Jean BASTIEN-THIRY organisa l’attentat du Petit-Clamart du 22 août 1962 contre le président de la République Charles de Gaulle. Jugé par un tribunal d’exception, il se fit pourfendeur d’un pouvoir politique qu’il qualifia de tyrannique et parjure. Il fut exécuté le 11 mars 1963. Quels étaient les mobiles de cet attentat ? Légitime défense des pieds-noirs et Musulmans francophiles d’Algérie, respect de la parole donnée, défense de l’État de droit républicain…
Ce documentaire nous replonge dans le contexte historique de cet événement, et présente des extraits d’enregistrement de l’accusé en procès. Un membre de l’organisation de l’attentat y livre son témoignage, et un ancien haut magistrat présente le caractère arbitraire du procès des conjurés.
Alors que la tragédie de la guerre d’Algérie résonne encore actuellement dans la société française, il est temps de comprendre ce qui a conduit cet officier et père de famille de 35 ans à organiser une telle action, au nom de la fraternité et de la parole donnée.
« Du fond de mon cœur montait vers Dieu une grande reconnaissance, et aussi le sentiment que ce qui m’était demandé, c’était de n’être médiocre en rien, de faire tout en m’y engageant le plus possible, en servant de toutes mes forces. Dans ce but, je crois qu’il faut garder à chaque instant un contact permanent et direct avec Dieu, peut-être pas sur le plan mystique, mais comme en s’adressant à un père qui peut tout. »
Magnifiques paroles écrites par Jean-Marie Bastien-Thiry depuis Colomb-Béchar, Territoires du Sud. Quel militaire français s’en réclamerait aujourd’hui ? Je crains, en les voyant préparer la guerre contre la Russie, que la reconnaissance ne soit devenue méconnaissance, et le contact direct et permanent une absence insouciante. Ces paroles m’émeuvent d’autant plus que cet homme a peut-être tourné son regard vers moi, tout jeune enfant qui entendais sans les comprendre les déflagrations des essais qu’il menait.
Le seul reproche qu’on peut leur faire, c’est d’avoir manqué la cible…
Ce que l’on croit savoir, c’est que l’intention n’était pas de l’abattre dans la DS mais de l’arrêter pour le juger.
Bonjour, ce n’étais pas leurs véritable objectif!, j’ais connu l’un de ces conjurés et un officiel qui ne voulais que faire captation du général ; le tireur d’élite étais un hongrois de la Légion et n’aurais pas rater sa cible!
Quelle naïveté de croire aux paroles d’un politicien. De GAULLE, à un homme perspicace, rien que son comportement à la « libération », ça met quand même la puce à l’oreille, ce n’était pas l’homme de la réconciliation nationale. C’est terrible la démocratie : pour être élu, il faut mentir.