David Arakhamia est le chef du groupe parlementaire du parti ukrainien « Serviteur du peuple », le parti du président Volodimir Zelensky. Il est plus connu sous son pseudonyme de David Braun dans le monde « des affaires » et vraisemblablement juif. Mais surtout, il était un des négociateurs pour l’Ukraine dans les pourparlers qui se sont tenus en mars-avril 2022 à Prypiat (à la frontière avec la Biélorussie) puis à Istanbul (en Turquie), après le déclenchement de l’opération militaire russe.
Il s’est exprimé récemment sur ses pourparlers avec la Russie, avec en toile de fond l’insuccès de la « contre-offensive » ukrainienne depuis juin 2023, les propos plutôt pessimistes du commandant en chef Zaluzhny et l’annulation par Zelensky des élections présidentielles ukrainiennes qui devaient se tenir en 2024.
Dans un entretien à la chaine ukrainienne « 1 +1 », David Arakhamia a admis que l’Ukraine aurait pu mettre fin au conflit dès le mois de mars 2022 si elle avait accepté la requête en neutralité de Moscou :
«Si nous acceptions la neutralité, la Russie était prête à mettre fin à la guerre»
Selon lui, l’Ukraine envisageait alors d’accepter l’exigence de neutralité de Moscou, en échange de garanties de sécurité, via plusieurs garants occidentaux.
« L’objectif de la Russie était de faire pression sur nous pour que nous obtenions la neutralité. C’était l’essentiel pour eux : ils étaient prêts à mettre fin à la guerre si nous acceptions la neutralité comme l’a fait autrefois la Finlande. Et nous prendrions l’engagement de ne pas rejoindre l’OTAN. C’était l’essentiel »
Finalement, le refus de Kiev conduisait à la poursuite des combats alors que les deux parties étaient vraiment proches d’un accord, comme le confirmait à en avril 2022 le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski :
« La partie ukrainienne a adopté une approche plus réaliste des questions liées au statut neutre et dénucléarisé de l’Ukraine ».
Et Arakhamia lui-même aussi à l’époque :
« Moscou, la capitale russe, a accepté oralement toutes les positions ukrainiennes (sauf en ce qui concerne la question de la Crimée) »
À tel point que le 6 avril 2022, le magazine Forbes pouvait titrer : « Les pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine ont progressé au point de permettre une rencontre entre Poutine et Zelensky ».
Interrogé sur les raisons du retrait abrupt ukrainien des négociations, Arakhamia hésitant répond que le refus ukrainien reposait d’abord sur la constitution du pays, le projet d’adhérer à l’OTAN y ayant été ajouté comme un objectif stratégique en 2019, précisant « nous pouvions le faire seulement à condition d’avoir les garanties de sécurité, à la condition que nous soyons totalement sûrs que cela ne se reproduirait pas ».
Il confirme à demi-mots que le régime de Kiev n’était pas décisionnaire dans ces pourparlers destinés à faire cesser les combats, puis il affirme franchement :
« Qui plus est, à notre retour d’Istanboul, Boris Johnson est arrivé à Kiev [en avril 2022, ndlr] et il a dit : « On ne va rien signer avec eux et on va tout simplement faire la guerre »…
Selon le parlementaire de la Rada, on ne parlerait plus de ce conflit aujourd’hui si la Grande Bretagne, représenté par son Premier ministre d’alors Boris Johnson lui-même, n’avait pas interdit à Kiev d’accepter l’accord.
Une voie était donc ouverte à l’Ukraine, dès le début, pour empêcher les deux dernières années de combat, de morts, de destructions, tout en conservant possiblement « son intégrité territoriale totale », en acceptant l’exigence russe de non-adhésion à l’Otan et de neutralité dans la région est-européenne.
L’élu ukrainien confirme ainsi le rôle considérable et diabolique de l’ancien Premier ministre britannique, qui avait été révélé dès l’été 2022 par la revue Foreign Affairs. En définitive, les Occidentaux, que l’Ukraine espérait devenir les garants de sa sécurité, se sont fait ceux de sa perte en la contraignant au conflit.
Des précisions stupéfiantes émanant du régime de Kiev qui, pour la première fois, corroborent ce qu’explique Vladimir Poutine depuis des mois et qu’il a rappelé notamment en juin 2023 :
« La Russie n’a jamais refusé de discuter »
Vladimir Poutine brandissait alors publiquement un document :
« Ce projet d’accord a été signé par les autorités des délégations, des signatures ont été apposées. Ce document s’intitule « Accord sur la neutralité permanente et garanties de sécurité pour l’Ukraine», évoquant aussi des « annexes portant sur les armements et les effectifs de l’armée ».
Interrogé sur cet épisode, Arakhamia n’a pas souhaité confirmer l’existence d’un tel document et les signatures mais il a toutefois confirmé que « la clause principale » était alors l’acceptation de la neutralité par la partie ukrainienne, ou de sa non-adhésion à l’OTAN « comme la Finlande autrefois » et que « le reste n’était que des éléments de langage politiques ».
C’est donc bien cet « Occident » souhaitant avancer une de ses tentacules otaniennes sur l’Ukraine, qui a conseillé – voire enjoint – à Zelensky de cesser tous les pourparlers et de continuer à envoyer sa jeunesse au combat. Lui promettant vraisemblablement la victoire par la fourniture continue d’un armement occidental censé balayer les forces armées russes au « moral vacillant » et aux « moyens antiques », comme aiment à le répéter façon méthode Coué les médiats occidentaux. On connait la suite…
Aujourd’hui, l’OTAN et ses soutiens zélés dans leur jusqu’au boutisme, sont face à leur responsabilité quant au sacrifice d’une génération entière d’Ukrainiens. Le continent européen est à nouveau dangereusement fracturé au risque d’une confrontation stratégique (et militaire ?) avec la Russie ; et les États d’Europe sacrifient leurs intérêts économiques majeurs au profit des oligarques du reste du monde.
CE BRAVE « BOJO » (BORIS JOHNSON) RENCONTRE L’HOMME QUI JOUAIT DU PIANO DEBOUT
Le premier ministre du Royaume Uni, Boris Johnson, est juif
By admin3047 4 ans .
Célèbre homme d’État britannique. Après son élection à la tête du Parti conservateur en 2019, il succède à Theresa May comme Premier ministre, promettant une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne au 31 octobre. Ses tentatives étant contrées par le Parlement britannique, il convoque des élections anticipées pour décembre afin d’obtenir une nouvelle majorité parlementaire pour adopter son accord avec l’UE. À l’issue du scrutin, les conservateurs obtiennent leur plus grande majorité depuis 1987, ce qui permet à Boris Johnson d’annoncer la réalisation du Brexit pour le 31 janvier 2020.
Lors de son dernier voyage officiel en Israël, en tant que maire de Londres, Boris Johnson a révélé ses racines juives lors de sa visite au Kotel. Il semblait très ému lorsqu’il s’est recueilli ce mercredi devant le Mur, avouant qu’il s’y rendait pour la première fois de sa vie…
La mère de Boris Johnson, Charlotte Mary Offlow Fawcett est la fille d’une juive ashkénaze
Accompagné par le Rabbin des Lieux Saints, le Rav Shmouel Rabinowitz, il a déclaré : « Du côté de ma mère, j’ai des ancêtre juifs originaires de Moscou dont certains étaient des rabbins ».
Boris Johnson, 51 ans, en poste depuis 2008, anglican et membre du parti conservateur, ne cache pas son attachement pour Israël.
Son arrière-grand-père maternel était rabbin en Lituanie. Johnson est également lié à l’une des plus grandes familles juives d’Angleterre : La seconde épouse de son père, Jenny, est la belle-fille d’Edward Sieff, philanthrope et ancien président du géant du commerce Marks & Spencer.
Il a même fait du bénévolat au kibboutz Kfar Hanassi, au nord de la mer de Galilée, dans les années 1980, explique la déclaration de Meir à la presse. « Il a même travaillé dans les champs », assure le communiqué.
Au cours de leur conversation, le Rav Rabinowitz, faisant allusions aux dernières violences palestiniennes, a rappelé à son hôte qu’Israël « respectait le statu quo sur le Mont du Temple ».
Johnson lui a répondu qu’il n’en doutait pas.
Il a ajouté : « Je pense que cet endroit est sacré pour trois grandes religions et il est très important de montrer son respect et sa compréhension pour ce lieu saint ». Il a précisé « qu’il avait prié pour la paix et la réconciliation, pour l’imagination, la générosité et la tolérance ».
Pendant son séjour de trois jours dans le pays, Johnson a vivement dénoncé la campagne de BDS contre Israël, la qualifiant de « complètement démente » et « soutenue par quelques universitaires de gauche en veste de velours ».
Johnson a déclaré que la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël est un « moment d’opportunité » pour la paix. En juin 2018, Johnson a accusé l’ONU de se concentrer de manière disproportionnée sur le conflit israélo-palestinien et l’ occupation par Israël des territoires palestiniens .
Cette semaine , pour la fête juive de Hanouka , il a adressé un message à la communauté juive anglaise en déclarant » «Les juifs peuvent installer leur hanoukkia ou leur menorah à la fenêtre » et dire au monde qu’ils sont « Juifs et fiers de l’être ».
Source : Tribunejuive , Timeofisrael
Toute la noblesse anglaise est juive, la vrai noblesse anglaise a été massacré par Cromwell