plus sauvages, les plus odieux, comme l’a révélé entre autres la tragique et effrayante affaire Lola, incriminant directement des étrangers, souvent d’ailleurs en situation irrégulière sur le territoire français, les militants nationaux et identitaires ne bénéficient d’aucune compréhension ni d’aucune clémence quand ils mènent des actions politico-médiatiques spectaculaires pour faire prendre conscience au grand public des dangers extrêmes de l’actuelle submersion migratoire. Pour avoir brièvement occupé, le 5 octobre 2018, les locaux de l’association Sos Méditerranée à Marseille, une ONG qui promeut ouvertement l’accueil massif de migrants dans notre pays, sans commettre la moindre violence ni faire le moindre blessé, les 23 membres du groupement Génération identitaire, dissous par le ministère de l’Intérieur le 3 mars 2021, dissolution confirmée par le Conseil d’Etat le 3 mai 2021, ont été condamnés à de très lourdes peines. L’un des militants de Génération identitaire a ainsi été condamné à un an de prison ferme, alors que son casier judiciaire était vierge, un autre à six mois ferme, les autres à des peines de prison avec sursis. Notamment Peter Sterligov, cadre des services techniques de Beaucaire et candidat FN battu aux élections départementales à Nîmes (en 2015) puis à Châteaurenard (en 2021). Il écope de huit mois de prison avec sursis et de trois ans d’interdiction de séjour à Marseille, pas moins ! Le tribunal correctionnel du chef-lieu des Bouches-du-Rhône, dans son jugement, retient à son encontre « la persistance de comportement délictuel démontrée par sa condamnation récente par la Cour d’appel de Paris pour des faits postérieurement commis ». Soit l’occupation temporaire de la Caisse d’allocations familiales de Bobigny.
Mais ce qui est encore plus frappant peut-être dans ce jugement du 20 octobre 2022, ce sont les très lourdes sanctions financières alors même que les militants de Génération identitaire sont généralement très jeunes et peu argentés. Le tribunal judiciaire de Marseille a en effet accordé d’importantes indemnités à l’association Sos-Méditerranée, notamment 22 000 euros, pas moins, au titre du préjudice moral. De plus, les 23 militants de Génération identitaire ont été condamnés à 91 426 euros d’amende, excusez du peu ! Cela représente 69 mois au SMIC ! L’ex-porte-parole de Génération identitaire, la juvénile et sémillante Thaïs d’Escufon, a, quant à elle, été condamnée à 8 mois de prison avec sursis.
ON LE VOIT, ces peines extrêmement sévères et totalement disproportionnées quant à la réalité des faits sont destinées à envoyer un message fort et univoque : il ne faut pas chercher, d’une manière ou d’une autre, à s’opposer activement et publiquement au Grand Remplacement, à la submersion migratoire de notre pays, au changement de peuple qui est en cours, il ne faut pas le dénoncer, le pointer du doigt, faute de quoi l’on est matraqué, tué socialement, professionnellement, financièrement, judiciairement. Et nous le disons d’autant plus ouvertement que les militants de Génération identitaire, notoirement proches du sexagénaire judéo-sioniste et agent israélien Gilles-William Goldnadel, qu’ils ont pris plusieurs fois pour avocat — ce qui, soit dit en passant, n’a pas empêché leur dissolution ni leur matraquage judiciaire ! — n’ont jamais manifesté la moindre solidarité envers RIVAROL quand ce dernier était attaqué, condamné et vilipendé, sans doute parce que jugé trop compromettant, trop judéocritique, trop antisioniste, trop intransigeant.
Mais qu’importe, notre honneur est de dénoncer toutes les injustices, d’où qu’elles viennent et qu’elles qu’en soient les victimes. La façon honteuse et écœurante dont sont traités ces jeunes Français sincères et désintéressés qui n’ont d’autre but que de vouloir défendre leur terre, leur peuple, leur héritage, et qui sont légitimement angoissés par le phénomène actuel et accéléré de Grand Remplacement, même si on peut bien sûr discuter les modes d’action choisis et s’interroger sur leur réelle efficacité, doit être dénoncée. Nous leur exprimons dans l’épreuve notre compassion et notre sympathie car lorsqu’un de nos frères est victime d’injustice, on ne regarde pas si l’on est d’accord à 100 % avec lui sur tous les sujets et sur toutes ses façons d’agir, de penser ou de militer, on dénonce sans ambages et sans faiblesse le matraquage dont il est victime.
CAR, au-delà de leurs personnes et de leur mouvement, ce sont évidemment tous les Français non reniés qui sont visés. L’affaire Lola, parmi tant d’autres, l’a amplement démontré. Oser dénoncer le caractère criminogène de l’immigration massive, oser mettre en question la politique migratoire des gouvernements successifs depuis plusieurs décennies, c’est considéré comme du racisme, de la haine, de la discrimination. C’est commettre un délit. On en est là dans la France occupée et asservie de 2022. Loin de faire profil bas après de telles épouvantables tragédies, les pouvoirs publics osent donner des leçons et dénoncer « l’extrême droite ». En réalité, ce n’est pas d’abord et avant tout « l’extrême droite » que combattent les pouvoirs publics et les grands médias, c’est notre peuple dans sa totalité, en tant qu’il veut rester fidèle à lui-même, qu’il n’entend pas être submergé, remplacé, esclavagisé, éliminé. Et ce qui vaut pour l’immigration vaut pour la famille et la défense des bonnes mœurs. Défendre aujourd’hui la morale naturelle, la famille traditionnelle, combattre le lobby LGBT sont considéré comme des délits appelés homophobie et punis, comme le prétendu racisme et le prétendu antisémitisme, d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende. Vouloir être et rester soi-même, ce qui est parfaitement légitime, n’est plus permis dans leur République maçonnique, anti-nationale, anti-naturelle et anti-chrétienne.
La vérité, implacable, terrifiante, effrayante, c’est que tout est fait pour nous avilir et nous détruire, pour nous mutiler et nous tuer, pour neutraliser nos défenses immunitaires, éliminer notre identité, nos racines, nos traditions, notre foi, notre morale, notre art de vivre, notre façon d’être, de penser et de réagir. Ce monde est régi par la mort, par une volonté satanique de destruction, d’inversion et de perversion dans tous les domaines. Ce n’est pas un hasard si la magnifique et immémoriale fête de la Toussaint, suivie le lendemain de la fête des morts consistant à prier pour la délivrance des âmes du purgatoire, est de plus en plus remplacée par la très commerciale et tout à fait diabolique et très médiatique fête d’Halloween avec ses citrouilles, ses sorcières, ses squelettes, ses figurines hideuses et horribles, sa laideur revendiquée.
LE SAMEDI 29 octobre, à Séoul, en Corée du Sud (pays asiatique qui a récemment légalisé le “mariage” homosexuel et dont les mœurs décadentes n’ont désormais rien à envier à l’Occident), 154 personnes ont trouvé la mort, et des dizaines ont été blessées, 33 se trouvant dans un état critique, à la suite d’un mouvement de foule célébrant cette affreuse fête d’Halloween. Environ 100 000 personnes, pour la plupart d’une vingtaine d’années et déguisées pour l’occasion, avaient convergé samedi soir vers Itaewon, quartier “branché” de bars et de boîtes de nuit de Séoul composé d’un dédale d’étroites ruelles en pente raide le long d’une avenue principale. Des témoins ont décrit des scènes de chaos et d’horreur dans la ruelle en pente d’à peine trois mètres de large, où des milliers de fêtards, souvent imbibés d’alcool ou d’autres substances, ont commencé à se pousser, à tomber les uns sur les autres, à suffoquer et à paniquer. Ils étaient venus pour s’amuser, pour s’éclater, comme on dit maintenant, en se grimant en sorcières et en démons, et à l’arrivée ils ont connu la panique, la peur, la souffrance et la mort. C’est un symbole terrifiant de notre époque festive (feu le talentueux essayiste Philippe Muray dénonçait à juste titre dans ses ouvrages le “festivisme” systématique de notre époque vide et décadente).
Autrefois la mort était omniprésente. Du fait des guerres, des épidémies, de la forte mortalité infantile, d’une espérance de vie plus limitée qu’aujourd’hui. Ce qui favorisait une tension morale, une discipline de vie, un règlement des mœurs. Aujourd’hui tout est fait pour repousser, pour nier, pour dissimuler la mort qui dérange fortement un monde matérialiste et hédoniste. On repousse de plus en plus les cimetières en dehors des centres-villes, on substitue à l’inhumation traditionnelle la crémation, comme si l’on voulait se débarrasser au plus vite de morts encombrants et montrer qu’après ce monde il n’y a plus rien, qu’il n’y a qu’un ici-bas et non un au-delà, on ne se préoccupe plus de ses fins dernières, de son éternité, des défunts de ses familles. Or, comment rester profondément attaché à sa terre, à son sol, à son pays, si l’on ne s’intéresse nullement à ses aïeux, à ses devanciers, à ceux qui ont permis, par leurs efforts et leurs mérites, par leur travail et leur sueur, que France continue ? La terre et les morts dont parlait si éloquemment, si magnifiquement Maurice Barrès, ne sont pas quelque chose d’étranger au nationalisme et au catholicisme, bien au contraire. Ils ne sont ni accessoires ni superfétatoires. L’homme qui est sans racine, sans mémoire, sans passé, est un astre errant qui ne peut rien construire, qui ne laissera rien derrière lui, qui est le jouet rêvé de tous les manipulateurs, de tous les transhumanistes, et dont le cœur et le cerveau sont acquis d’avance à toutes les nouveautés, même les plus folles et les plus destructrices. Ce n’est que par l’enracinement, la tradition, la lignée, la transmission, l’héritage matériel et surtout immatériel que vit et se perpétue une nation. Nos contemporains n’ont hélas que trop tendance à l’oublier.
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Source : Éditorial de Rivarol
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