Deux lieux. Deux ambiances. Le premier (voir article précédent) est le rassemblement de 13 organisations et d’électrons libres sur la Place du Breuil pour protester contre la venue de Pierre-Marie Bonneau, avocat du CLAN (Communauté de liaison et d’aide aux nationalistes) et du patron des Nationalistes Yvan Benedetti dans la désormais célèbre librairie des Arts Enracinés au Puy.
Le second est une trentaine de participants à la conférence intitulée « L’évolution de la répression et des lois anti-nationalistes », suivie de la Galette des Rois nationalistee entre les murs de la librairie de la rue Raphael. Grande croix celtique comme décor de fond, les gens se pressent ainsi dans le petit espace pour écouter leur champion.
Yvan Benedetti, 57 ans, se définit comme un vieux militant politique dans le courant nationaliste français. Entrevue au médiat zoomdici.fr :
Zoomdici.fr : Que signifie être nationaliste ?
Yvan Benedetti : « C’est résoudre chaque problème lié exclusivement à la France. Le nationaliste considère que la communauté la plus stable est la nation et les éléments constitutifs de la nation. Il n’y a rien de plus naturel que la nation. Vous êtes membre d’une famille. Elle est bien définie et votre voisin ne fait pas partie de votre famille. La nation est la même chose. Il y a une unité spirituelle, ethnique, culturelle. On peut dire tout ce qu’on veut, le cœur historique de la France est un peuple blanc et catholique depuis le baptême de Clovis. Cela doit rester ainsi ».
Donc, selon les nationalistes, l’immigration serait un obstacle pour la France blanche et chrétienne que vous souhaitez ?
« Nous pensons que l’immigration est en effet beaucoup trop importante. Depuis la perte de l’Algérie française, nous nous retrouvons avec une communauté importante de peuples issus de cette immigration. Nous pensons que cela pose un vrai problème. Les pouvoirs publics ont créé une situation explosive en finançant et en encourageant l’immigration. Ils expliquent à ces populations que les Français sont les coupables de moments dramatiques de leur histoire avec la colonisation ou l’esclavage par exemple. Cela a généré un sentiment revanchard de ces peuples vis à vis des autochtones que nous sommes ».
Les nationalistes sont décrits comme antijuifs. Est-ce le cas ?
« Nous ne sommes pas antijuif ou antisémite comme on nous accuse à tout va ! Nous sommes des nationalistes. Le fascisme est, c’est vrai, un moment important de l’histoire européenne. Un moment que nous respectons. C’était une forme de nationalisme que nous ne renions pas. Mais nous, nous sommes profondément français. Nous défendons l’expression propre au peuple français et à son histoire ».
Eric Zemmour est juif. Il a été le porte drapeau des Nationalistes lors de la dernière élection présidentielle. N’y a t-il pas là une incohérence avec les convictions blanches et chrétiennes de votre mouvement ?
« Oui, c’est vrai. Mais ce n’est pas à une personnalité ralliée de la dernière heure telle qu’Eric Zemmour à défendre nos idées. Je rappelle que Zemmour n’a jamais voté Le Pen mais plutôt Mitterrand et Chevènement. Ce n’est sûrement pas à lui de porter notre bannière. D’autre part, des thèmes forts sont en contradiction avec nos idées. En matière d’immigration, Zemmour prône l’assimilation. Nous sommes totalement contre ! Ce n’est pas en changeant son prénom Mohammed en Robert qu’on devient Français ».
« Si je vais chez vous, dans votre maison, je me dois de respecter les lois et les règles que vous avez établies chez vous. Pour la France, c’est la même chose. Il n’y a pas de place pour tous ceux qui voudraient imposer leur propres règles ». Yvan Benedetti
Vous avez parlé de Remigration. Pouvez-vous expliquer le concept ?
« C’est le retour systématique des populations immigrées ou d’origine extra européenne dans leur pays d’origine. Nous pensons que c’est la seule alternative aux guerres des communautés, guerre civile, ethnique et de civilisation qui se profilent en France et en Europe. Certains peuples ne peuvent être qu’en accord avec ce qu’ils sont. Ils doivent retourner d’où ils viennent. C’est tout ».
« Si nous étions à la tête du pays, nous reviendrions sur les naturalisations qui ont été données bien trop facilement durant ces 20 dernières années. On ne devrait pas devenir forcément français si né en France. Ce n’est pas comme ça que doit marcher. Il faut un historique derrière son histoire pour être français ».
En quoi le fait qu’il y ai des communautés et des religions différentes soit dangereux pour la France ?
« Les sociétés multiculturelles sont par nature des sociétés conflictuelles. Entre les kurdes et les turcs, entre les maghrébins et les tchétchènes, entre les gitans et les maghrébins… tout cela n’a pas de sens. Le Nationalisme peut résoudre toutes les fractures existantes qu’elles soient sociales, ethniques, géographiques, par un état fort, par une remigration importante, par le repeuplement des vrais français ».
« Ici (en Haute-Loire, NDLR), c’est vrai que nos idées et nos programmes ont un écho très favorable. Plus qu’ailleurs, ils prennent rapidement racines ». Yvan Benedetti
D’après vous, est-ce que la Haute-Loire se prête à l’accueil des Nationalistes ?
« Totalement ! La Haute-Loire est une terre historique pour nous. C’est là qu’a été menée la première croisade, berceau du christianisme. Ici, c’est vrai que nos idées et nos programmes ont un écho très favorable. Plus qu’ailleurs, ils prennent rapidement racines. D’où la vie militante politique qui se développe dans cette belle région. J’avais d’ailleurs fait ma déclaration de candidature pour l’élection présidentielle au Puy-en-Velay, le 23 octobre 2021 ».
Vos idées prennent racines…tout comme leur contre pouvoir mené vivement par les Antifa et le collectif du Rafalh !
« Franchement, la vie des Antifa doit être assez triste à mon sens. Car ils ne vivent qu’à travers nous, qu’à travers nos actions. Ce sont des gens qui ne sont animés que par la haine. Alors que nous, nous sommes animés seulement par l’amour, l’amour de notre nation, de notre peuple, de notre histoire, de notre Dieu, de notre ciel. Je les plains plus qu’autre chose en fait ».
« D’autre part, ils défendent finalement les intérêts de ce qu’ils prétendent combattre à savoir l’oligarchie mondiale, l’oligarchie des banques, l’oligarchie des trusts. En fait, ce sont les chiens de garde de ce système. Et ils mélangent tout. Leur combat se résume à la défense de tout ce qui est minoritaire, ethnique, sexuel, religieux… Je ne pense pas que leurs actions rendent vraiment service à ces minorités finalement ».
« L’Extrême droite, c’est la bien-pensance. Nous les nationalistes, nous sommes d’extrême France. Dans notre mouvement, il y a de la gauche nationale et de la droite sociale. Enfin, surtout de la droite sociale car il est vrai que la vraie gauche n’existe plus. Ils ne sont plus au service du peuple français depuis longtemps. Nous, si ». Yvan Benedetti
Vous dites que les Antifa sont animés par la haine et vous seulement par l’amour. Pourtant, vous semblez ressentir une haine plutôt marquée envers les étrangers, non ?
« Pas du tout ! J’ai eu une éducation de respect de tout le monde. J’ai grandi à La Réunion où il y a différentes communautés, hindous, chinoise, africaine. Je suis respectueux des communautés et des personnes à partir du moment où elles me respectent. Mais politiquement, le problème d’immigration menace réellement la nation pour laquelle nous avons beaucoup d’amour. Nous nous battons pour que tout le monde reparte là où il doit être ».
Malgré ce que vous affirmez sur les juifs, nombreux sont les indices qui tendraient à montrer une sorte d’antisémitisme de votre part. N’est ce pas le cas ?
« Encore une fois, nous ne sommes pas antisémites ! On m’accuse de ça mais c’est faux ! Le problème n’est pas les juifs et les familles juives. Mais par contre, les nationalistes combattent une idéologie qui s’appelle le judaïsme politique. C’est le cœur nucléaire du mondialisme porté entre autres par Jacques Attali et le Talmud (Le Talmud est l’un des textes fondamentaux du judaïsme rabbinique, NDLR). Néanmoins, je suis clairement antisionistes et je me bats pour le droit des palestiniens en Palestine ».
Vous vous êtes déjà porté candidat à l’élection présidentielle. Tenté à nouveau ?
« C’est trop tôt pour le dire. Quoi qu’il en soit, l’élection présidentielle française est biaisée dès le départ. Tout est truqué. Si vous n’êtes pas membre du système, vous ne pouvez pas vous représenter. Les 500 signatures, les sondages qui orientent les votes et les électeurs, les moyens financiers pour exister auprès du public… Pour vous dire, Marine Le Pen n’avait pas ses signatures à la dernière élection. C’est la Macronie qui l’a aidée à les avoir. Macron avait besoin qu’elle soit en lice pour donner une forme de légitimité à l’élection. Et il avait besoin d’elle pour se faire élire au deuxième tour ».
Source : zoomdici.fr
Je suis de l’extrême droite française ! Je crois même que c’est une grâce divine. C’est un caractère, une foie, une espérance. Être de l’extrême droite française c’est être royaliste, monarchiste et catholique. C’est aussi, parfois, savoir donner plutôt que recevoir .
C’est chercher, aimer, servir la VÉRITÉ plutôt que la séduction. C’est être contre-révolutionnaire, c’est donc être anti républicain.
Je pense même être né d’extrême droite. C’est un humour, une façon de vivre aristocratique, c’est oser, c’est vivre, c’est exister…
Il est aussi incompatible de se réclamer de gauche et du nationalisme vrai, que de se réclamer républicain et catholique.
La Révolution est satanique, elle eût pour priorité de s’attaquer dès le mois d’août 1789 au clergé. Elle a pour principal adversaire l’Eglise ; c’est pourquoi elle s’est introduite aussi au Vatican. La Révolution est totale. Elle a sa fausse théologie qui consiste à remplacer DIEU par l’Homme, en fait par Satan, avec qui il s’agirait même selon certains de se réconcilier. C’est une théologie sans Dieu. La Révolution anti française est la matrice de tous les totalitarismes des siècles suivants, particulièrement du marxisme et du nazisme. Ce sont elles aussi des doctrines matérialistes, des idéologies totalitaires et fausses.
« La Révolution est partie de France, c’est de France que la contre révolution doit partir » MAURRAS. Il est probable en réalité que celle-ci trouve ses racines premières dans la fausse Renaissance païenne des banquiers Médicis qui souillèrent le sang royal des Valois et des Bourbon.
La contre révolution doit partir de chacun de nous, et être totale, absolue pour Dieu, le Christ-Roy et la France. Elle doit mettre le CHRIST Roy au-dessus de tout et par-dessus tout.
je vous recommande à tous la lecture des « 7 leçons de politique » du Père Jean-Dominique.