IL NE S’AGIT PLUS désormais de simple répression mais d’un régime d’oppression. A force de dérives liberticides, l’Exécutif met en place une véritable tyrannie. Les décisions arbitraires de manifestations, de rassemblements, de colloques sont tellement stupéfiantes qu’on les aurait cru inimaginables il y a encore quelques années. Qu’un préfet de police sur l’ordre du ministre de l’Intérieur interdise purement et simplement toutes les manifestations à Paris en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc lors de sa fête nationale le deuxième dimanche de mai est ahurissant. Qu’il interdise un colloque et un forum dont les thématiques et les participants ne lui plaisent pas est proprement hallucinant. Et c’est pourtant bien ce qui s’est passé ces derniers jours. Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, dont le nom passera peut-être à la postérité, mais sans doute pas pour les raisons qu’il imagine, a officiellement interdit sept manifestations le vendredi 12 mai, des événements qui devaient avoir lieu dans la capitale soit le samedi 13, soit le dimanche 14.
Pas moins de sept arrêtés ont été pris pour interdire préventivement des manifestations dites d’extrême droite ou d’ultra-droite. Ces notions n’ont rien de juridique et sont extensibles à l’infini, mais qu’importe, il s’agit d’empêcher ses adversaires politiques de s’exprimer, de s’organiser, et même simplement de déposer une offrande florale à la Sainte de la Patrie le jour de sa Fête nationale pourtant reconnue officiellement par la République depuis 1920. On ignorait jusque-là que déposer un bouquet de fleurs pouvait être un geste révolutionnaire, subversif ! Dans une circulaire adressée aux quelque 36 000 maires de France, le Premier ministre lui-même avait demandé aux édiles de pavoiser les bâtiments publics le dimanche 14 mai, jour de la Fête de Jeanne d’Arc mais les organisations et personnalités jugées d’extrême droite ou d’ultra-droite n’ont pas le droit de rendre un hommage à la Pucelle d’Orléans. C’est ainsi.
QUELLES SONT les manifestations qui ont été interdites ? Il n’est pas inutile de les citer toutes pour se souvenir de ce qui s’est passé et qui est inouï, effarant, stupéfiant. Un rassemblement de gilets jaunes prévu samedi 13 mai a été interdit par le préfet de police. Aucun recours n’a ensuite été déposé devant la justice par les organisateurs. Des personnes se sont malgré tout rassemblées samedi et certaines ont été interpellées. En quoi les gilets jaunes sont-ils affiliés à l’extrême droite ou à l’ultra-droite ? Il faudrait le démontrer. La préfecture de police ne s’en est pas donné la peine. La manifestation a été interdite à cause de risques de troubles à l’ordre public. Ce qui est étrange, c’est qu’il y avait une quinzaine de manifestations qui ont pu se dérouler normalement le week-end dernier, dont une Marche pour la paix et la fraternité. En effet, à l’occasion de la Journée internationale du Vivre Ensemble en Paix, à l’initiative de l’ONU, la Coordination interconvictionnelle (sic !) du Grand Paris (CINPA), avec l’association Aisa et les Scouts musulmans de France ( !), a organisé une marche dans Paris, pour la paix et pour la fraternité, le dimanche 14 mai, de 10h à 16h, en partant de la Place de la République. Ce rassemblement n’a posé aucune difficulté à la préfecture, mais pas une manifestation des gilets jaunes. C’est le règne de l’arbitraire !
En sus de cette brimade à l’égard des gilets jaunes, six manifestations dites abusivement d’ultra-droite ont été interdites. La manifestation de l’association Place d’Armes, composé d’anciens militaires, a été interdite, le référé déposé en urgence n’ayant pas abouti. Là aussi, des personnes ont cependant manifesté et certaines ont été interpellées. Devaient participer à cet événement des personnalités comme Bruno Gollnisch, Alain Escada ou l’écrivain Renaud Camus. Autre interdiction : celle visant la manifestation du mouvement souverainiste et « de réveil patriotique » “Penser la France’” prévue le dimanche 14 mai dans la capitale. Une décision acceptée bon gré mal gré par les organisateurs. « Les clubs “Penser la France” ont décidé d’annuler cette manifestation sur la voie publique sans la contester devant le juge des référés, qui ne sert à rien dans la France d’Emmanuel Macron » a indiqué le mouvement dans un sobre communiqué.
ONT ÉGALEMENT ÉTÉ INTERDITS par le préfet de police de Paris le colloque de l’Action française à l’Espace Charenton dans le 12e arrondissement le samedi 13 mai et le défilé de l’AF officielle le lendemain. Ces deux interdictions ont toutefois été suspendues par le tribunal administratif de Paris — saisi par les organisateurs — qui les a jugées illégales. Le préfet de police avait également pris un arrêté d’interdiction de l’hommage statique à Jeanne d’Arc prévu par les Nationalistes le dimanche 14 mai de 9h30 à 10h place des Pyramides au pied de la statue équestre de la Sainte. Mais, ce qui prouve à quel point ces fonctionnaires de la préfecture de police sont des pieds nickelés, ils ont oublié dans un premier temps d’interdire également le Forum de l’Europe organisé de 13h30 à 18h30 le 13 mai par les Nationalistes. Ce n’est que le samedi soir, vers 18h, alors que le Forum était sur le point de s’achever, qu’un arrêté a été pris par la préfecture pour l’interdire. Il était évidemment trop tard et il a pu donc se tenir jusqu’au bout comme prévu.
A noter que ce sont les journalistes de Libération agissant en zélés auxiliaires de la police (et de la police de la pensée) qui ont prévenu par leurs articles et leurs tweets la préfecture de police de son regrettable oubli : toutes les manifestations de l’extrême droite avaient en effet été frappées d’interdiction, sauf celle-ci qui avait été malencontreusement oubliée ! A ce niveau-là, on n’a plus affaire à des journalistes, à des hommes de plume mais à de vils délateurs. Ce qui en dit long sur ce qu’est devenue aujourd’hui la presse. On a perdu toute dignité, tout respect minimal du contradicteur, de l’adversaire, tout souci de l’objectivité, toute grandeur, toute magnanimité, tout amour de la vérité, de la mesure et du bon sens. Il y a des choses qui ne se font pas, et néanmoins on ne respecte plus la moindre règle de décence aujourd’hui. On se félicite ouvertement que des opposants politiques ne puissent pas s’exprimer, tenir un colloque, une réunion, déposer des fleurs devant une statue. On mesure à quel point l’amour de la liberté et le sens moral ont reculé dans notre pays. Et ne nous y trompons pas : ce qui s’est passé avec le covid et la tyrannie sanitaire qui en a été le prétexte pendant plus de deux ans a considérablement aggravé la situation. Nos libertés fondamentales ont été bafouées, la liberté de circulation, de réunion, de culte, et désormais on n’hésite pas à interdire préventivement tout ce qui est susceptible de gêner le pouvoir, les puissants du moment.
L’ORIGINE directe de toutes ces interdictions, c’est le rassemblement silencieux à la mémoire de Sébastien Deyzieu, militant nationaliste tombé d’un toit le 9 mai 1994 alors qu’il était pourchassé par la police de Pasqua après une manifestation contre l’impérialisme américain. La gauche s’est en effet émue que, lors de ce rassemblement totalement pacifique et légal et où il n’y a pas eu la moindre atteinte aux biens ni aux personnes, des croix celtiques aient été arborées, des manifestants aient été habillés de noir et, pour certains d’entre eux, masqués. On ne sache pas qu’il soit désormais interdit de porter certaines couleurs. Pour un deuil, le noir est plutôt bien adapté, que l’on sache. Quant au port du masque, les députés ne manquent pas de culot, alors même que l’on nous a contraints pendant deux ans à en porter un pour sortir de chez soi et qu’on était sanctionné si on ne le mettait pas ou s’il ne couvrait pas en entier la bouche et le nez. De qui se moque-t-on ? Toujours est-il que cette manifestation pacifique réunissant plus de 500 jeunes gens et jeunes filles à Paris le samedi 6 mai a provoqué une hystérie de la classe politico-médiatique qui a conduit le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, désireux de se faire mousser, à demander au préfet de police de Paris d’interdire désormais systématiquement toutes les manifestations d’extrême droite et d’ultra-droite, pas seulement celles dans la rue, mais également tout colloque, forum, etc.
C’est la gauche et l’extrême gauche qui, à chaque manifestation, détruisent le mobilier urbain, mettent le feu à des poubelles, à des bâtiments publics, à des commissariats, à des tribunaux, à une enceinte de mairie, à des kiosques à journaux. C’est la gauche et l’extrême gauche qui agressent des passants, des policiers, les blessant parfois grièvement, jetant des cocktails Molotov et autres engins incendiaires, qui mettent des rues et des quartiers entiers à feu et à sang quand elles manifestent et c’est l’extrême droite, ou prétendue telle, qu’on interdit préventivement pour risques de troubles à l’ordre public alors qu’elle est parfaitement pacifique et que ces manifestations ont toujours lieu sans dégradation, sans destruction, sans atteinte aux biens ou aux personnes. Et il y a des heurts, c’est uniquement lorsqu’il y a des contre-manifestants, des antifascistes qui viennent volontairement la provoquer, perturber ses manifestations, agresser ses militants et sympathisants. Telle est la réalité que tout le monde connaît.
Et pourtant cela n’empêche pas la classe politique et les media audiovisuels de répéter, contre l’évidence des faits, que c’est l’extrême droite qui est dangereuse, violente, terroriste, criminogène. Et pour pouvoir interdire de manière préventive tout rassemblement dit d’extrême droite, les pouvoirs publics ont trouvé une astuce : il ne s’agit plus seulement de prévenir les troubles matériels à l’ordre public mais également « les troubles immatériels ». Et là on peut mettre absolument tout ce que l’on veut. Dans le décret d’interdiction de la manifestation des Nationalistes, il est ainsi question de risque d’atteinte à la tradition républicaine et aux principes de la Déclaration des droits de l’homme. Et hélas cette interdiction a, elle, été confirmée le samedi 13 mai au soir par les juges administratifs de Paris qui, siégeant collégialement (à trois, ce qui ne se fait que pour les dossiers jugés très importants), ont considéré que le préfet de police avait à bon droit interdit le rassemblement statique des Nationalistes devant la statue de Jeanne d’Arc à cause du risque que soient tenus des “propos” ou que soient exécutés des “gestes” contraires à « la tradition républicaine » ! Alors même que dans le défilé de l’AF finalement maintenu le dimanche 14 mai, on pouvait entendre comme slogans, d’ailleurs sympathiques : « A bas la République ! A mort la Gueuse ! » Comprenne qui pourra !
LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF a mis en avant dans sa décision les condamnations d’Yvan Benedetti, chef des Nationalistes, pour négationnisme en 2021 et contestation de crimes contre l’humanité en 2022, alors même que ces condamnations sont frappées d’appel et ne lui sont donc pas applicables. C’est le règne du Père Ubu ! Et cela ne s’arrête pas là : pour avoir déposé une magnifique offrande florale à la statue de Jeanne d’Arc sise dans le 13e arrondissement de Paris, au 41 boulevard Saint-Marcel, puis pour avoir déposé ce même bouquet dans l’après-midi Place des Pyramides, Yvan Benedetti est convoqué le mardi 23 mai à 14h par la sûreté territoriale de Paris, qui n’a manifestement rien de plus urgent à faire, pour « l’organisation d’une manifestation interdite et d’une injure publique, faits commis à Paris le 14 mai 2023 ». Un délit puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende ! Au fou !
Le plus grave dans cette affaire, c’est que la décision du tribunal administratif de Paris validant l’interdiction de manifester pour les Nationalistes à cause d’un risque de « trouble public immatériel » peut créer un redoutable précédent permettant désormais aux pouvoirs publics d’interdire préventivement toute manifestation de ses véritables opposants, par exemple un hommage au Maréchal Pétain, un camp d’été, un déjeuner, un colloque, une conférence, une marche, un dépôt de gerbes, un apéritif dinatoire, tout et n’importe quoi. Le préfet de police ne s’y est pas trompé, qui a salué aussitôt sur BFMTV, « la décision du tribunal administratif qui a retenu le risque que soient tenus des propos incitant à la haine ou à la discrimination raciale. Ce jugement ouvre la voie à de futures interdictions de manifestation d’ultra-droite ». C’est le règne de l’arbitraire et l’entrée de plain-pied dans ce qu’il faut bien appeler une véritable tyrannie. Laquelle n’est dénoncée aujourd’hui par aucune force politique représentée au Parlement, les proches de Marine Le Pen se félicitant même ouvertement devant les micros et les caméras des actuelles interdictions préfectorales. Voilà où nous en sommes dans un pays qui inscrit au fronton de ses monuments officiels le mot Liberté. Mais on sait que, pour la République, depuis ses origines, la liberté ne vaut pas pour ceux qu’elle désigne arbitrairement, et de manière très extensive, comme ennemis de la Liberté.
[…]
RIVAROL, <[email protected]>
Source : Éditorial de Rivarol
Sale temps pour les Patriots:
Douleur « poignard »: comment le système de défense aérienne américain Patriot a été détruit
Les tactiques des années 90 ont aidé à calculer et à frapper le complexe antiaérien
Les forces armées russes ont détruit le système antiaérien américain Patriot à Kiev avec un missile hypersonique Kinzhal. Au cours de l’attaque, les défenses aériennes ukrainiennes ont utilisé plusieurs dizaines de missiles des systèmes Patriot, SAMP-T, IRIS, NASAMS et S-300, mais n’ont pas pu empêcher la frappe russe. En plus de la division Patriot, plusieurs positions d’autres systèmes de défense aérienne ont été détruites. Les experts notent que les forces armées de la Fédération de Russie ont utilisé des tactiques pour combattre les systèmes de défense aérienne américains, développés dans les années 90. De nombreuses années plus tard, il a prouvé son efficacité sur le champ de bataille.
Attaque « poignard »
Dans la nuit du 16 mai à Kiev, un système de missile antiaérien Patriot de fabrication américaine a été touché par une frappe de haute précision avec un missile hypersonique Kinzhal, a annoncé le ministère russe de la Défense.
Comme des sources proches de la situation l’ont dit aux Izvestia, pendant la frappe, les artilleurs antiaériens ukrainiens ont utilisé plusieurs dizaines de missiles des systèmes Patriot, SAMP-T, IRIS-T, NASAMS et S-300. Cela n’a pas aidé les défenses aériennes ukrainiennes à repousser une frappe combinée de missiles par les forces armées russes. En plus de la division des systèmes de défense aérienne Patriot, plusieurs positions d’autres systèmes antiaériens ont également été touchées.
« Le Patriot, qui a été livré à l’Ukraine, est l’une des premières versions transportées sur des semi-remorques », a déclaré l’expert militaire Alexeï Leonkov à Izvestia. – Sa particularité est qu’il occupe une certaine zone de position mesurant environ deux kilomètres sur deux. Une autre caractéristique est qu’il avait huit lanceurs, bien qu’il y en ait généralement deux ou trois par batterie. Et puis nous avons vu une tentative désespérée du Patriot d’abattre le poignard, qui volait vers eux. Ils ont utilisé toutes les munitions. 32 missiles se sont envolés, n’ont pas touché. En conséquence, le « Dague » a détruit le cœur de ce Patriot – le radar et le centre de contrôle. Et c’est devenu inutile.
L’expert a noté que les forces armées de la Fédération de Russie utilisaient des tactiques connues dans les années 90.
« Je ne divulguerai pas les détails, mais cela a forcé le Patriot à entrer dans le travail de combat », a-t-il expliqué. – Ainsi, la zone de position où se trouvait le Patriot a été découverte, et il a été frappé avec le poignard. Cela prouve que le radar Patriot n’a pas pu déterminer l’approche du Dague. Et ce n’est que lorsqu’il est devenu clair que le « poignard » se dirigeait déjà vers eux, qu’ils ont commencé à riposter. Mais le Patriot ne peut pas abattre les poignards, 32 missiles est une dépense très importante. Cela indique l’inefficacité complète du Patriot par rapport au complexe hypersonique.
Alexeï Leonkov croit que le Patriote non seulement voit mal le poignard, mais ne peut pas non plus fournir de conseils à ce sujet.
« Les 32 missiles lancés sont un geste de désespoir, pas les actions de professionnels », a-t-il conclu.
Cette nuit-là également, les forces armées de la Fédération de Russie ont lancé une frappe concentrée sur les emplacements des unités de l’armée ukrainienne, du matériel militaire et des munitions livrés par les pays occidentaux.
Je me permets de vous présenter cet excellent article paru sur le site des « Moutons enragés » de l’adjudant de Gendarmerie François Dubois.
DAVOS : Vers la révision de l’appropriation et du droit de propriété
Par ADJ (e.r.) François Dubois via Profession Gendarme
François Dubois, Adjudant (e.r.) de Gendarmerie
Narration et dépossession :
Les volets environnementaux, sanitaires et sécuritaires nous sont aujourd’hui présentés comme les problématiques fondamentales auxquelles nous allons devoir nous confronter dans les décennies à venir.
Ces problématiques sont des narrations spectaculaires, produits de la « société du spectacle » au sens de Debord, elles s’appuient parfois sur des mensonges éhontés, parfois sur des manipulations, parfois sur des exagérations, des déformations ou des interprétations erronées du réel, le tout, entrecoupé de vérités afin de brouiller les pistes et de complexifier toute velléité de discernement.
Le temps de la paix est terminé. Si beaucoup de français se sentent démoralisés, ils sont nombreux à ignorer les conséquences réelles de leurs maux. La vérité, une fois n’est pas coutume, c’est E.Macron qui nous l’a déclarée : « nous sommes en guerre ».
Aujourd’hui, beaucoup de nos concitoyens, en colère, subissent inconsciemment, cette pluie de narratifs qui s’abat sur eux, pensant à tort s’inscrire dans un futur, que seules les interactions fortuites de l’activité et du développement humain auraient rendu dystopique.
Pis encore, il y a ceux qui, dans un déni d’acceptation du réel, illusionnés par le spectacle psychotique dont ils font partie intégrante, taxent de complotisme ceux qui avancent que ce que nous vivons ne relève pas du hasard, de la malchance ou de simples incompétences.
Ces kapos, parfois acteurs, parfois victimes de la société du spectacle ne s’interrogent plus du caractère continuel, répété et omnipotents de ces narratifs, qui depuis une dizaine d’années sont littéralement venus rythmer notre vie au point de la commander. Leur caractère négatif, récurent et globalisant à l’échelle planétaire, ne les interroge même plus ; l’anxiété, l’angoisse ou la peur étant devenues des normes qu’ils ont communément intégrées.
Pour ces victimes, l’émotionnel prédomine et elles ne conceptualisent ni ne résonnent en termes rationnels. Combien se laissent subjuguer et obéissent, simplement sidérées par la soudaineté et l’imprévisibilité de l’actualité ? J’en veux pour preuve que si la rationalité avait été le précepte dominant pendant la crise covid, c’est le principe de précaution qui aurait prévalu sur cette vaccination de masse avec ces produits sous AMM conditionnelle : les risques liés à l’injection n’auraient dû être uniquement pris qu’avec une frange de la population qui présentait un péril imminent (c’est à dire une infime minorité).
Eu égard le nombre colossal de personnes vaccinées, risquer la vie à court, moyen ou long terme, de ces millions d’individus sur la base d’un simple rapport de confiance (les phases d’essais n’étant pas finies) envers des entreprises pourtant pluri délinquantes et maintes fois condamnées, était totalement irrationnel !
Mais il ne sert à rien de s’étendre la dessus, les faits montrent qu’une fois de plus, les « complotistes » avaient raison. Les effets secondaires sont nombreux (et nous sommes encore dans le court terme), le virus s‘est avéré bien moins létal que prévu* et le vaccin exagérément moins efficace qu’annoncé au départ. Ce n’est pas « conspiracy watch », dont l’idéologie globaliste transpire à travers l’anglicisme adopté en guise de nom, qui pourra désormais contester mes dires. Cet outil du spectacle, aujourd’hui suspecté d’être financé par les fonds Marianne de Marlène Schiappa a par ailleurs menti éhontément, et à maintes reprises, sur les sujets qu’il avait pour mission de « fact checker ». C’est aujourd’hui parfaitement démontrable.
Parenthèse fermée, si chaque narratif est une pierre d’achoppement qui amène son lot de nouvelles mesures, de taxations ou d’atteintes aux libertés fondamentales, il n’en reste pas moins qu’un objectif demeure commun à ces grandes machinations de la pensée globaliste : la redéfinition de la propriété, de son appropriation et du contrat social hérité des lumières.**
Dans un futur proche, la question de la propriété sera au cœur du débat constitutionnel. La propriété appartient au domaine vital selon J.Locke, qui introduit par la même occasion la question du travail comme rapport central à cette dernière, se faisant l’inspirateur du libéralisme économique d’A.Smith. Ce concept de la propriété, qui découle d’un droit d’appropriation par la valeur travail, a inspiré par la suite les philosophes des lumières, dopant ainsi les idéaux révolutionnaires de la bourgeoisie du XVIIIème siècle. La déclaration universelle des droits de l’homme, en son article 17, considère ce droit comme l’un des quatre « droit naturels » de l’homme. C’est de ce concept de la propriété, droit inviolable et sacré dont nul ne peut être privé, et de l’appropriation qui s’y rattache dont nous discutons aujourd’hui le funeste sort.
Derrière la façade des narratifs spectaculaires, se dissimule une toute autre vérité, réelle et effective cette fois-ci : nous sommes entrés dans une ère de dépossession dissimulée.
Du communisme rouge vers le « néo-communisme vert »
Marx disait : « l’histoire ne se répète pas, elle bégaye ». L’objectif du « néo-communisme » est aujourd’hui différent car il ne vise plus la réappropriation du capital par le peuple mais la spoliation intégrale de ce dernier ; les facteurs d’adhésion ont également changé, puisque l’intérêt qu’y percevra le peuple ne résidera plus dans sa valorisation mais dans sa survie environnementale (au sens propre du terme). Le sanitaire, l’écologie et la sécurité sont des composantes de notre environnement, elles interagissent toutes avec ce dernier, par conséquent, agir sur ces leviers c’est agir sur la stabilité de nos interactions dans ce qui compose notre environnement. Pandémies, réchauffement climatique, guerres, attentats et conflits sociaux viennent désormais fréquemment déstabiliser les équilibres économiques actuels et contribuent à l’instauration de ce nouveau paradigme.
Bien qu’à mille lieux du communisme tel que conceptualisé par Marx et Engels, le projet Davosien n’en copie pas moins certains aspects, à commencer par l’extinction de l’État qui est amené à devenir administration des choses. Ainsi l’État va petit à petit se transformer en une technostructure du crédit social et du verrouillage numérique.
Un État, qui dans ses fonctions régaliennes, va de plus en plus s’effacer au profit des multinationales, Davos ayant entre autres pour objectif le transfert inavoué des pouvoirs de gouvernance vers ces-mêmes multinationales. Transfert marqué par une porosité croissante entre le monde politique et celui des oligarques apatrides qui aura pour conséquence la désincarnation de la nation.
L’extinction de l’État qui, dans le communisme traditionnel avait pour corollaire la suppression des classes sociales aura ici pour corollaire l’apparition des castes. D’une certaine façon, le Great Reset ne peut conduire qu’à une disparition des classes et à l’émergence des castes.
J.Attali l’a très bien expliqué, l’organisation sociale du futur mondialisé sera composée d’une catégorie de quelques millions de travailleurs pris en étau entre une caste « d’hypernomades », apatrides de luxe qui disposeront de tous les moyens, et une caste « d’infranomades », nomades de misères, contraints de migrer régulièrement pour des raisons économiques.
Nous parlons de castes car chaque catégorie devient ici endogame. C’est parce que la catégorie centrale des travailleurs sera susceptible d’être dégradée vers les infranomades, qu’elle sera sempiternellement maintenue dans sa condition. Elle sera ainsi entretenue dans l’espoir illusoire de rejoindre les nomades de luxe et dans la terreur réelle de tomber dans l’infranomadisme.*** Cette paraphrase d’Attali, issue d’une intervention dans laquelle il mélange subtilement mensonges et vérités, doit être lue entre les lignes : la fin des classes, c’est la fin irrévocable de l’ascenseur social.
Il existe un lien direct entre ce projet de société et la grande remise en question à venir de la propriété (mais aussi de son mode d’appropriation). Plus que la modification d’un principe de droit, il s’agit là d’un bouleversement philosophique et anthropologique majeur. Et si les narratifs mis en place à ce jour ont vocation à instaurer le « néo-communisme » sus-cité, ils ont avant tout pour finalité la modification intégrale du rapport à l’appropriation de la propriété. Cela dans l’unique but de renforcer la caste des supranomades en entretenant et en développant leurs parasitisme vis à vis de la catégorie médiane.
Les narratifs spectaculaires nous dressent à ne plus posséder.
L’Europe est en train d’organiser la destruction de son économie dans le but de bâtir un nouveau système économique hybride car constitutif d’un globalisme embryonnaire autonome capable de fonctionner en interaction dans un monde multipolaire. Aussi peu importe les aléas des structures géopolitiques du monde, l’Europe entend s’ériger comme un marche pied constamment opérationnel, indispensable préalable à l’ascension d’une gouvernance mondiale, en cas d’hypothétique affaiblissement du multipolarisme ; car la dynamique géopolitique actuelle pose de plus en plus de difficultés aux factions mondialistes universalistes (dans lesquelles s’inscrit l’idéologie de Bruxelles). L’Europe aspire à devenir une partie du monde « échantillon » du globalisme idéologique universaliste et apatride que l’Open Society de G.Soros symbolise à merveille.
Le nouveau modèle économique que Davos tente de mettre en œuvre est hybride sous bien d’autres aspects. D’un point de vue sociologique, il met ainsi en exergue les individualismes dans le but de promouvoir une vision collectiviste de notre société.
Aussi instrumentalise-t-il toutes les minorités actives et les communautarismes pour faire l’apologie du vivre ensemble, de même qu’il va utiliser les peurs basiques, l’égoïsme, l’instinct de survie, et instaurer des distanciations sociales pour pouvoir, dans le même temps, revendiquer un très cohésif « tous protégés ».
Une déshumanisation des rapports… Mais dans l’intérêt collectif. Dans une logique similaire, ce système n’hésitera pas à vous rendre coupable, vous le petit particulier, du réchauffement climatique, et ajoutera des taxes ou des hausses de prix à vos diverses consommations au nom de la sauvegarde de l’espèce humaine.
Ce « néo-collectivisme » basé sur la fragmentation des individualismes nous conduit vers un lissage sociétal, qui, par la convergence de l’ensemble des narratifs qu’il propose, doit nous conduire vers cette nouvelle ère économico-technocratique qui mettra fin à la démocratie. Le « néo-collectivisme », plus qu’un préalable nécessaire au « néo-communisme » à venir, est à considérer avant toute chose comme l’essence même de notre désappropriation.
Voilà pourquoi les narratifs que nous subissons les uns après les autres sont de vastes entreprises de dressage à la désappropriation. Elles sont les chorégraphies macabres qui obligent les esprits pourtant tous différents à se mouvoir à l’unisson comme s’ils ritualisaient de leur dépossession organisée.
La propriété du corps, un droit naturel
Le bouleversement est historiquement grave et profond. Si le tout sécuritaire nous dresse petit à petit à accepter l’abandon de notre sphère intime, de notre vie privée, le tout sanitaire nous a également appris à abandonner les reste nos libertés fondamentales. Plus grave encore, il a implicitement modifié le rapport à la propriété du corps humain.
Ce dernier relevait jusqu’à présent d’un principe élémentaire du droit naturel, soutenu entre autres par Locke, et aujourd’hui communément admis, car entériné par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : l’homme est propriétaire de son corps et de son esprit.
Or, l’usage de la contrainte pour extorquer, chez un bon nombre d’individus initialement réfractaires, l’injection d’un produit sous AMM conditionnelle sans aucuns retours d’expériences, a instauré un nouveau champ des possibles : il est désormais envisageable que nous nous autorisions à nous refuser le droit de disposer de notre corps comme bon nous semble dès lors qu’il existe un impératif collectif supérieur.
Le néo-collectivisme, plus que d’être le fossoyeur de la propriété, devient également celui du doit naturel. Le poids supérieur qu’occupe désormais ce qui nous est imposé par le droit subjectif humain sur ce qui nous est dû par nature est le fruit d’un dressage, puisqu’il repose sur un principe de commandement par le choix. Un choix en réalité illusoire puisqu’il se concrétise par une soumission ou une sanction (échange d’une vie sociale et d’un droit à exercer sa profession contre la vaccination). Et c’est bien en travestissant cette extorsion en choix que certains hommes d’États se dédouanent actuellement de leurs responsabilités face aux effets délétères du vaccin sur les victimes.
La réappropriation de l’identité de genre, conditionnement à la prééminence du droit positif
Le néo-collectivisme est un concept qui fonctionne sur les bases d’une mécanique psychotique qui déconnecte l’individu des repères qui l’ancrent dans la réalité. De facto, la réalité biologique de nos corps, qui se manifeste par la différenciation des sexes, se trouve remise en question. L’idéologie transgenre, pur produit du néo-collectivisme et transcendance d’un un idéal égalitariste absolu, est un conditionnement psychique qui transforme notre rapport à l’appropriation de l’identité.
Si hier je m’appropriais la propriété de mon identité de genre parce qu’elle découlait d’une règle universelle, absolue, issue de la nature et conforme à une réalité biologique, demain je m’approprierai la propriété de cette identité parce qu’elle découle d’un choix illusoire, subjectif, donc caractérisé et légitimé de façon intégralement immatérielle (le recours à la chirurgie et aux postiches sera nécessaire pour matérialiser ce choix et donc le concrétiser dans le réel).
Derrière ce changement fondamental du rapport à l’appropriation de la propriété de l’identité de genre, transparaît en filigrane une « psy-op » visant à instaurer un bouleversement anthropologique majeur de notre perception du droit. On peut facilement imaginer que nous serons enclins à transposer notre rapport subjectif à l’appropriation de l’identité à celle de notre rapport à l’appropriation de la propriété au sens large du terme, ce qui, une fois de plus, aurait pour effet de sonner le glas du droit naturel à la propriété.
Le « néo-communisme Davosien », tel que je le qualifie, ne laissera demain le champ libre qu’au seul droit positif. En d’autre termes, plus rien ne sera absolu ni irrévocable et tout deviendra le fruit d’une interprétation humaine et subjective.
La désappropriation de notre corps et le bouleversement du mode d’appropriation de notre identité de genre doivent, par la même occasion, conduire à l’ouverture de nouveaux marchés toujours plus lucratifs.
Le « néo-communisme vert » ou la dépossession par l’écologie
Il en sera de même dans le domaine environnemental, dont le narratif doit nous conduire à la dépossession des ressources naturelles disponibles et à l’accélération du transfert de nos richesses vers les grandes entreprises multinationales. Ainsi deviendra-t-il de plus en plus compliqué et réglementé de posséder son propre potager, d’arroser ses plantations ou d’élever soi-même ses poules (ce qui est un non sens écologique). L’eau, est objet de spéculations financières en devenir. Demain sera-ce l’air ?
Le réchauffement climatique est également moteur du « néo-communisme vert ». Il est aussi une façon de reconsidérer l’habitat et le rapport à la propriété foncière. Dans un futur proche, l’accès à la propriété sera restreint, et la colocation une nouvelle norme instituée. L’Espagne travaille ainsi à une généralisation de l’habitation collective d’ici 2050. La France lui emboîte le pas, aussi Emmanuelle Wargon, qualifiait-elle en 2021 les maisons individuelles de «non-sens écologique, économique et social».
La notion de propriété subit, de surcroît, la concurrence parallèle de la location. Les principes de location et de location longue durée tendent ainsi à s’instituer, notamment par le biais de l’industrie automobile (location des voitures électriques et de leurs batteries). Dépossédé de tout, le travailleur de la catégorie intermédiaire ne sera bientôt assimilé qu’à une ressource sous saignée constante, ponctionné de sa naissance à sa mort.
Plus qu’une dépossession générale, un transfert de richesses planifié de longue date
Ce destin funeste n’est cependant pas celui des « supranomades » qui sont les réels bénéficiaires, en même temps que les chefs d’orchestre, de cette grande entreprise de spoliation. Voici ce que nous dit l’INSEE : de 1980 à aujourd’hui, 10% de la valeur ajoutée sont passés du travail au capital en France. La part revenant aux salariés a chuté de 75% à 65%, dix points de pourcentages qui représentent 250 milliards d’euros. Quand en 1980 un salarié travaillait en moyenne 9 jours pour financer les dividendes de ses actionnaires, il en travaille aujourd’hui 45 de plus.**** Le coronavirus a fait bondir la fortune des leaders de la tech, par exemple, celle d’Elon Musk s’est accrue de 285% durant cette période. Aujourd’hui nous vivons dans un pays qui cumule près de 3000 milliards de dette publique. Cette politique de la dette impulsée par la loi Giscard-Pompidou-Rothschild du 3 janvier 1973 et entretenue par le traité de Lisbonne, a vocation à asservir la nation en la privant purement et simplement de sa souveraineté.
Les responsables politiques qui s’opposent aux narratifs sanitaires ou environnementaux, ainsi qu’au wokisme, ne sont pas nombreux et ne s’inscrivent que très rarement dans l’idéologie globaliste. Ils adoptent souvent un profil plus nationaliste en lien avec des rapports géopolitiques multipolaires, finalement plus pourvoyeurs de diversités culturelles et d’échanges que le lissage collectiviste auquel aspire aboutir le mondialisme et son marche pied que représente l’union Européenne. L’enjeu réel consiste à choisir entre vivre dans un monde multipolaire équilibré par la pluralité des idéologies politiques qui le composent (avec les risques de tensions constantes qui en découlent), et un monde globaliste, pourvu d’une gouvernance unique, dépositaire d’un monopole idéologique, en réalité faussement enclin à la sauvegarde de la démocratie. Les factions globalistes qui se disputent chacune à leur manière leur hégémonie sur le globe sont nombreuses. Aujourd’hui nous sommes confrontés à un choc complexe des globalismes duquel il nous reste encore la possibilité de nous extraire.
Pour ce faire, nous devons nous combattre pour conserver une identité forte des spécificités culturelles qui nous permettront de nous autodéterminer. Il faut que la France redevienne cet État providence d’exception qu’elle a su être autrefois, et qui lui conférait ce statut si exclusif de part le monde. Si nous ne voulons pas devenir esclaves des grandes puissances technocratiques et de la finance internationale, la seule issue envisageable sera la réappropriation de notre souveraineté nationale. Le peuple doit reprendre ce qui lui appartient de droit ! Nos droits fondamentaux sont encore gravés dans le marbre de notre constitution alors agissons avant qu’il ne soit trop tard !
ADJ (e.r.) François Dubois