L’OTAN discute du déploiement d’équipements et d’un contingent militaire pouvant compter jusqu’à 300 000 soldats à ses frontières orientales pour « empêcher la Russie de sortir de l’Ukraine », selon Politico, médiat d’information sur l’actualité de la Maison-Blanche, du Congrès des États-Unis et de la politique américaine.
Ainsi, dans les mois à venir, l’alliance accélérera ses efforts pour stocker de l’équipement le long de la bordure orientale de l’alliance et préparera des dizaines de milliers de forces qui peuvent se précipiter au secours des alliés à court préavis pour contenir une Russie qui menacerait d’étendre sa guerre au-delà de l’Ukraine.
Le projet : 300 000 soldats de l’Otan prêt à s’élancer
Selon Politico, les chefs militaires de l’OTAN doivent présenter des plans de défense régionaux mis à jour. Les représentants de l’alliance veulent que les frontières avec la Russie soient gardées par 300 000 soldats en plusieurs échelons. Le premier échelon des troupes de l’OTAN pourrait être composé d’environ 100 000 soldats prêts à être déployés dans les 10 jours. Il inclurait des troupes de Pologne, de Norvège, d’Estonie, de Lettonie et de Lituanie. Le deuxième échelon de troupes, serait destiné à soutenir les soldats du premier échelon, en étant prêts à être déployés dans les 10 à 30 jours depuis des pays comme l’Allemagne.
Un processus qui serait délicat en l’état actuel des forces parce que se déplacer si rapidement, même en un mois, nécessite beaucoup de personnel, d’équipement de préparation, et beaucoup d’argent. Pour cela, l’OTAN doit convaincre les pays de fournir des soldats, une formation, une meilleure infrastructure – et, plus particulièrement, des quantités importantes d’armes, d’équipements et de munitions. Un tel projet exige une coordination et un effort majeur de la part des 30 membres de l’OTAN…
Des médiats belges ont souligné que la coordination pourrait être un défi car de nombreux alliés sont déjà préoccupés par leurs propres stocks insuffisants, dont le réapprovisionnement sera long et couteux. Certaines armées devront intensifier leurs efforts de recrutement. De nombreux alliés devront augmenter leurs dépenses de défense. Et tout le monde devra acheter plus d’armes, de munitions et d’équipements.
Le meneur : les États-Unis
Et les États-Unis sont clairement à la manœuvre, impliquant maintenant directement leurs forces en Europe, et aiguillonnant les pays européens membres de l’Alliance :
« S’il n’y a pas quelqu’un qui organise le repas-partage et dit à tout le monde ce qu’il faut apporter, alors tout le monde apporterait des croustilles parce que les croustilles sont bon marché, faciles à obtenir. Les nations préféreraient apporter des chips », a déclaré James J. Townsend Jr., ancien sous-secrétaire adjoint américain à la Défense pour l’Europe et la politique de l’OTAN.
Le petit gauleiter de l’OTAN, Jens Stoltenberg, est chargé de la mise en orchestre. Il a déclaré à plusieurs reprises que les alliés avaient intensifié leurs travaux de production ces derniers mois – et que l’alliance travaillait sur de nouvelles exigences en matière de stocks de munitions :
« Nous demandons aux nations – sur la base des conclusions que nous avons sur nos trois plans régionaux – ce dont nous avons besoin pour rendre ces plans… exécutables ».
Selon Stoltenberg, le nombre total de soldats américains en Europe devrait maintenant rapidement atteindre 100 000 : « Nous avons 130 jets en alerte maximale. Plus de 200 navires du Grand Nord à la Méditerranée et des milliers de soldats supplémentaires dans la région ».
Il a annoncé à CNN le 9 mars que l’alliance militaire transatlantique doublerait le nombre de groupements tactiques qu’elle avait déployés sur « son flanc oriental » :
« La première étape est le déploiement de quatre nouveaux groupements tactiques de l’OTAN en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie, ainsi que nos forces existantes dans les pays baltes et en Pologne. Cela signifie que nous aurons huit groupements tactiques multinationaux de l’OTAN tout le long du flanc oriental, de la Baltique à la mer Noire. »
Le principal vassal : la Pologne
Ces plans de l’OTAN ont été indirectement confirmés par les dernières déclarations alarmantes de l’ambassadeur polonais en France, représentant d’un pays membre du clan des jusqu’auboutistes fanatiques au sein de l’Alliance. Reçu par LCI, Jan Emeryk Rościszewski a explicitement déclaré le 18 mars :
« Si l’Ukraine ne parvient pas à défendre son indépendance et qu’elle perd, nous n’aurons pas le choix, nous serons contraints d’entrer à nouveau dans un conflit militaire avec la Russie ».
Selon l’ambassadeur, le conflit russo-ukrainien est une bataille pour les valeurs fondamentales et la culture de l’Occident, c’est pourquoi « il est si important de gagner ».
🔴🗣️ « Si l’Ukraine ne parvient pas à défendre son indépendance, nous n’aurons pas le choix, nous serons obligés de rentrer dans le conflit », déclare Jan Emeryk Rościszewski, ambassadeur de Pologne en France
▶ #Le20HdeDariusRochebin – @DariusRochebin pic.twitter.com/Lj8qWOkkaO
— LCI (@LCI) March 18, 2023
Bien évidemment l’ambassade de Pologne en France affirme que les médias français ont « mal interprété » les propos du diplomate polonais et les ont sortis de leur contexte…
La stratégie : des provocations poussant la Russie à la « faute »
Aujourd’hui, seules les armes nucléaires empêchent la Pologne d’entrer directement dans la guerre au stade actuel. Et moins il y aura de crainte dans le fait que la Russie répliquera et utilisera des armes stratégiques nucléaires et/ou hypersoniques, plus il y aura de confiance au sein des pays de l’OTAN taraudés par le projet de se risquer dans une guerre conventionnelle directe contre la Russie.
C’est le pari des États-Unis et du clan jusqu’auboutiste au sein de l’Alliance : pousser la Russie à la « faute » (réplique nucléaire ou « disproportionnée ») aux yeux du reste du monde, par des provocations directes ou indirectes (attentat contre le pont de Kertch, sabotage des Nord Stream, frappes d’aéroports stratégiques et incursion en Russie, drones US en mer Noire se dirigeant vers la Crimée…) pour éviter une levée de bouclier mondiale contre une intervention directe de l’Otan sur le territoire de l’Ukraine ou contre les forces russes.
Les conversations sur ce sujet s’intensifient alors que la thèse sur la possible défaite de l’OTAN dans la guerre en Ukraine, dans son format actuel, gagne à nouveau en force dans les cercles diplomatiques occidentaux ainsi que chez leurs meneurs.
L’analyste Pukhov a évalué les conséquences du possible transfert de Mirage français à Kiev
La décision de l’Occident de commencer à fournir des avions de combat à Kiev contribuera à l’escalade du conflit en Ukraine. Cela a été déclaré dans une interview avec « MK » par l’analyste militaire Ruslan Pukhov.
Plus tôt, les médias occidentaux ont rapporté que 30 pilotes et spécialistes techniques des forces armées ukrainiennes ont été formés à la base militaire française de Mont-de-Marsan pendant un mois et demi. Il est à noter que les pilotes ukrainiens sont formés pour piloter des chasseurs-bombardiers Mirage 2000. Dix de ces avions militaires que la France a l’intention de transférer en Ukraine.
Ruslan Pukhov estime que Paris pourrait bien opter pour le transfert de combattants à Kiev, car il a l’intention de renforcer sa position en Occident et de prendre le leadership dans la fourniture d’armes aux forces armées ukrainiennes. Dans ce cas, la livraison de Mirage 2000 sera plutôt démonstrative, car la France tentera d’entraîner les alliés de l’OTAN à transférer des chasseurs aux forces armées.
Alerte Ukraine
C’est le calme plat sur le front, comme fin août avant le déboulé Ukrainien.
Les communiqués du Mindef russe sont absolument vides et non significatifs, plus de nouvelle d’Artemosk.
La presse occidentale commence à ressortir des salades sans peur d’être contredite par le terrain.
Cerise sur le gâteau, Choïgou repointe le bout de son nez dans les médias russes, c’est l’inverse d’un signe de victoire.
On doit malheureusement s’attendre à un gros coup dur, et toujours pas de certitude sur les intentions réelles de Poutine, depuis le début, on ne sait pas trop à quoi il joue ni s’il est vraiment de notre camp.
Le général Syrsky a annoncé la contre-offensive imminente des forces armées ukrainiennes sur Bakhmut
Les forces armées ukrainiennes lanceront bientôt une contre-offensive sur Bakhmut (Artemovsk), comme l’a déclaré le commandant des forces terrestres ukrainiennes, le général Alexander Syrsky.
Les paroles du général ont été citées par les auteurs de la chaîne Telegram « Politique du pays ». Selon Syrsky, les troupes ukrainiennes utilisent la prétendue « fatigue » des escadrons d’assaut du PMC Wagner.
« Nous allons profiter de cette opportunité, comme nous l’avons fait autrefois près de Kiev, Kharkiv, Balakleya et Kupyansk », a déclaré le chef des forces terrestres des forces armées ukrainiennes.
Plus tôt, le fondateur du PMC Wagner, Yevgeny Prigozhin, a déclaré que l’armée ukrainienne créait des groupes autour de Bakhmut pour une frappe de dissection afin de couper les « musiciens » des principales forces russes. À cet égard, l’homme d’affaires a appelé le ministère de la Défense de la Fédération de Russie à « couvrir les flancs ».
Et que faut il penser de l’ exercice militaire ORION sur le sol Français ?…. On a peine à croire qu’ il s’ agit d’ une simple manœuvre contrôlée par l’ OTAN ….Les merdias dominants en ont peu parlé…..certaines petites villes provinciales ont assisté à des combats de rue !….en prévision d’ une guerre civile ?….il est facile d’ imaginer que les puissances étrangères telles que les USA et la Russie profiteront du chaos français pour exercer leur domination ….il va falloir choisir son camp ….La géographie aura t’ elle son dernier mot ? La France est sur le continent eurasien ( RIMLAND)
Personnellement je suis convaincu que la Russie est piégée. Elle ne peut utiliser l’arme nucléaire de peur de la réaction de l’Occident et est contrainte à une guerre conventionnelle qu’elle mène sans enthousiasme. L’OTAN est animé d’un grand fanatisme et le fanatisme aide toujours à gagner. Par conséquent, les États-Unis, l’UE et l’OTAN gagneront la guerre.
Merci d’avoir rappelé la naissance, à Milan, le 23 mars 1919, des Fasci Italiani di Combattimento.
Eja Eja alala, d’Italie !
Lorenzo
En tout cas, c’est ce que vous voulez.
Si l’étude de l’histoire de la France, de l’Europe et du monde enseigne quelque chose, c’est que si rien n’est prévisible, pour autant rien n’est figé.