Fin 1973 était publié à Paris L’Archipel du Goulag, livre majeur qui contribua à détruire le déni lénino-marxiste et gauchiste sur les horreurs du communisme soviétique. Retour sur cet anniversaire incontournable.
Quatre mois après la mort de Franco, Alexandre Soljenitsyne déclarait à Televisión Española :
« Vous, les progressistes, savez-vous ce qu’est une dictature ? Si nous jouissions de la liberté dont vous jouissez, nous serions bouche bée, nous n’avons pas autant de liberté. Nous ignorons ces libertés depuis soixante ans. »
Ces déclarations eurent pour effet de déclencher une campagne de diffamation extrêmement violente. Juan Benet, journaliste espagnol le plus influent de son époque, écrivit le 27 mars 1976 :
« Je crois fermement que tant qu’il y aura des gens comme Alexandre Soljenitsyne, les camps de concentration continueront et devront continuer à exister. Peut-être devraient-ils être un peu mieux gardés pour que des gens comme Soljenitsyne, tant qu’ils n’ont pas reçu un peu d’éducation, ne puissent pas sortir dans la rue. Mais une fois commise l’erreur de les laisser sortir, rien ne me semble plus hygiénique que les institutions soviétiques (dont je partage souvent les goûts et les opinions sur les écrivains russes subversifs) trouvent le moyen de se débarrasser d’une telle peste. »
La critique intransigeante du communisme et de ses alliés socialo-marxistes était jugée inacceptable. L’écrivain russe avait posé la question fondamentale, véritable tabou historiographique : l’idéologie communiste-marxiste est-elle intrinsèquement mauvaise ? Et il répondait : oui. Pire, il expliquait que le système concentrationnaire soviétique n’était pas le fruit de la seule volonté stalinienne, mais qu’il germait déjà dans les prémices léninistes et marxistes.
En 2008, lors de la mort de l’écrivain russe, les mêmes reprendront l’antienne du « réactionnaire », « professionnel de l’anticommunisme ». Laissant libre cours à sa haine, Jean-Luc Mélenchon dira :
« Soljenitsyne était une baderne passéiste absurde et pontifiante, machiste, homophobe, et confit en bigoteries nostalgiques de la grande Russie féodale et croyante. C’était un perroquet utile de la propagande occidentale » (Le Parisien, 7 août 2008).
Soljenitsyne, sempiternellement conspué par les esprits tchékistes, est aussi depuis vilipendé par nombre de journalistes et de leaders politiques libéraux et sociaux-démocrates qui ne lui pardonnent pas sa critique de l’Occident décadent dans son Discours de Harvard, Le déclin du courage (1978). […]
Lire la suite sur La Nef
Alain Couartou
Alexandre Soljenitsyne sur Jeune Nation
Attention !
Si certains se sont répandus en médisances contre Soljenitsyne, c’est évidemment pour éviter au maximum la diffusion de ses livres. Mais sans jamais en révéler les vraies raisons… ce qu’il fallait absolument dissimuler !
Pourquoi ? Parce que ce qui devait rester ignoré du public, c’est le sujet central du tome 2 de « DEUX SIECLES ENSEMBLE » sous titré « JUIFS ET RUSSES PENDANT LA PERIODE SOVIETIQUE », démontrant que seul le terme JUDEO-BOLCHEVISME correspond à ce que fut vraiment la régime soviétique.
Page 116 : « Il y avait peu de Russes parmi les meneurs bolcheviques… Ils comptaient parmi eux beaucoup de juifs… La nation dont ils s’étaient rendus maitres leur était étrangère… Ils se comportaient comme des envahisseurs en pays conquis ! »
Page 220 : « LE POUVOIR AVAIT ETE CONFISQUE PAR LES JUIFS, CEUX-CI FORMAIENT LE NOYAU DUR DU BOLCHEVISME »
Je l’ai dit et répété ici plusieurs fois : Il est impensable de ne pas lire ce livre, si l’on veut prendre la mesure des FAUX antagonismes du XXème siècle et de leurs conséquences aujourd’hui, y compris et surtout en Ukraine.