Comme le voleur chinois qui déplace un peu plus chaque jour l’objet qu’il convoite vers le point d’où il pourra s’en emparer, les régimes dits démocratiques qui régissent les Etats occidentaux avancent par touche successives vers la suppression des libertés de penser, d’aller et venir qui permettent à tout être humain de développer son être.
Certes, toute société institue légalement ou de facto une surveillance. Jadis, dans chaque village, la surveillance sociale s’opérait naturellement dans le cadre de petites communautés. Aujourd’hui, où celles-ci ont éclaté, disparu, que l’individualisme est la règle, d’autres formes de surveillance se mettent en place. Mais, à la différence d’un passe récent où les libertés étaient peu entravées, où l’on pouvait aimer ce dont on dépend, voici que l’Etat, s’emparant de techniques nouvelles, a lancé un mouvement de contrôle des populations qui est par nature totalitaire dans la mesure où chaque fait et geste, chaque opinion peut être notée et éventuellement sanctionnée si elle a l’heur de lui déplaire. Ce que l’on appelle le « crédit social à la chinoise» se met en place en Europe et singulièrement en France. Cela, par dérive naturelle d’un pouvoir qui n’a plus rien de subsidiaire et tend à tout contrôler. Mais aussi parce que la société devient de plus en plus instable, violente, à la fois parce qu’a disparue l’autorégulation de la morale et des comportements qu’opérait le christianisme enseignant que nous sommes redevables devant le Créateur de chacun de nos actes, et parce que son caractère pluri ethnique croissant la rend de plus en plus polémogène.
Le terreau totalitaire est particulièrement fertile avec la démocratie d’essence républicaine française. Le premier état d’urgence date d’octobre 1789 ! Et Saint Just a proclamé qu’il n’y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! Effectivement il s’agit de la « liberté» abstraite, dans laquelle on peut mettre ce que l’on veut, au nom de laquelle on commet tant de crimes, selon le mot prêté à madame Rolland qui l’apprit à ses dépens, et non de libertés concrètes.
C’est ce que nous expérimentons une nouvelle fois depuis quelques années à un rythme accéléré. La loi de 1881 sur la liberté de la presse n’a été qu’une éclaircie relative (car n’oublions pas qu’elle est contemporaine d’une « chasse aux curés » d’une rare violence). Déjà, en 1936, les décrets sur les ligues portaient un sérieux coup de canif dans la tunique des libertés, avant que les décrets Marchandeau n’inaugurent les restrictions sur le port d’armes, sans cesse aggravées et qui font que seuls les malfrats sont armés. Leur République craint tellement le peuple souverain qu’elle fait tout pour le désarmer matériellement
Mais elle s’efforce, avec ses cousins, les cercles mondialistes renforcés d’excités milliardaires tel Bill Gates, de désarmer les populations intellectuellement et moralement la télévision aidant. Les lois mémorielles qui s’accumulent depuis la loi Pleven de 1972 en sont le fer de lance et se continuent avec les lois antiracistes. Celles-ci n’ont d’autre objectif au sein de cette république anti-française, que de tenter d’assurer la paix civile face aux actes de conquête que mènent les éléments actifs de populations allogènes à dominante musulmane qui ne cessent de s’installer sur notre sol, non pas tant de leur propre chef qu’a l’invitation d’une oligarchie mentalement défrancisée car nourrie d’universalisme républicain et de l’idéologie apatride du magistère mondialiste qui les patronne et les stipendie.
Régime foncièrement anti-français disons-nous. La France est un pays catholique. Et que l’on ait la foi ou pas, nous sommes pétris d’helléno christianisme et de 2000 ans d’histoire d’un peuple dont les fondamentaux raciaux n’ont été que peu modifiés au fil des siècles. Or les castes oligarchiques républicaines communient dans le judéo-maçonnisme. Cela est évident lorsque, chaque année, elles se pressent au dîner du CRIF. Comment ignorer le rôle de la maçonnerie lorsqu’un Macron, lors du 250e anniversaire du Grand Orient a déclaré (entre autres) le 8 novembre : « Aussi longtemps que la franc-maçonnerie sera au travail, la République sera en éveil. » D’ailleurs, s’il fallait s’en convaincre, notons que le mouvement Civitas a été dissout au motif de « promouvoir et défendre la souveraineté et l’identité nationale et chrétienne de la France en s’inspirant de la doctrine sociale de l’Eglise » ceci contrevenant semble-t-il au droit en vigueur.
Autrement dit, ce ne sont pas les menées des islamistes qu’il faut incriminer au premier chef comme le fait un Zemmour ou une Le Pen, mais bien cette oligarchie qui par ailleurs a détruit la puissance économique française.
Cette observation se vérifie avec l’affaire du meurtre de Thomas, cet adolescent poignardé mortellement à Crepol, le 19 novembre, une affaire d’assassinat parmi tant d’autres tues par les media. Cette affaire montre deux choses : tout d’abord, les minorités allogènes jusqu’alors cantonnées dans leurs quartiers « de non-droit» mènent des rezzous au sein des campagnes françaises : elles élargissent donc leur champ d’action, ce qui dénote une étape nouvelle de la prise de possession du territoire fiançais par les populations immigrées inassimilées et inassimilables, ce que (hélas, nous aimerions avoir tort), Militant a prévu depuis longtemps.
Ensuite, le comportement du régime : les media ont tout fait pour nier le caractère d’agression raciste anti-Blanc de cette affaire, passant sous silence des propos qui ne laissaient aucun doute quant aux intentions des agresseurs. Mais plus encore, lorsque de jeunes Français ont voulu manifester pacifiquement leur indignation dans le quartier de Romans sur Isère d’où provenaient les meurtriers, le gouvernement a envoyé sa police matraquer les manifestants « Gaulois » alors que cette police n’entre jamais dans ce genre de quartier, par crainte de difficultés en chaîne. Plus gravement six des jeunes « Gaulois » arrêtés ont été condamnés avec mandat de dépôt de six à dix mois de prison ferme ! Le régime a ainsi créé des prisonniers politiques. Et cela contraste avec le sort réservé à ceux du groupe assaillant de Crépol qui ont été laissé en liberté à l’issue d’une garde à vue !
Le régime se dévoile plus que jamais : il s’en prend à « l’ultra droite », qui est un euphémisme pour désigner les Français non reniés qui veulent légitimement rester maîtres chez eux. Et cela n’est qu’un maillon d’une chaîne de répression qui a commencé avec la dissolution de l’Œuvre Française en 2016 et s’est accélérée avec force interdiction de réunions.
Dans le même temps, tout se passe comme si ces affaires n’étaient pas sciemment provoquées pour mieux réprimer toute forme d’opposition des naturels français à un régime et à une classe politique dénationalisée.
Car à chaque fois, une nouvelle législation est prise pour limiter la liberté d’expression. Et cela, en liaison avec ce « contrôle social » qui s’accentue sans cesse. Comment ne pas voir que la fausse pandémie covidienne a été une expérimentation pour étudier jusqu’où il était possible de museler les Français. Le résultat est d’ailleurs hallucinant : en un tournemain, Macron a réussi à ce que les Français s’auto emprisonnent, lui dont le régime est incapable de reconduire à la frontière les migrants illégaux. Et cela continue avec cette exigence quasi religieuse de « sobriété » énergétique que le régime veut imposer aux « gueux », alors que les jets privés sont de plus en plus nombreux !
Les Jeux olympiques de 2024 sont l’occasion d’expérimenter le contrôle facial – mais on sait que la police utilisait illégalement le système israélien Vidéo synopsis depuis des armées -, l’usage des QR code. Il s’agit d’une dynamique : pass sanitaires, QR code, lois SDSA SREN qui visent à contrôler le contenu des smartphones, usage de drones. Notons aussi que ces QR code engendrent des « data» qui sont à la fois objets de marchandisation et outils de contrôle de la population. Notons le paradoxe : l’oligarchie surveille, contrôle les Français, mais les frontières sont des passoires !
Les crises se succèdent et ce sont toujours plus de restrictions, toujours moins de libertés ; on nous dit que c’est temporaire, mais il y a toujours un prétexte « sécuritaire » pour ne jamais les enlever.
Nos libertés, notre libre arbitre sont en jeu. Mais aussi l’existence de la société : une société de contrôles meurt par asphyxie. Les hommes libres ont fait la force de l’Europe. La fin de Rome a été accélérée par l’établissement du contrôle social de l’époque, à savoir le servage et la sclérose légale des structures sociales.
Que cela amène la fin de ce régime, c’est dans l’ordre des choses. Mais veillons ce que la sève de notre civilisation ne se tarisse pas. Et sachons tant agir publiquement avec discernement qu’en nous organisant hors de la surveillance étatique. Et cela avec une détermination impavide. Sachons que le moindre de nos gestes d’esprit nationaliste préserve l’avenir de notre civilisation
Éditorial de MILITANT, revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne, fondée par Pierre Bousquet, Pierre Pauty et Jean Castrillo en 1967. Son rédacteur en chef est aujourd’hui André Gandillon, cadre nationaliste et écrivain.
Sommaire :
- Vers une France prison à ciel ouvert (MILITANT)
- Les pyromanes otaniens en action (Nicolas OUGAROV)
- Les élections dans les institutions ecclésiales (André GANDILLON)
- Le totalitarisme rampant de l’UE (Maurice GUFFROY)
- L’Ukraine dans l’UE, c’est non ! (Albert FOEHR)
- L’invasion subventionnée et programmée (Emile MALLIEN)
- Le Poil à gratter
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